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CENI : Denis Kadima en difficulté financière pour rémunérer les agents temporaires 

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Le président de la Commission électorale nationale independante (CENI), Denis Kadima Kazadi, se déclare bloqué financièrement pour payer son personnel et ce, au moment où les agents temporaires commis à l’opération d’inscription et d’enrôlement des électeurs dans la première aire opérationnelle, réclament leurs salaires après avoir rempli leur part du contrat.

Il s’est exprimé, il y a plus d’une semaine passée, au cours d’une émission télévisée sur la chaine ” Télé 50 “, où il répondait aux questions de notre confrère Jean-Marie Kasamba.

Pour Denis Kadima, le blocage que connait son Institution actuellement pour honorer ses engagements, résulte du non décaissement des fonds par le Gouvernement de la République.

A ce propos, il souligne que : ” le dernier décaissement que nous avons reçu, était pour le mois de septembre 2022 “.

Et d’ajouter : ” Depuis octobre 2022, nous n’avons pas reçu, non seulement les frais de fonctionnement, mais les frais des opérations et de rémunération “.

Pour le moment, par exemple, a-t-il aussi renchéri : ” les fonds que nous avons reçus pour le scrutin, nous les avons épuisés pour l’enrôlement des électeurs “.

A la même occasion, Denis Kadima, sans passer par le dos de la cuillère, a déclaré que la CENI est carrément en cessation de paiement et plusieurs activités sont en difficulté.

De leur côté, les agents qui ont travaillé à Kinshasa projettent des actions pour obtenir leur paiement. Une correspondance dont copie est parvenue à notre rédaction, annonce la marche en date du 16 mars prochain de tous les agents temporaires.

Il s’agit notamment, des membres de centres d’inscription (MCI), des CTT ( contrôleurs techniques territoriaux) et enfin des contrôleurs techniques provinciaux (CTpro).

En effet, cette marche pacifique a simplement pour objectif de contraindre Denis Kadima à résoudre leur situation. Ils réclament leur salaire du deuxième mois c.à.d la période de prolongation allant du 24 janvier au 17 fevrier, ainsi que le paiement de la période de récupération et du contentieux, allant du 18 au 26 février 2023.

Réagissant sur les réseaux sociaux à la vidéo de Denis Kadima, un membre du centre d’inscription a déclaré ce qui suit : ” Nous ne sommes pas vos esclaves, vous allez chercher une solution ! “.

A en croire le Président de la centrale électorale, c’est le Gouvernement qui doit débloquer la situation.

Il y a donc lieu de considérer que la pression des agents temporaires pourrait aussi l’aider à obtenir gain de cause, de la part du Gouvernement.

Bref, face à cette situation qui risque de mettre en mal le processus électoral, le Gouvernement doit s’atteler pour répondre aux attentes et de la CENI et des M.C.I.

Jules KISEMA/ CONGOPROFOND.NET


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Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa

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Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.

Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.

Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.

Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.

Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.

Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.

Elyane Mukuna/Congoprofond.net


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