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Bismack Biyombo ( NBA) : « Les jeunes de Goma sont courageux, positifs et travaillent dur ! »

Sociétaire de la National Basketball Association (NBA), Bismack Biyombo Sumba, séjourne en ville de Goma depuis l’avant midi de ce jeudi 27 juillet 2023. Ce basketteur qui évolue aux États Unis d’Amérique dit rentrer dans la ville touristique, comme depuis dix ans, dans l’objectif d’apporter de l’espoir et son encouragement aux jeunes basketteurs qui vivent dans la partie Est de la RDC, malgré la situation sécuritaire qui y prévaut.
Le natif de Lubumbashi a visité le stadium Biyombo dont il est promoteur. Il en a profité pour suivre une série des matchs de basketball des équipes masculines et féminines de la ville de Goma.
« Notre mission a toujours été d’aider et de soutenir la jeunesse le plus possible. Nous profitons pour célébrer ces jeunes parce que c’est à eux qu’appartient le futur de ce pays et de ce monde. C’est pourquoi nous essayons de les rassembler et faire quelque chose pour eux. Les jeunes de Goma sont courageux, positifs et travaillent dur ! », a déclaré ce joueur de la NBA devant la presse.
Soulignons que depuis 2011, cette star de la NBA a initié son périple de Goma contre vents et marées. Cette même semaine, Bismack Biyombo compte se rendre à Bukavu dans la province du Sud-Kivu, dans le but de tenir la même activité, soit ce vendredi 28 juillet avant de terminer sa tournée à Lubumbashi, dans la province du Haut Katanga, le 30 juillet 2023.
Franck Kaky/CONGOPROFOND.NET
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA