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Musique

Bruxelles : Koffi Olomide attendu avec ferveur à l’ING Arena ce samedi 6 septembre

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Après 15 ans d’absence scénique à Bruxelles, le roi du Tchatcho signe son retour en force dans une salle mythique de 15 000 places avec sa muse et son égérie madame Cyndi Le Cœur, la voix diamantée de la musique Africaine. Mais de son orchestre le Quartier Latin International .

Ce samedi 6 septembre 2025, Bruxelles, va être comme l’épicentre à partir de l’Europe et au monde, d’un méga concert et historique de
de la rumba congolaise avec Koffi Olomide, icône de la musique africaine, investira l’ING Arena pour un concert événement après 15 ans d’absence. Entre retrouvailles avec ses fans, réconciliation historique et discographie riche et intemporelle, ce rendez-vous s’annonce monumental et épique.

Un événement pris comme havre de paix avec la présence de son collègue de l’orchestre Werrason Mère, la présence de plusieurs invités et la carte blanche aux anciens de Quartier Latin International sauf un selon un communiqué balancé récemment par le musicien sur les réseaux sociaux.

Le retour tant attendu d’un monument musical

*Antoine Christophe Agbepa Mumba, alias Koffi Olomide*, le légendaire roi du Tchatcho, s’apprête à enflammer la scène bruxelloise. Artiste aux multiples récompenses, poète des temps modernes, sa voix et ses vers ont traversé des générations.
L’homme qu’on surnomme *le Vieux Rambo*, comparé tour à tour à *Napoléon* revenant de l’île d’Elbe ou à *Mao Tsé-Toung* relançant sa révolution culturelle, entend marquer l’histoire de la scène bruxelloise.

Un événement musical à ne pas manquer

Le retour de *Koffi Olomide, le GOAT à l’ING Arena est bien plus qu’un concert. C’est un événement culturel majeur*, un pont entre passé glorieux et avenir artistique. Comme la voix de Stentor retentissant dans la Grèce antique, celle de Koffi résonnera dans tout Bruxelles. Les *100 jours du roi* s’ouvrent… et ce samedi, la Belgique dansera au rythme du Congo et de tout un continent.

Barca Horly Fibilulu Mpia

Actualité

Décès à Paris du guitariste « Ping-Pong », pilier historique de Viva La Musica de Papa Wemba

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La musique congolaise vient de perdre l’un de ses maîtres discrets, mais essentiels.

Tshimpanga Wetu, plus connu sous le nom de « Ping-Pong », l’un des guitaristes emblématiques de Viva La Musica, s’est éteint à Paris, selon plusieurs sources proches du milieu musical. Sa disparition marque la fin d’une époque et ravive le souvenir d’une génération d’artistes qui ont façonné la rumba moderne aux côtés du légendaire Papa Wemba.

Le rythme de l’âme Viva La Musica

Arrivé au sein de Viva La Musica à l’âge d’or du groupe, Ping-Pong s’est rapidement imposé comme un maître de la guitare rythmique, un orfèvre des arpèges limpides et syncopés qui donnaient à chaque morceau cette couleur si reconnaissable.

Sa touche subtile, presque murmurée, mais d’une précision redoutable, a accompagné certains des titres les plus marquants du répertoire : Bakwetu, Impression, Amour Fou, Chérie Alpha, sans oublier le mythique refrain “Kamusolo ka pingi ponga Kamusolo a yude”, devenu culte dans les concerts de Papa Wemba.

Ses riffs faisaient vibrer les salles de Kinshasa, Abidjan ou Paris, tout en définissant la trame sonore de Viva La Musica, ce laboratoire d’innovations musicales où sont passés les plus grands noms de la scène congolaise.

De Kinshasa à Paris, un parcours discret mais profond

Né à Kinshasa, Ping-Pong fait partie de cette génération de musiciens formés dans l’école exigeante des orchestres de quartier avant d’être repérés par Papa Wemba.

Artisan de l’ombre, il a accompagné les tournées internationales du groupe et participé à plusieurs enregistrements studios et concerts mémorables, dont certains diffusés sur les ondes européennes dans les années 80 et 90.

À Paris, où il s’était installé depuis plusieurs années, il continuait de collaborer ponctuellement avec d’anciens musiciens de Viva La Musica, tout en transmettant sa passion à de jeunes guitaristes congolais de la diaspora.

Une corde essentielle s’est tue

Avec sa disparition, c’est une part de l’âme rythmique de Viva La Musica qui s’éteint.

Ping-Pong, c’était la respiration du groupe, la régularité du battement de cœur derrière la voix de Papa Wemba”, confie un ancien compagnon de scène.

Son nom restera associé à cette génération d’instrumentistes qui ont su marier la tradition de la rumba congolaise à la modernité urbaine, en donnant à la guitare un rôle à la fois chantant et percussif.

Ses pairs et admirateurs lui rendent déjà hommage sur les réseaux sociaux, saluant un musicien “humble, fidèle et talentueux”, qui aura marqué les mémoires sans jamais chercher la lumière.

Hommage final

Ping-Pong rejoint ainsi son “chef” Papa Wemba et d’autres figures de cette grande école musicale congolaise.

À travers chaque accord de Bakwetu, chaque solo de Amour Fou, chaque pulsation de Kamusolo, résonnera désormais le souvenir de Tshimpanga Wetu, un artisan du groove éternel.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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