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Jeanine Mabunda : plus que des mots, il faut des actes !

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Élue présidente de la chambre basse du Parlement congolais,
Jeanine Mabunda Lioko a promis de travailler en synergie avec tous les élus. ” Le but est de faire jouer profondément à l’Assemblée nationale son rôle de vecteur de la démocratie et planificatrice du progrès social,” a-t-elle déclaré après son vote à la présidence de l’Assemblée nationale.

Déjà lors de son discours de campagne, elle avait aussi promis d’être à proximité et à l’écoute du peuple. Un discours déjà entendu chez Évariste Boshab et Aubin Minaku, ses prédécesseurs. Bref, rien de nouveau sous le soleil de Kinshasa.

Cependant, le souci majeur de toute la population congolaise reste le même au fil des années: être entendu par ses propres dirigeants.

Nos populations ne cherchent qu’à faire entendre leurs voix, exposer leurs problèmes, leurs difficultés, leurs train-train quotidien.

Mais c’est effectivement là le nœud du problème avec la large majorité des dirigeants de notre pays.

Si Mobutu avait ses consultations populaires et Kabila le père, ses matinées politiques, Joseph Kabila lui, s’était blotti dans sa boule de cristal, loin des tumultes et des tintamarres de la population congolaise, ne recevant les plaintes et les doléances de son peuple qu’à travers de collaborateurs. Ces derniers très éloignés, eux-mêmes, des réalités locales qu’ils scrutent à partir des vitres fumées de leurs jeeps full option.

Plus qu’écouter, il faut agir

Si Jeanine Mabunda se met réellement à l’écoute de ses compatriotes, elle réussirait. Sinon, elle va tout aussi subir les critiques acerbes infligées aux membres de sa famille politique dont la gestion de la Res publica a causé des traumatismes dans la population. “Elle serait ainsi cet homme d’Etat – pour le coup, femme d’Etat- par qui se serait opérée la nécessaire révolution -copernicienne- dans les mœurs politiques zaïro-congolaises!”, estime un cadre de CACH.

Les Congolais souffrent depuis son indépendance de la rareté ou bien de l’absence des hommes d’État capable de les écouter. Des hommes d’État capables de recevoir leurs plaintes, leurs doléances, … Bref, des hommes d’État qui leur tendent au moins leurs oreilles.

Ils ont l’impression d’être dupés par le Léviathan dans le contrat social.
Et pourtant, les discours et les promesses mieilleuses ne manquent pas.

Le Congolais en est tellement saturé que lui promettre s’apparente désormais à l’injurier.

Au delà des promesses…

S’il n’y avait que les promesses pour développer les nations, la RDC aurait coiffé le Japon au poteau. Le Zaïre de Mobutu en avait des tonnes et des tonnes en stock.

Boris Ieltsine n’avait pas tort de dire: pour juger un homme politique, il suffit de comparer ses paroles à ses actes.

Une remontée chronologique durant les élections de 2006 et 2011, l’opinion se rappelle des ” Papa social”, “des avocats du peuple”, ” la bouche du peuple” qui aussitôt élus, se transformaient en ” le social, c’est moi”, ” je suis ma propre bouche,” etc.

Ils sont devenus les avocats de leurs propres causes. Ils sont prêts à se battre pour les émoluments, Jeeps, etc. et préfèrent plaider en pro domo !

Parler de l’accord de Mbudi ou de la réduction de train de vie des institutions étaient devenus une insulte aux élus.

Certains sont prêts, pour leurs intérêts, à sortir le code colonial pour défendre leurs ventres.
Le peuple est le laissé pour compte dans ces débats hautement égocentriques. On se souviendra de lui à l’approche de nouveaux scrutins.

Il appartient donc à Jeanine Mabunda, loin des contraintes des partis et regroupements, de se démarquer.

Qu’elle devienne l’image de ce changement voulu et soutenu par l’ensemble de la population. Elle fera vite oublier sa candidature unique à ce poste.

Si la parité a été louée à la suite de cette élection, elle doit prouver au monde qu’elle en a plus dans sa tête qu’ailleurs. Question de ne pas susciter des élans sexistes et convaincre la population que la femme sage battît sa maison.
Dans son cas, on parlera du pays.

TMB/ CONGOPROFOND.NET


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Présidentielle 2023 : Fatshi triomphe à Kisangani 

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Kisangani, la ville martyre de la province de la Tshopo, a vécu une ambiance sans pareil ce mercredi. Les Boyomais ont assiégé les abords de l’aéroport international de Bangoka et ont réservé un accueil exaltant au candidat Président numéro 20.

Noyé dans la foule, il était difficile pour Félix Tshisekedi de se frayer un chemin pour atteindre la Place de la Poste, lieu du meeting, au regard de la marée humaine qui avait envahi les installations aéroportuaires et les principales artères de la ville.

Chants, danses et slogans en l’honneur du candidat Président numéro 20 ont marqué ce moment historique, avant les échanges proprement dits dans cet espace où l’attendait une foule immense depuis les premières heures de la journée.

Sur place, Félix Tshisekedi, visiblement très ému par cet accueil, est resté à l’écoute de ses hôtes. Jeunes et vieux ont ainsi fait part à leur Président, de leurs différentes préoccupations. Le candidat numéro 20 s’est montré rassurant et convaincant.

« Ceux qui ont spolié une partie de terre de la commune urbano-rurale de Lubunga seront interpellés », a notamment indiqué Félix Tshisekedi. Aux femmes des militaires, il a annoncé l’amélioration de la solde de leurs époux avec la loi de programmation militaire déjà promulguée.

Dans cette forte communion, les Boyomais ont clairement fait leur choix : consolider les acquis, le 20 décembre prochain, en votant le candidat Président de la République numéro 20.


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