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Congo-Brazza/Clément Mouamba, un pilier indispensable dans la conduite de l’action gouvernementale

La tâche confiée au premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba paraît rude aux yeux du commun de mortel. Grâce à son expérience professionnelle et son amour affermi pour le travail, le premier ministre ne ménage aucun effort pour mener à bien la machine gouvernementale malgré les dossiers, la cadence du travail, l’intensité du travail, la pluralité des dossiers ainsi que de leur maîtrise qui pèsent sur son action.
Les réunions interministérielles
Ces réunions sont convoquées une fois la quinzaine pour faire le point des activités de tous les ministères. Au cours de cette session de la Primature, on retient les points essentiels à soumettre au prochain conseil des ministres présidés par le chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso. Ces réunions aussi permettent au premier ministre de contrôler les activités de chaque ministère et donner des orientations sur la bonne marche de l’action gouvernementale.
La cadence du travail
Le rythme de travail à la Primature est sans répit. Le travail au quotidien portant sur l’examen et le traitement des dossiers, nécessite une coordination efficace de la part du premier ministre qui a intérêt de garder un cap dans le maintien et la gestion des autres ministères. Face aux urgences, il faut y aller avec une cadence pas trop saccadée pour que l’équilibre soit entretenu au sein de la structure. La Primature étant la dernière destination des dossiers venant des départements ministériels, confère au chef du gouvernement le rôle de suivi et d’évaluation de l’équipe gouvernementale. Car chaque ministère doit lui rendre compte de l’exécution des tâches spécifiques qui lui sont dévolues.
L’intensité du travail
Le premier ministre coordonne toutes les activités des différents ministères en veillant sur la feuille de route prescrite au gouvernement par le président de la République, Denis Sassou-N’Guesso. Cela nécessite plus de disponibilité, d’esprit d’ouverture et de management des hommes pour normaliser les rapports entre les membres de l’équipe gouvernementale pour un meilleur rendement. C’est alors que les dossiers soumis à l’examen lors des différents conseils de cabinets, sont au finish des textes qui matérialisent la volonté du président de la République, soutenu par le gouvernement, de faciliter la mise en œuvre de la Marche vers le développement.
La pluralité des dossiers
Au regard du nombre de ministres qui composent l’équipe gouvernementale, trente-six ministres au total, l’intensité du travail est immense et avérée. Cela nécessite plus d’attention, de rapidité, de rigueur et de sérieux dans le traitement des dossiers aussi de l’intérêt à consacrer à chaque ministère par rapport à la multitude des dossiers à traiter. Ceci suppose une diligence dans le traitement des dossiers soumis à son approbation pour rendre plus fluide le travail de l’équipe gouvernementale. Le traitement des dossiers se fait urgemment en tenant compte du délai de leur exploitation.
La maîtrise de dossiers
Dans cette tâche du chef du gouvernement, il est éclairé par son expérience professionnelle et politique cumulée. Ce qui se résume à la coordination de l’action du gouvernement qui lui a été confiée par le président de la République. Le premier ministre a une parfaite maîtrise des dossiers liés par exemple au foncier, avec notamment l’occupation anarchique des terres et le non respect des lois foncières, des freins à l’investissement public ou privé, mais également des facteurs de désordre et de menace à la paix. Grâce à ses diligences, des avancements sont constatés dans chacun des secteurs. Aujourd’hui, le Congo a des textes de statistique, qui ont pour objet de doter les pouvoirs publics d’un outil statistique fiable susceptible de faciliter la prise de décisions cohérentes et efficaces en matière économique. Des lois fixant les conditions d’études et d’évaluation des projets d’investissements publics, mécanismes d’autant plus importants en ces temps d’amenuisement des recettes budgétaires. Le gouvernement est entrain de s’atteler dans la mise en œuvre effective du Plan national de développement (PND) 2018-2022. Ce PND permettra de sortir le Congo du marasme économique dans lequel il se trouve. Sur instruction du chef de l’Etat, il est conduit des mains de maître par chef de gouvernement, Clément Mouamba. Un plan qu’il doit réaliser dans un contexte de crise économique que traverse le Congo. Le dynamisme de Clément Mouamba à la tête du gouvernement va certainement amener le Congo à la signature des accords financiers avec les institutions de Bretton Wood et auprès d’autres partenaires internationaux.
Le chef de l’Etat est le seul à pouvoir nommer une personne à des hautes fonctions de la République. Autrement dit, il sait qui mettre à la place qu’il faut. Par le choix porté sur Clément Mouamba, Denis Sassou-N’Guesso avait jugé utile de placer à la tête du gouvernement un technocrate pouvant conduire à bon port l’équipe gouvernementale de la Nouvelle république autour du programme de société la Marche vers le développement. En cette période de crise, il est celui vers qui les yeux des Congolais sont tournés dans l’aboutissement des négociations avec le Fonds Monétaire International.
Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville
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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.
« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.
Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.
Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.
Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.
“Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.
Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.
Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.
En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.
“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.
Dorcas Mwavita