Actualité
Athlétisme : les 19es championnats nationaux confirmés du 25 au 27 décembre à Kinshasa
Au cours d’une conférence de presse organisée le mercredi 23 décembre à l’hôtel Florida dans la commune de Lingwala, le président de la Fédération d’athlétisme du Congo (FEACO ), Bienvenu Matenda, accompagné du premier vice-président, du trésorier ainsi que la Direction technique nationale (DTN), a confirmé la tenue des championnats nationaux d’athlétisme, du 25 au 27 décembre au stade des Martyrs à Kinshasa.
Ce comité a rassuré que toutes les batteries sont mises en place pour le bon déroulement de cette 19e édition des championnats nationaux d’athlétisme, avec la participation de la quasi-totalité des provinces, soit 20 sur 26 que compte la RDC.
« Mbandaka, Kinshasa, Kongo-central, Katanga, dans 24 heures toutes les ligues seront là, puisque la prise en charge ne peut que commencer 24h avant. Nous avons l’obligation de tenir cette 19e édition, parce que nous respectons d’abord le calendrier et nous nous sommes en train de se préparer pour les Jeux de la Francophonie qui seront organisés dans notre pays, et nous devons également participer aux Jeux Olympiques prévus en juillet 2021 au Japon », a précisé, Bienvenu Matenda.
Notons que cette édition particulière sera organisée à huis-clos en raison de la pandémie de Covid-19. la Feaco a rassuré d’avoir pris toutes les précautions pour éviter la propagation de cette pandémie. Et toutes les épreuves de l’olympisme seront au rendez-vous, entre autres, les courses de 100, 500, 1000, 10.000 metres, et autres… ainsi que les concours de saut à longueur, en hauteur, le triple saut, et pour les lancés, il y a aura les javelots, disques…
Jolga Luvundisakio/Congoprofond.net
There is no ads to display, Please add some
Actualité
RDC : Le gouvernement salue les sanctions de l’UE contre le M23 et le Rwanda et appelle à des mesures plus fortes

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a accueilli favorablement les nouvelles sanctions imposées par l’Union Européenne (UE) à l’encontre de plusieurs hauts gradés des Forces rwandaises de défense (RDF), de certaines entités économiques et de cadres du groupe armé M23.
Ces sanctions s’inscrivent dans une dynamique internationale plus large, après celles déjà annoncées récemment par les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Canada contre le Rwanda. Selon les autorités congolaises, ces mesures renforcent la reconnaissance de la responsabilité directe du gouvernement rwandais dans la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Le gouvernement congolais accuse les forces rwandaises d’avoir violé délibérément l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays. Ces dernières sont pointées du doigt pour des crimes graves, notamment la mort de plus de 8 500 civils, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, incluant des attaques contre des hôpitaux, des enlèvements d’enfants, des exécutions sommaires et des violences sexuelles.
Face à cette situation, la RDC salue particulièrement les sanctions européennes visant l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz, ainsi que la raffinerie d’or de Gasabo. Ces sanctions sont perçues comme une avancée importante dans la lutte contre le pillage des ressources minières congolaises par le Rwanda.
Si le gouvernement congolais se félicite des sanctions en cours, il appelle néanmoins la communauté internationale à aller plus loin. Il plaide notamment pour la mise en place d’un embargo sur les minerais extraits illégalement en RDC et exportés par le Rwanda.
En outre, Kinshasa demande la suspension de la participation du Rwanda aux forces de maintien de la paix des Nations Unies et une transparence accrue sur les transferts d’armes vers Kigali. L’objectif ultime étant d’obtenir le retrait immédiat et sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.
Malgré ces tensions, la RDC réaffirme son engagement en faveur d’une résolution durable et pacifique du conflit qui secoue la région des Grands Lacs. Le gouvernement congolais souligne son implication dans les processus diplomatiques en cours et rappelle l’importance de la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui recommande des mesures pour garantir la stabilité dans la région.
À travers cette position ferme, Kinshasa entend renforcer la pression internationale sur Kigali et mettre un terme à l’ingérence rwandaise dans l’Est de la RDC, tout en poursuivant son engagement pour une paix durable.
Dorcas Ntumba/ Congoprofond.net
There is no ads to display, Please add some