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CENI : A quoi joue Christophe Mboso ?

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L’Assemblée nationale avait accordé un délai supplémentaire de 72 heures aux confessions religieuses courant de samedi 14 au mardi 17 aout 2021.
Les responsables catholiques demandent la prolongation de ce délai après l’avoir laissé s’écouler. C’est à croire que notre pays est soumis au rythme et au bon vouloir de la CENCO.

Christophe Mboso qui est lui-même un fervent catholique est en train d’accorder un droit de véto à la CENCO, encourager cette dernière à bloquer le processus de désignation du président de la CENI et organiser ainsi le glissement. Sinon, comment comprendre que ce processus va de report en report ? Et pourtant, les responsables catholiques et protestants ont montré leur manque de considération en rejetant et boycottant la Commission mixte paritaire qui est pourtant l’émanation de l’Assemblée nationale, comme l’a écrit Mboso lui-même dans sa lettre à CENCO et ECC.

Déjà, la CENCO et l’ECC avait auparavant violé la charte des confessions religieuses en refusant d’aller au vote après le constat de manque de consensus.
Par son attitude, notre Parlement est en train de légitimer un groupe de 2 confessions, en rabaissant une plateforme de 6 confessions. De prétendre que les 2 sont les religions les plus populaires est une injustice et une humiliation aux millions des Congolais qui prient dans les 6 autres confessions religieuses. Sommes-nous moins importants devant Dieu que les catholiques et les protestants ?

C’est pourquoi, nous ne comprenons pas la timidité des 6 autres confessions religieuses devant tant d’humiliations vis-à-vis d’eux-mêmes, et ensuite du candidat qu’ils ont choisi. D’ailleurs, il nous revient que CENCO et ECC profitent de ces prolongations pour approcher au moins 2 des 6 chefs religieux pour qu’ils changent leur choix en se rangeant du côté des catholiques et des protestants.

Rafiki Hamuli

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Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

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Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).

Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.

La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.

Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

 

 

 

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