Connect with us

À la Une

Championnat du monde WBC : Ilunga Makabu prêt pour terrasser le Polonais Michal Cieska ce 31 janvier à Kinshasa

Published

on

Le combat du championnat du monde de la WBC tant attendu à Kinshasa entre le Congolais champion du monde, Ilunga Makabu, et le Polonais Michal Cieska, dans la catégorie des lourd-legers, est confirmé pour ce vendredi 31 janvier à Kinshasa. Cette annonce a eu lieu ce 23 janvier 2019 au cours d’une conférence de presse tenue par le président de la fédération congolaise de boxe, Ferdinand Ilunga Luyoyo, et les membres de son comité au restaurant El Africano dans la commune de la Gombe.

Alors que les amoureux du nobl’art s’inquiétaient sur la tenue de ce grand combat placé sous le haut patronage du président de la République, Félix Tshisekedi, le président de la fédération congolaise de boxe a rassuré le monde sportif de l’organisation de ce combat international, 42 ans après celui organisé par le feu président Mobutu entre Mohamed Ali et Georges Foreman.

« On a mis tous les moyens pour que Junior Makabu puisse se préparer correctement en Roumanie. Dès demain, vendredi, il va rejoindre Kinshasa. Il est en forme et prêt pour affronter son adversaire. Le gouvernement a pris l’engagement d’organiser ce championnat du monde et nous avons aussi eu l’aval de la fédération internationale. Le gouvernement ne nous a pas laissé. Il pris ses engagements. Nous faisons foi aux autorités et je vous confirme de la tenue de ce combat le 31 janvier », a expliqué, Ferdinand Luyoyo.

Notons que le lieu du combat sera connu à l’issue d’une grande réunion de la fédération et alliés qui sera organisée ce jeudi.

D’ores et déjà, les Congolais sont appelés à venir nombreux soutenir leur champion afin que sa ceinture de champion du monde reste au pays.

Signalons par ailleurs que Junior Ilunga Makabu (31 ans) Makabu conserve jusqu’à présent le titre du champion du monde WBC Silver, après avoir battu le Russe Dmitry Kudryashov, en juin 2019 au KRK Ouralets de Iekaterinbourg, dans l’Oural, en Russie.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

À la Une

Kinshasa perd une plume d’or : Sénado alias « Général Bowane » s’en est allé

Published

on

Kinshasa pleure l’un de ses enfants prodiges. Sénado Mananasi, connu encore sous le nom de « Général Bowane », s’est éteint, emportant avec lui un pan discret mais fondamental de l’histoire musicale congolaise. Auteur, compositeur, parolier de l’ombre, il était pourtant la source lumineuse derrière des tubes devenus cultes dans les années 80 et 90.

Natif de Kingasani, dans le district populaire de la Tshangu, Sénado a été bercé dès l’enfance par l’effervescence musicale de Kinshasa. Vers le milieu des années 1980, il entre dans les orchestres Balafon et Select Musica de Malembe Chant, où sa voix suave et son sens inné de la mélodie le rendent vite incontournable.

Mais c’est surtout par la plume que le Général Bowane se distingue. Il signe en effet « Sai Sai », chanson mythique interprétée par Papa Wemba, devenue un succès planétaire. Un titre qui a traversé les frontières du Congo pour résonner jusqu’en Europe et dans les diasporas africaines. Peu savent que derrière cette pépite, se cachait ce parolier modeste, attaché à sa Tshangu natale.

Sénado a également prêté son talent à de nombreuses formations musicales de Kinshasa. Plusieurs chansons interprétées par le clan Wenge Musica portent sa signature, preuve de son ancrage profond dans la sève artistique qui a nourri une génération entière. Les archives officieuses de la musique congolaise regorgent de ces refrains populaires dont il fut l’architecte discret.

Par ailleurs, il était le grand frère de Chai Ngenge, ancien membre éminent du groupe Wenge BCBG de JB Mpiana. Une fratrie musicale donc, dont l’influence s’étend sur plusieurs décennies de rumba, de ndombolo et de toutes les hybridations qui ont fait la renommée du « son kinois ».

L’annonce de sa mort a suscité une vive émotion parmi les mélomanes, les artistes, et ceux qui, dans l’ombre comme lui, œuvrent à l’immortalité de la culture congolaise. Les hommages affluent, mais nombreux sont ceux qui regrettent que Sénado n’ait jamais reçu de reconnaissance à la mesure de son apport. Comme tant d’autres génies silencieux de la scène congolaise, il s’en va sans disques d’or, mais avec l’or des cœurs.

Son parcours rappelle cruellement combien la mémoire musicale congolaise est souvent injuste avec ses bâtisseurs. Le Général Bowane n’était pas une figure de paille : il était un passeur d’émotion, un faiseur de classiques, un pilier invisible d’une époque d’or.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Spread the love
Continue Reading