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Championnat national de Kickboxing : Vipère Mbayo et Josué Kibiki conservent leurs ceintures

La deuxième édition du championnat de Kick-boxing a vécu ce samedi 24 juillet à l’espace culturel YMCA dans la commune de Kalamu. Malgré le huis clos à cause de la pandémie de Covid-19, le spectacle était au rendez-vous et les deux détenteurs des titres, « Vipère » Mbayo et Josué Kibiki ont conservé leurs ceintures nationales.
Trois combats étaient au rendez-vous au delà des combats dits d’enlever des rideaux. Au premier rendez-vous, victoire de Kabwa dit « ABC » après l’abandon au 3e round de son adversaire Nawezi, dans la catégorie de moyen ( -75kg ).
Dans la catégorie des Légers, dans un combat de 5 rounds de 2 minutes chacun, Francis Mbayo Kibambe dit « Vipère » ( Tigre Force/Club) s’est imposé aux points à l’unanimité des juges devant Kabuanda Boraka Josua (Tigre Full Force/Club), soit 147 contre 138.
Le dernier combat dans la catégorie des Supers Légers a vu Kibiki Théodore Josué (Tigre Force/Club) conserver son titre face à Miché Mboma « Imbattable » (Africa Force/Club) soit
146 contre 137 points.
« C’est une grande satisfaction. Les combats se sont déroulés sans accidents et les athlètes ont été à la hauteur, également le corps arbitral. Malgré que les combats ont été à huis clos, mais l’ambiance a été vraiment au zénith. C’est vraiment une réussite, surtout nos sponsors ont été pour quelque chose. Je profite de l’occasion pour remercier nos sponsors : Winner Loto, Rcfa, Bracongo, Africell. Sans leurs participations, ces combats n’auront pas eu lieu », a dit le président de la fédération de Kickboxing, Bavon Bamana.
Notons que les détenteurs des ceintures vont les remettre en jeu dans trois ou quatre mois. La fédération qui gère plusieurs disciplines annonce également l’organisation des combats de boxe arabe, d’abord sur le plan national puis viendra un tournoi international à Kinshasa.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Jean Bakomito Gambu : le règne de l’improvisation, des promesses creuses et de l’immobilisme déguisé au Haut-Uele

Depuis son accession au gouvernorat, Jean Bakomito Gambu a érigé l’art de la procrastination en mode de gouvernance. Son bilan ? Une litanie de discours grandiloquents, des promesses aussi vides que son agenda de réalisations, et une province du Haut-Uélé qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans le marasme.
Quand le Gouvernorat se réduit à une « machine à paroles » et à des nominations clientélistes, le peuple trinque. À quand le réveil du peuple de Haut-Uélé pour mettre fin à ce Ministère de la parole, de ce Gouvernorat sans gouvernance ? Jean Bakomito, avocat de profession, a visiblement confondu son rôle avec celui d’un ministre itinérant de la communication. Il parle, annonce, promet, claironne… mais ne fait rien.
Le peuple du Haut-Uélé attend toujours ne serait-ce qu’une seule réalisation tangible pouvant rivaliser avec celles de l’ère Christophe Baseane Nangaa. Les routes ? Délabrées. Les hôpitaux ? Sous-équipés. Les écoles ? Délabrées. L’agriculture ? Abandonnée. L’emploi des jeunes ? Un mirage. Pour vous faire une idée de l’immobilisme actuel, il faut remonter à l’époque de feu Jean-Pierre Lola Kisanga d’heureuse mémoire.
Jean Bakomito Gambu est une grande illusion avec sa machine à promesses. Pendant tout ce temps passé à la tête de la province, le « gouverneur » multiplie les réunions stériles, les inaugurations fantômes et les déclarations tonitruantes qui ne débouchent sur rien. Son équipe ? Une brochette de nommés politiques, choisis non pour leurs compétences, mais pour satisfaire des alliés ainsi que leur loyauté aveugle.
Résultat : une administration pléthorique, inefficace, et une gabegie qui grève l’avenir de la province du Haut-Uélé. À chaque déplacement, c’est la même comédie : des annonces mirifiques, des engagements solennels… vite oubliés une fois les caméras éteintes. On nous parle de projets structurants, mais où sont-ils ? Où sont ces usines, ces infrastructures, ces investissements censés sortir le Haut-Uélé de la léthargie ?
Pire, les rares chantiers entamés traînent en longueur, comme si le temps n’avait aucune importance pour ce gouvernorat. Pendant ce temps, les populations endurent. Les paysans voient leurs récoltes pourrir faute de routes praticables. Les malades meurent dans des centres de santé sans médicaments. Les jeunes diplômés errent dans les rues, sans espoir d’embauche.
La question n’est plus de savoir si Jean Bakomito Gambu peut redresser la province, mais combien de temps le Haut-Uélé devra encore souffrir avant d’être libéré de cette gouvernance erratique. Ses soutiens, hier encore bruyants, murmurent désormais leurs critiques, honteux de l’échec qu’ils ont contribué à installer. Le constat est sans appel : sous Jean Bakomito Gambu , le Haut-Uélé régresse.
Les problèmes s’accumulent, les solutions brillent par leur absence. Et pendant que le gouverneur joue les illusionnistes, le désespoir gagne du terrain. 2028 paraît à ce stade une échéance trop lointaine pour un peuple abandonné. Il est temps de dire les choses clairement : le Haut-Uélé mérite mieux qu’un bateleur politique. Il mérite des actes, pas des mots. Avant qu’il ne soit trop tard.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR