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Bukanga Lonzo : Matata Ponyo menace, à son tour, l’IGF !

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Le sénateur Matata Ponyo a dit se « réserver le droit de traduire l’IGF en justice pour « accusations mensongères et diffamations » dans le cadre des enquêtes ouvertes par celle-ci dans le dossier Bukanga Lonzo qu’il a qualifié d’une démarche « politique et politicienne ». 

La déclaration a été faite au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi 12 février 2021 à Kinshasa.

L’ancien PM Augustin Matata Ponyo a rejeté toute la responsabilité de l’échec du projet du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo. 

L’ancien premier ministre de la République a dit n’avoir détourné aucun dollar américain de ce projet. 

« À la lumière des éléments, il est évident que la démarche de l’IGF est plutôt politique et politicienne. Quant à moi, je peux affirmer que je n’ai détourné aucun dollar de ce projet et j’attends le meilleur inspecteur des finances pour démontrer le détournement d’un dollar américain de ce projet par le premier ministre Matata », a-t-il martelé. Il a insisté par ailleurs sur le fait que le projet du Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo, lancé en 2014 puis arrêté en 2017,  est « pertinent et devrait aider la RDC à réduire sensiblement l’importation des produits agricoles ».

Thierry Mfundu/CONGOPROFOND.NET

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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