Connect with us

Actualité

AUDA-NEPAD/AU-IBAR : du 9 au 12 novembre en Zanzibar, des journalistes africains à l’école du projet  » FishGov 2″

Published

on

 

A l’initiative de l’Agence de Développement du Nepad (AUDA-NEPAD), en collaboration avec  AU-IBAR (Bureau Interafricain des ressources animales de l’Union Africaine), une  session de formation s’ouvre dans la ville de Zanzibar en Tanzanie du 9au12novembre 2021. A en croire les organisateurs, elle a comme but d’améliorer la gestion durable des pêches et aussi le développement de l’aquaculture en Afrique, à travers l’engagement des professionnels des médias africains qui doivent désormais mieux communiquer sur le projet « Fish Gov2 ».

En effet, cette session de formation aura comme objectif général de réunir les médias africains pour mieux accroitre la compréhension et la sensibilisation sur la pèche et l’aquaculture en Afrique à travers le projet FishGOV2. Il sied de signaler, à l’occasion, que la précédente formation a eu lieu en 2016 et a établi une préférence pour la communication d’informations factuelles sur les questions de pêche et d’aquaculture au niveau du continent.

Notons que cette session va poursuivre comme axe principal :
Promouvoir la compréhension et la sensibilisation aux principaux défis et opportunités du secteur; d’informer les journalistes et professionnels de la communication sur la manière dont Fish Gov2 poursuivra la mise œuvre cohérente aux niveaux continental, régional et national en s’appuyant sur les réalisations de Fish Gov1; offrir une formation aux journalistes pour une couverture efficace par rapport aux questions de pêche et encourager les organisations de médias à faciliter une pêche durable en afrique, de recevoir une mise à jour sur l’observatoire des médias pour la pêche durable en Afrique (MOSFA).

Et pour ce qui est du contexte de cette session de formation, il y a lieu de révéler que les secteurs de la pêche et de l’aquaculture jouent un rôle social et nutritionnel important dans le bien être de millions d’Africains.

Quant au projet de gouvernance des pêches de l’UA (Fish Gov1), il est du reste financé par l’Union européenne et a été mise en œuvre avec succès entre 2014 et 2018.

A en croire les organisateurs de cette session, ce projet a accru la sensibilisation à l’importance de la pêche et de l’aquaculture en Afrique  et a créé  une dynamique significative vers le renforcement de la contribution du secteur.

En outre, il faut souligner que cette session sera divisé en deux segments sous forme de présentations et de discussions de groupe.

Première intervention à l’échelle du continent dans la pêche et l’aquaculture africaines, FISHGOV a été conçue pour
relever les défis suivants : mauvaise coordination entre les acteurs, manque de cohérence dans les
instruments et les approches de gouvernance, incidences croissantes de la pêche INN en raison de la
faiblesse des capacités dans les États membres de l’UA, des preuves pour favoriser les réformes, des capacités généralement faibles et des infrastructures médiocres, et le manque de gouvernance inclusive.

D’où, le Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-BIRA) a mis en
œuvre le projet financé par l’UE « Renforcement des capacités institutionnelles pour améliorer la gouvernance
du secteur de la pêche dans Afrique, communément appelé Projet de gouvernance des pêches (FishGov 1)’
entre 2014 et 2018. Le FishGOV 1 a facilité le développement de synergies et de cohérence dans la gestion
des pêches et les pratiques aquacoles en alignant les politiques nationales et régionales avec le PFRS ;
rehaussé le profil du secteur et favorisé la coordination dans la gouvernance du secteur, entre autres
réalisations.

Dans le cadre du suivi de la première phase du projet de gouvernance des pêches (FISHGOV1), la deuxième
phase, également avec le soutien de l’UE, « Enhancing Sustainable Fisheries Management and aquaculture
development in Africa : A program for accélérer la réforme du secteur (FISHGOV2) » vise à renforcer la
contribution des pêches et de l’aquaculture durables à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA,
notamment en termes de sécurité alimentaire, de moyens de subsistance et de création de richesses.

Les objectifs spécifiques sont les suivants : i. Les décisions de l’Union africaine sur les politiques de pêche et
d’aquaculture durables sont fondées sur des preuves ; ii. Les politiques de pêche et d’aquaculture en Afrique
sont cohérentes avec le PFRS et les autres priorités de l’UA et coordonnées aux niveaux continental, régional
et national et iii. L’Afrique est représentée de manière adéquate et participe efficacement aux forums
internationaux sur la pêche et l’aquaculture et domestique avec compétence les instruments mondiaux
pertinents. Pour la mise en œuvre de cette deuxième phase, l’UA-BIRA recherche les services d’un
responsable principal des politiques – Pêches et aquaculture pour soutenir la mise en œuvre des activités du
projet.

Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET

Politique

Assemblée provinciale du Nord-Ubangi : 3 membres du bureau permanent visés par une pétition pour mauvaise gestion

Published

on

Une tempête politique secoue l’assemblée provinciale du Nord-Ubangi. Trois membres de son bureau permanent, notamment le vice-président, le questeur et le rapporteur adjoint sont désormais au cœur d’une pétition introduite le jeudi 09 octobre 2025 par un groupe de députés provinciaux. Selon les initiateurs de la démarche, au nombre de 5 députés sur les 18 que compte cette chambre parlementaire, la pétition a été déposée en bonne et due forme, en respect des dispositions légales de leur règlement intérieur.

Elle reproche aux trois membres incriminés des faits jugés graves notamment l’excès de pouvoir, le manque d’écoute et de collaboration, la violation des droits des élus de la population, la gestion opaque des ressources de l’assemblée et d’autres griefs liés à la gouvernance interne

Cette initiative, bien que rare, est considérée par les pétitionnaires comme un acte de redressement démocratique visant à rétablir la transparence et la recevabilité au sein de l’organe délibérant provincial. En réaction, le bureau de l’assemblée devra procéder à la mise en place d’une commission chargée d’analyser la recevabilité et le bien-fondé de cette fronde pétitionnaire. À l’issue de ce processus, une décision en plénière déterminera l’avenir des trois responsables visés.

Il s’agit d’un précédent important : c’est la première fois dans l’histoire de cette institution qu’une pétition de nature pareille ait été officiellement initiée contre des membres du bureau permanent. Cette action traduit un climat de tensions croissantes au sein de l’assemblée provinciale et reflète un besoin pressant de d’une réforme institutionnelle de la province du Nord-Ubangi.

Blaise Abita Etambe

Continue Reading