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Congo/Brazza: les meilleurs journalistes de l’année 2018 primés
La cérémonie des Trophées des médias congolais s’est déroulée le 26 avril dernier à Brazzaville. Organisée par le Réseau panafricain des journalistes (RPJ) que préside Adrien Wayi-Lewy, cette émulation est un moment consacré à des journalistes qui se distinguent par leur travail chaque année.
«Participer activement à l’éclosion d’une presse de qualité, susciter les vocations, encourager l’émergence d’une presse citoyenne, voilà les fondamentaux des trophées des médias congolais », a indiqué d’entrée de jeu Adrien Wayi.
La particularité de cette 16è cette édition a été la présence des responsables des médias du Gabon, du Cameroun et de la RD Congo qui ont été conviés à cette soirée d’émulation. La présence des directeurs généraux et de publication des médias traduit la volonté panafricaine du Réseau panafricain des journalistes d’étendre l’initiative au niveau continental.
« Chers confrères des médias africains, ne perdez pas de vue que nous avons une ambition commune : celle d’organiser ici à Brazzaville, Les Trophées des médias africains sous le très haut patronage du président Denis Sassou-N’Guesso, président de la République, parrain de notre organisation continentale, le Réseau panafricain des journalistes. Il s’agira de primer les meilleurs présentateurs des JT de 20h des chaînes nationales des télévisions panafricaines, ce jour-là Brazzaville sera la capitale africaine de la presse », a indiqué A. Wayi.
Comme d’habitude, cette année ce sont les mêmes catégories qui reviennent. Ainsi, pour cette édition, on a dans la Presse écrite le Trophée du meilleur éditorial qui est attribué à Albert Minadzoukouta, directeur de publication de la Semaine Africaine. Celui du meilleur caricaturiste à Raymond Malonga dit Ray’M, directeur de publication de l’hebdomadaire Sel Piment, journal satirique.
Le Trophée de la meilleure chronique est revenu au journal le Patriote grâce à La Parabole d’éléphant. Enfin, les Dépêches de Brazzaville a été sacré meilleur journal.
Dans cette catégorie, le jury n’a pas attribué le Trophée du meilleur article.
Dans la catégorie Radiodiffusion, le jury n’a pas attribué les prix du meilleur éditorial et du meilleur reportage. Par contre Samedi na Brazza a raflé le prix de meilleure émission grand public.
Adrienne Gogo Koubaka a reçu le prix de la meilleure animatrice de programmes. Fleure Ntodo a été distinguée pour la seconde fois meilleure présentatrice du journal en Kituba après l’édition de 2014 tandis que Salem Moungalla est le meilleur présentateur en Lingala.
Tous sont de Radio Congo, la chaîne nationale.
Malheureusement, le jury n’a pas attribué le prix du meilleur présentateur des journaux en français dans cette catégorie.
En audiovisuel, le constat est presque similaire à celui de la radiodiffusion. Le jury n’a pas aussi attribué le prix du meilleur éditorial. Deux journalistes-reporter se sont vu décernés le prix du meilleur reportage. Il s’agit de Marie-Paule Nganga de Vox Tv pour avoir réalisé le reportage de l’installation des deux directeurs centraux aux douanes. Peguy Ossié de télé Pointe-Noire pour le reportage de l’exploitation de l’or à Kellé, dans la Cuvette ouest.
Le prix de la meilleure chronique n’étant pas attribué, celui de l’émission grand public a été attribué à deux présentateurs : Maixent Foukou Makaya de Vox Tv avec l’émission Grand débat et Cocktail Matinal de télé Pointe-Noire décerné à Zita Ngolo.
Dans la catégorie de meilleur présentateur de journal en Kituba, le prix a été attribué à Ben Gomo-Gomo de télé Congo. En Lingala c’est Vita Silou de Drtv International qui l’a mérité. Enfin, en Français le Trophée a été remporté par Messila Nzouzi de télé Congo.
Rappelons que Les Oscars de la presse qui deviennent à partir de cette édition Les Trophées des médias congolais existe depuis 1996. Le concept a pour fondement la consécration chaque année des professionnels des médias par la qualité de leurs œuvres et actions. La dernière édition remonte à 2015 et on les appelait les Oscars de la presse.
Rendez-vous est pris pour l’année prochaine avec la 17è édition.
Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville
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MPOX : Era Congo, filiale de Widlife Works Carbon, organise la riposte à Maï-Ndombe
La RDC fait face à une recrudescence préoccupante des cas et des décès liés au Monkey Pox (Mpox), cette maladie zoonotique transmise par des contacts étroits entre les animaux et les humains, en particulier par les primates et les rongeurs, dans les zones où les interactions entre ces deux espèces sont fréquentes, notamment lors des activités liées à la chasse et a l’élevage.
Connue sous le nom de variole simienne, la montée en flèche des cas de contamination était consécutive, entre autres, à l’état des infrastructures sanitaires souvent dépourvues des équipements adéquats et aussi à la prévalence des contacts étroits entre humains et animaux porteurs du virus.
Parmi les provinces touchées, le Maï-Ndombe, une des province forestières de la RDC et bénéficiaire du projet juridictionnelle de la REDD+. Ce projet porteur d’espoir pour le développement de ce coin de la RDC implémenté par la société ERA CONO filiale de WIDEIFE WORKS CARBON, depuis 2009, à travers le partage de son bénéfice lié à la vente du crédit carbone forestier, apporte son soutien dans la lutte contre cette épidémie, en collaboration avec le ministère provincial de la Santé.
La société est venue en appui, au chef- lieu, pendant plus d’une année avec un lot important des médicaments et aussi dans les postes de sante situés dans la concession. Faisant face aux défis lié à la couverture géographique, à la distribution des médicaments et surtout au traitement, dans le strict respect de la chaine de froid, il a fallu compter sur l’ingéniosité des acteurs de terrain et bien expérimenté pour la cause. Les cliniques mobiles étaient organisées afin de sauver des vies. A ces actions de terrain se sont jointes aussi les campagnes de sensibilisation pour accélérer la réponse à l’épidémie et briser la chaine dans toute la concession et aussi dans la zone du projet.
Dans cette mobilisation de la lutte contre le Mpox, la prise en charge du personnel soignant est aussi assurée.
Pour rappel, la société ERA-CONGO, filiale de Widelife Works Carbon, a toujours apporté son soutien dans la lutte contre les épidémies qui surgissent dans la province. Le cas de la lutte contre la rougeole période, pendant laquelle la société avait procédé aux mêmes types d’actions salvatrices en faveur des communautés locales et populations autochtones pygmées.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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