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« C’était mon dernier match » : L’entraîneur de l’AS Vclub démissionne après la défaite

L’AS Vclub a subi une défaite de 2-0 contre une équipe sud-africaine lors du 2e tour de la Coupe de la Confédération Africaine, un match qui pourrait marquer la fin d’une ère pour l’entraîneur de l’équipe.
Après le coup de sifflet final, l’entraîneur a exprimé sa profonde déception et a annoncé sa décision de démissionner. « Pour moi, c’était mon dernier match. En tant qu’entraîneur professionnel, je ne peux pas continuer dans de telles conditions », a-t-il déclaré, visiblement affecté par la situation de l’équipe.
L’entraîneur a souligné les défis auxquels il a été confronté : « Nous sommes arrivés moins de 24 heures avant le match, avec l’absence de 4 ou 5 joueurs titulaires à cause de problèmes de passeports. Cela a rendu la tâche extrêmement difficile. »
Malgré cette défaite, il a tenu à transmettre ses vœux les plus sincères à l’équipe : « Je souhaite le meilleur à mon équipe ! » Cette déclaration témoigne de son engagement envers les joueurs et de son désir de les voir réussir dans le futur.
L’AS Vclub devra maintenant se reconstruire après cette défaite décevante et réfléchir à la direction à prendre pour les prochaines compétitions. La communauté du football congolais attend avec impatience de voir qui sera choisi pour remplacer cet entraîneur marocain .
Désiré Rex Owamba/CONGOPROFOND.NET
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L’Ukraine riposte à la propagande russe en Afrique : “Nous construisons un monde fondé sur la vérité et le respect”

Face à la montée des campagnes de désinformation orchestrées par la Russie sur le continent africain, l’Ambassade d’Ukraine en RDC dénonce avec fermeté les tentatives de manipulation visant à ternir son image et à semer la confusion. Dans un communiqué officiel parvenu à la rédaction de CONGOPROFOND.NET, elle réaffirme son engagement pour un partenariat sincère et équitable avec les peuples africains, fondé sur la vérité, la coopération et le respect mutuel.
Ci-dessous l’intégralité de la Communication de Vasyl Hamianin, ambassadeur de l’Ukraine en RDC
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
À travers le continent africain, les campagnes de désinformation russes se multiplient, visant à discréditer les représentations diplomatiques de l’Ukraine. Elles reposent sur la falsification de faits, la calomnie et la diffusion de narratifs anti-ukrainiens, souvent relayés par des médias et journalistes africains sous influence. Ces manipulations exploitent les thèmes les plus sensibles : guerre, violence et déstabilisation.
L’Ukraine rejette fermement les accusations infondées de coopération avec des groupes terroristes en Afrique. Aucune preuve documentée ne les étaye, et aucune organisation régionale ou internationale (ONU, INTERPOL, OSCE, UA, CEDEAO) n’a ouvert d’enquête à ce sujet.
En revanche, les rapports de l’ONU, d’Amnesty International, de Human Rights Watch et du CSIS confirment l’implication de la Russie dans des crimes armés et la présence de mercenaires russes en Afrique, souvent au détriment des populations civiles. De nombreux citoyens africains sont contraints de signer des contrats militaires avec les forces russes, sous menace de déportation ou d’incarcération, ou bien recrutés pour travailler dans des entreprises du secteur de la défense, comme le tristement célèbre « Alabuga Start », où ils vivent dans des conditions proches de l’esclavage.
L’ouverture de nouvelles ambassades ukrainiennes en Afrique vise à renforcer des relations égalitaires fondées sur le respect mutuel, l’assistance et le développement commun, comme le démontre notamment l’initiative « Grain from Ukraine ». L’Ukraine œuvre avec les peuples africains à relever les défis globaux : faim, épidémies, guerres d’agression, violences et intolérance.
Contrairement aux agresseurs russes, l’Ukraine construit un monde meilleur et plus sûr pour ses enfants et les générations à venir.
Les médias restent toujours les bienvenus à l’Ambassade d’Ukraine en RDC, et l’équipe diplomatique reste ouverte au dialogue constructif, tout en demandant à s’abstenir de provocations ou d’attaques informationnelles contre la mission à Kinshasa.