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Congo/Brazza : le conseil consultatif de la société civile appelle les parties prenantes à travailler en réseau

Le secrétaire permanent du conseil consultatif de la société civile et des ONG, Cephas Germain Ewangui, entend booster les choses au sein de l’Institution dont il a la charge. Il appelle les organisations de la société civile à travailler en réseau pour plus d’efficacité.
Cette initiative a été mise sur pied lors de la journée d’information et de sensibilisation des parties prenantes organisée le 19 juillet 2019 à Brazzaville. Il s’agit de travailler en réseau comme au Rwanda où la société civile est structurée et travaille de la sorte pour mieux échanger et partager les informations. S’inspirant ainsi du modèle rwandais, le conseil consultatif de la société civile voudrait l’expérimenter au Congo après un séjour de travail de sa délégation dans le pays de mille collines conduite par son secrétaire permanent.
Travailler en réseau rendra la société civile compétente et bénéficiera de plus de crédibilité des pouvoirs publics. Pour y parvenir, les participants ont suivi deux exposés portant sur le partage d’expérience de quelques ONG sur la gestion de leurs organes et du financement des projets par les partenaires.
Ils ont échangé sur le réseautage tout en indiquant les avantages que cela apporte dans le fonctionnement. Il y a eu l’Union africaine des ONG de développement (UAOD) et du Programme concerté pluri acteur (PCPA) qui sont montés sur la tribune pour édifier l’auditoire.
Cephas Germain Ewangui a présenté l’institution qu’il préside aux ONG invitées à cette messe qui avait une portée majeure. Il a tenu à briser la méfiance qui semblait gagner certains esprits comme quoi cela ne changerait en rien la donne actuelle car, il n’y a aucune loi au Congo sur la société civile.
Pour rassurer l’assistance, Ewangui a rappelé le contexte de la mise en place de cet organe en reprenant les propos du chef de l’Etat qui invitait la société civile <<à plus de concertation par des propositions pertinentes en mesure d’impulser la prise en charge et la résolution des préoccupations auxquelles le Congo se trouve confronté>>.
Il exhortait à cet effet la société civile à << se joindre aux efforts de conscientisation et de réaménagement moral des compatriotes, notamment des jeunes et femmes, en cette étape délicate de notre marche vers le développement>>.
Ewangui a poursuivi ses propos en soulignant que << en vue de structurer des réponses pratiques non seulement aux préoccupations ainsi exprimées par la haute autorité de l’État, mais aussi aux impératifs liés au renforcement des capacités techniques, managériales, organisationnelles pour être bien au diapason des enjeux d’aujourd’hui et de demain, l’institution que je préside a mis au point, avec le concours des uns et des autres ici, un plan d’action stratégique devant couvrir la période allant de 2019-2020>>.
Ce plan prend compte les actions visant la vulgarisation des textes instituant l’organe, l’élaboration d’un code de bonne conduite et d’éthique ainsi que la création d’une banque de données pour les organisations de la société civile et des ONG, l’évaluation et le renforcement des capacités d’expertise et d’intervention, l’appui aux différentes plateformes et de la sensibilisation de tous les acteurs à l’appropriation, à toutes fins utiles, du Programme national de développement (PND) 2019-2022 et les Objectifs du développement durable (ODD).
L’orateur a rassuré l’auditoire du combat à mener pour que le pays ait une loi de la société civile et des ONG tout en attirant leur attention sur les conséquences qu’elle pourrait avoir car, dit-il, elle est un couteau à double tranchant.
Aussi, promet-il la construction d’une maison de la société civile à Brazzaville dans les prochains mois.
Il a clôturé cette journée d’information et de sensibilisation par une félicitation à l’endroit des ONG de la société civile ayant répondu présents à ces assises. Il a émis le souhait de travailler ensemble afin de bannir et de vaincre la méfiance pouvant entraver la vision qu’ils ont pour une société civile totalement responsable.
Achille Schillains, CONGO PROFOND.NET/ Correspondant à Brazzaville
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Tribunal pour enfants Kinshasa/Kinkole : Florence Ngalula, la nouvelle présidente, a prêté serment

C’est au cours d’une cérémonie publique, présidée par ses pairs, ce vendredi 22 septembre, que Florence Ngalula a été investie comme nouvelle présidente de la juridiction spécialisée pour enfants Kinshasa/Kinkole.
La cérémonie de prestation de serment qui s’est déroulée sous forme d’audience publique, a réuni les autorités communales, notamment le bourgmestre de la commune de N’Djili, mais aussi le corps administratif de ladite juridiction, des magistrats, des membres de la famille biologique de la nouvelle présidente sans oublier les enfants mineurs, principaux acteurs de cette juridiction.
Magistrate dans la juridiction pour enfant depuis près de 10 ans, cette dame expérimentée et vouée aux questions d’enfants a juré de faire appliquer la loi et rien que la loi durant son mandat. « Nous marcheront sous la trace de la loi, nous ne dirons que la loi tout en respectant la constitution de notre pays», a-t-elle martelé au cours de son allocution.
Il convient de souligner que c’est pour la première qu’une femme soit nommée à la tête de cette juridiction.
Face aux défis énormes liés à cette juridiction la présidente est appelée à, non seulement faire mieux, mais aussi faire plus que ses prédécesseurs masculins. « Nous espérons comme étant une maman , elle fera de son mieux pour améliorer la situation des enfants en situation difficile ou encore des enfants en conflit avec la loi», a témoigné l’assistante sociale Marie Fuampa.
Il sied de savoir que Le Tribunal Pour Enfants (TPE) est une juridiction spécialement dédiée aux mineurs ayant commis des actes en violation de la loi.
Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET
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