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Assemblée nationale : Kabund n’a pas démissionné, ses proches parlent d’un piratage de son compte Twitter

Alors que les réseaux sociaux s’emballent sur un tweet de Jean-Marc Kabund annonçant sa démission du poste de vice-président de l’Assemblée nationale, ses proches contactés par CONGOPROFOND.NET indiquent qu’il s’agit simplement d’un « Fakenews ». » Son compte Twitter a été piraté… », affirme l’un de ses communicateurs, ajoutant qu’il n’y a jamais eu une communication officielle du président de l’UDPS à cet effet.
Notons qu’à l’annonce de cette fausse information, plusieurs combattants ont assiégé la résidence du concerné à la recherche des raisons fondamentales qui auraient poussé à la prise de cette décision. Des vidéos en circulation, à ce sujet, montrent certains d’entre eux en pleurs et gémissements.
Certaines sources concordantes ont fait savoir qu’une décision similaire était effectivement sur la table du vice-président de l’Assemblée nationale, mais avortée à la dernière minute.
Quant au contenu du tweet nié par les proches de Jean Marc Kabund, il indiquait qu' »En ce jour je prends la décision de démissionner de mes fonctions de 1er VP de l’AN. Ainsi s’ouvre une nouvelle page de l’histoire, qui sera écrite avec la sueur de notre front, qui coulera chaque jour qu’on affrontera les brimades, humiliations et tortures…, ».
Somme toute, l’opinion est dans l’attente d’un éclairage sur cette controverse liée à la démission de Jean Marc Kabund de l’Assemblée nationale, car cette personnalité est au centre d’une vive polémique liée à une bagarre entre sa garde rapprochée et des éléments de la Garde Républicaine (GR). Alors qu’il affirme avoir été victime d’une vendetta des forces de la GR, 48 heures après l’événement, Jean Marc Kabund n’a pas toujours reçu des messages de solidarité et de ferme condamnation de la part de l’Assemblée nationale, encore moins des instances de son propre parti, ni de la présidence de la République.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.
Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.
Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.
Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.
« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.
« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.
Une question de souveraineté et de dignité nationale
Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.
La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.
En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET