Actualité
CAN Féminine Maroc 2024 : La RDC bat la Guinée Équatoriale et file en phase finale !
 
																								
												
												
											Les Léopards dames de la RD Congo ont brisé la malédiction en validant leur ticket qualitatif à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN Maroc 2024), après la victoire de 2 buts à 1 devant la Guinée Équatoriale, ce mardi 05 décembre 2023, au stade des Martyrs de Kinshasa, en match retour du 2e et dernier tour des qualifications.
Dans ce match bouillant, les Nzalang national ont ouvert le score avant la mi-temps par l’entremise de Reina Pilar Obono Mansogo Ada. C’est au retour des vestiaires que les Congolaises ont égalisé grâce à Merveille Kanjinga (55e).
Le but de break et de victoire a porté la signature de Ruth Monique Kipoyi à la 75e minute de la partie pour le 2-1. Lors du match aller disputé jeudi dernier, à Malabo, les deux nations s’étaient séparées sur le score d’un but partout.
Grâce à ce succès qualificatif, la RDC rejoint l’Afrique du Sud (tenante du titre), l’Algérie, la Zambie, le Sénégal alors que le reste des équipes qualifiées seront connues à l’issue des matchs retours programmés ce même mardi soir.
Signalons que la dernière participation de la RDC à la phase finale de la CAN féminine, remonte à l’édition 2012 jouée en Guinée Équatoriale, et marquée par une élimination dès le premier tour de la compétition. Dans l’histoire de cette compétition, les filles congolaises vont compter désormais quatre participations au tournoi continental (1998, 2006, 2012, et 2024).
Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET
Politique
Course au perchoir de l’Assemblée nationale : Crispin Mbindule maintient sa candidature malgré le choix de l’USN sur Aimé Boji
 
														Au cœur d’un climat politique tendu, la plateforme présidentielle Union sacrée de la Nation (USN) est confrontée à une dissidence interne qui pourrait compromettre l’unité de la majorité. Alors que le député Aimé Buji Sangara avait été désigné par la direction de l’USN comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo (Nord‑Kivu) et membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), décide de maintenir sa propre candidature.
Une candidature divergente qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Pour rappel, Mbindule avait déposé officiellement sa candidature à ce poste le 24 octobre 2025, au secrétariat de l’USN. Il affirme que cette fonction « n’appartient à aucune province » et se présente comme un candidat de l’ensemble des députés nationaux.
Cette initiative vient remettre en cause la désignation d’Aimé Buji, ce qui expose l’USN à une possible fracture interne.
La pluralité des candidatures, douze au total déposées officiellement, souligne à quel point le processus de désignation est devenu un enjeu d’équilibre géopolitique au sein de la majorité. Le maintien de la candidature de Mbindule, malgré le choix officiel de l’Union sacrée, pose la question du respect de la discipline de plateforme et pourrait fragiliser la stabilité de la majorité au parlement.
Un langage de défiance
en affirmant sa volonté de « servir, non de régner », et en appelant à privilégier la compétence plutôt que l’appartenance territoriale, Mbindule a clairement affiché une posture de défi vis‑à‑vis sa hiérarchie politique.
Ce positionnement pourrait relancer des tensions latentes autour de la gestion du perchoir parlementaire et de la redistribution des responsabilités au sein de l’USN.
Enjeux pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant qu’autorité morale de l’USN, détient désormais la charge ultime de départager les candidats et de faire valider un choix unique.
Le scénario d’un vote divisé ou d’une contestation interne pourrait créer un précédent pour la gouvernance de la majorité présidentielle.
L’élection du président de l’Assemblée nationale constitue un moment charnière pour l’équilibre institutionnel en RDC. Elle ouvre la voie à l’installation d’un nouveau bureau de la chambre basse du parlement et conditionne la stabilité législative à venir.
Blaise Abita Etambe
