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Congo/Brazza: Saint Patrick Azan’O annonce la sortie imminente de son prochain opus, Cadeau
L’album Cadeau de l’artiste musicien congolais Saint Patrick Azan’O en cours de travaux de finition en studio, est un opus atypique. Contrairement à d’autres, celui-ci comportera des anciens chansons remixées de l’artiste ayant marqué sa carrière musicale et des nouveautés.
«C’est une rencontre avec Bébert Etou qui était très dérangé sur la place de Paris (France) par des gens qui voulaient avoir certaines de mes chansons passées comme Willy mon trésor, Mon docteur, etc», a indiqué Saint Patrick Azan’O.
Ainsi, il y aura à côté des ces chansons remixées, des nouvelles comme Elengui, Egal à zéro (qui ont déjà fait l’objet de clips), Mère ya château, AB à moi, et d’autres pouvant émerveiller les mélomanes.
«Ce sera un générique au style Saint Patrick», a confié l’artiste qui sortira des sentiers battus pour un générique sans sében.
Juste après la sortie de cet opus plein de plusieurs styles musicaux et tant attendu par le public, Saint Patrick Azan’O envisage de faire la ronde des départements du Congo pour des concerts avant de s’envoler pour l’Afrique et l’Europe.
Une brève présentation des Saint Patrick Azan’O
Né le 30 Novembre 1967 à Brazzaville, Saint Patrick Azan’O est marié et père de deux enfants. Il a réussi à combiner ses études avec la musique et le sport. Reconnu comme l’une des figures emblématiques de la musique congolaise de ces dernières années, Saint Patrick Azan’O est un chanteur, auteur-compositeur dont le parcours est peu banal, avec trois albums en plus de 25 ans de carrière.
En 1998, Saint Patrick Azan’O arrive sur le marché du disque international grâce à la chanson Willy mon trésor qu’il avait signée dans l’album Coup de marteau, avec l’orchestre Watikanya. Après l’avoir dirigé pendant plus d’une décennie, il le quittera 2000 pour se consacrer à la carrière solo.
Cette chanson sacrée meilleure composition de l’année 1998, avait permis à l’artiste de bénéficier d’une importante audience et d’une grande sympathie de la part du public. En 2002, l’artiste revient sur le marché du disque avec un premier album solo intitulé Mot de passe produit par Akueson Worldwide à Paris (France). En 2005, il signe l’album Full options, distribué par DRTV Productions, à Brazzaville. En 2014, Saint Patrick Azan’O met sur le marché son troisième opus «3ème PAGE ».
Présentement, il s’attèle avec le concours de son nouveau partenaire, la maison Bébert Etou Prod, à réaliser son quatrième album dont le titre est « CADEAU ». Deux chansons, Elengui et Egal à zéro, tirées de cet opus sont déjà diffusées sur les réseaux sociaux, Trace Africa, les chaines de télévision congolaises et d’Afrique.
La rigueur de l’artiste et son attachement au travail bien fait, lui ont permis d’être souvent sélectionné aux côtés des autres grands noms de la musique de son pays (le Congo Brazzaville) pour chanter en faveur des causes hautement nationales.
Ses œuvres ont occupé les premières places dans des hit-parades nationaux et internationaux. Il a été plébiscité plusieurs fois, meilleur artiste congolais par des organismes tels que l’association des radios locales, nationales et des journalistes congolais (ARLNJC).
Saint Patrick Azan’O a été à l’école des grands musiciens de la musique congolaise comme Essous Jean Serges, Pamélo Mounka, Cosmos Moutouari, Michel Boyibanda, Fréddy Kébano, Edo Ganga, Nelly Okemba, Simon Mangwani, Dédé Nsounga…
Depuis la création de son groupe en 2001, il a confirmé sur le plan phonographique et dans certains grands rendez-vous musicaux comme le Festival Panafricain de Musique (FESPAM).
Notons que l’ambition de l’artiste est de développer au mieux ses activités avec son groupe qu’il souhaiterait placer au firmament de la musique du continent. Il caresse le vœu de voir son groupe devenir une grosse machine culturelle.
Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville
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Dossier « MESSAGE DU GRAAL » : L’ultime vrai test pour Constant Mutamba !
L’opinion publique est sans équivoque : L’avènement de Constant Mutamba à la tête du Ministère de la Justice soulève beaucoup d’espoir auprès des Congolais. Jamais ministre de la Justice n’a été attendu comme il l’a été. Cela n’étonne pas. Constant Mutamba a été nommé au Ministère de la Justice au moment où tout le monde parlait de la justice qui était malade.
Une fois nommé, Constant Mutamba a été accueilli comme l’homme qui venait guérir cette justice d’un mal qui été profond. Pendant ce temps, beaucoup d’autres Congolais, compte tenu de l’expérience, attendaient juger le maçon au pied du mur. Cela veut dire que l’espoir suscité par Mutamba ne pouvait se réaliser qu’en le voyant trouver des solutions aux dossiers emblématiques. Car pour être différent de ses prédécesseurs, il devrait montrer patte blanche là où les autres avaient déçu. Et ne pas trouver de solutions à ces dossiers emblématiques, c’est faire comme tout le monde.
Ainsi, par exemple, beaucoup l’attendent dans le dossier qui oppose l’asbl « Message du Graal » à ses dissidents.
En effet, comme cela arrive souvent, il y avait eu dissidence au sein de cette asbl au niveau international. Certains congolais, membre de l’asbl avaient choisi de suivre le dissident international. Logiquement ces Congolais devraient faire leurs valises et aller paître leur foi ailleurs. Cela ne dérangerait personne. Mais, curieusement ils ont joué aux « Kuluna » en s’emparent du Temple. Ils sont allés jusqu’à terroriser tout le monde. Et il y a eu mort d’homme. Sagement le représentant légal reconnu par le siège de l’asbl en Autriche, se retirera avec tous les membres restés fidèles à l’asbl, laissant ainsi à la justice du pays de trancher, mieux, de rendre justice. Mais hélas, on se rendra vite compte que les dissidents étaient au-dessus des lois.
Toutes les institutions du pays sont intervenues donnant raison à Innocent Nda-Ngye, le représentant légal reconnu. Comme dans une comédie burlesque les dissidents vont organiser dans une grotesque illégalité une assemblée générale au cours de laquelle ils excluront Innocent Nda-Ngye. Pendant ce temps, ils occupaient le temple et ses annexes sans oublier toute la concession bien connue à Kinshasa au nom de « Zamba Nda-Ngye ».
Il avait suffit que le gouvernement Gizenga décide de rétablir Innocent Nda-Ngye dans ses droits pour que les dissidents se retirent d’une partie de la forêt pour rester dans la partie où est construit le temple. Plus d’une décision de justice n’y changeront rien. À chaque occasion malgré les décisions favorables à Innocent Nda-Ngye les dissidents refusent de libérer la concession. Il y a eu même une décision de déguerpissement et les policiers étaient sur place, mais comme par enchantement, ils se sont retirés. Et le dossier continue à courir.
À l’arrivée de Constant Mutamba, apprend-on de bonnes sources, l’asbl a constitué un dossier bien documenté qu’elle a remis en mains propres au nouveau ministre. Les jours passent sans que l’asbl n’ait ne fut-ce qu’un accusé de réception. Est-ce le retour du démon ?
À l’asbl message du Graal, on a encore espoir que le dynamique ministre de la Justice, Constant Mutamba, se réveillera afin de tordre le cou au démon de la corruption avant qu’il gagne tous ses conseillers. Dossier à suivre
Emeka M.
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