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Arrêt des pourparlers FCC-CACH: à qui profite le crime finalement ?
Lorsque l’on suit le débat particulièrement houleux à l’Assemblée Nationale autour des ordonnances du président de la République, l’on est contraint de constater que les députés ex MP ont comme par une magie olfactive de la nature subitement retrouvés les dispositions propres du respect des textes, du légalisme et de la légalité.
Une vertu que leur autorité morale hier violait sans ambage.
La jurisprudence voudrait que l’on cite notamment la nomination des commissaires spéciaux où aucun député téméraire soit il ne s’est permis d’ouvrir ne fut ce que sa mâchoire.
Question de menager le Raïs.
Cet attrait soudain pour le respect des textes est il fait de hasard ?
Non, Ils n’ont pas changé en si peu de temps.
Ils se sont du coup approprié le slogan de l’État de droit scandé machinalement par les militants du CACH.
Le FCC serait il désormais le porte etendard de l’Etat de droit ? Là personne n’est dupe.
S’il y a problème, sûrement ce n’est pas sur la légalité ou non des ordonnances mais il est finalement ailleurs.
Le modele consensuel de la gestion du pouvoir adopté par la paire FCC-CACH ne tolére pas la présence des « parias « .
La présence Kyungu wa Kumwanza nommé Président du Conseil d’administration de la SNCC et de Sama Lukonde à la tête de la Gecamines s’apparentent à du cheveu sur la sauce.
Dans une optique de paix armée, le FCC qui a plus de 20 gouverneurs, plus de 300 députés nationaux, 80% du sénat et majoritaire dans presque toutes les assemblées provinciales, et le même FCC qui veut encore 80℅ des ministères au gouvernement central, n’a rien perdu de sa force de frappe.
Comme par le passé, il recoure à plusieurs instruments entre ses mains.
Et du coup, la machine s’ebranle: on valide les anciennes têtes fcceistes tels que Pierre Kangudia et Wivine Moleka au détriment des maillons dits faibles Jean Goubald Kalala et Cherubin Okende, le porte parole de Lamuka versus Katumbi.
En même temps, le conclave de Kisantu est arrêté. La promulgation du Gouvernement va une fois de plus s’étirer en longueur.
Désormais l’avenir de la RDC est suspendue entre les humeurs des anciens et nouveaux élus au mangeoire.
A qui profite le crime finalement cette situation chaotique?
Il n’est pour le moment à l’avantage de personne. Seuls les plus audacieux en profiteront.
Le camp qui jouera le chrono et aura le timing parfait.
Jusque-là, le nouveau président s’affaire sur ces tâches quotidiennes et régaliennes en construisant et réhabilitant des routes, la voierie et des saute moutons, un nouveau vocable dans la bouche des kinois.
Il s’attele aussi à soigner son image tant à l’interne qu’à l’externe déjà auréolé par le témoignage de Herman Cohen qui dit sans ambage que Felix tshisekedi a été choisi par les Américains.
Mais qu’ont choisi les russes et les chinois ? Ça c’est une autre histoire.
Les espoirs suscités par l’alternance s’estompe peu à peu. La population se rend compte que le Président est lié par ce fameux deal que tous dénoncent sans l’avoir lu.
Ses moindres actions sont scrutées à la loupe comme si on veut réellement qu’il tombe dans la nacelle.
Il doit tout négocier même les choses relevant de son pouvoir discrétionnaire et de garant de la nation.
Ce qui devient une aberration pour certains.
Les hommes de Kabila lui tiennent un marquage de près et s’il y a moindre gesticulation, le sénateur à vie y apparait lui même et dans une convocation solennelle à Kingakati, leur fait faire une énième allégeance.
Bienvenue au moyen âge et à la société féodale.
Ici, même les plus téméraires afdciens s’y soumettent en marmonnant tout bas: » la présidence du sénat ou rien! »
Les voix étant rendues inaudibles par l’appetit gourmand du PPRD.
Entretemps, l’administration publique et le monde des affaires restent figés.
L’insécurité y bat son plein à Kinshasa et dans les provinces de l’ex grand Kasaï et ex grand Katanga.
Le président de l’APK et des députés sont menacés chaque jour au téléphone pour des enquêtes parlementaires qu’ils effectuent.
Un député de Lukunga a été enlevé puis retrouvé à l’hôpital après avoir reçu des menaces par voie téléphonique autour d’un contentieux électoral.
Des coupeurs de route opèrent en toute liberté sur l’axe Kin-Lufu-Kin alors que les péages se multiplient sur la même route.
L’on continue à tuer à Beni, Butembo, etc. sous l’oeil médusé des FARDC dont certains responsables permutés ne veulent pas toujours rejoindre leur nouveau poste d’attache. Mandela n’a-t-il pas écrit the long way of freedoom. La RDC n’en est qu’à un pas.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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Le pillage systématique des ressources Congolaises par le RDF/M23
Dans les riches territoires orientaux de la République Démocratique du Congo, un drame silencieux se déroule sous les yeux du monde entier. L’occupation criminelle des territoires congolais par les terroristes rwandais du RDF/M23 représente un des aspects les plus tragiques et déchirants de l’histoire locale actuelle.
Nous nous sommes penchés sur le pillage systématique des ressources financières et des biens étatiques par les terroristes Rwandais du RDF/M23, pour exposer non seulement les mécanismes de ce vol organisé, mais également l’indifférence troublante des pantins qui servent de figures politiques congolaises à cet immonde braquage à ciel ouvert et qui restent muettes face à cette calamité.
Depuis que le RDF/M23 a pris le contrôle de plusieurs zones stratégiques en RDC, une extraction massive de ressources s’est intensifiée. Les banques locales, les régies financières, ainsi que les réserves de matières premières, ont été systématiquement dépouillées. Pour les terroristes Rwandais du RDF/M23, ce gang de pilleurs professionnels, tous les patrimoines Congolais étatiques et privés sont un butin de guerre.
Des témoignages d’employés de banques et de représentants d’entreprises locales confirment que les stocks sont transportés clandestinement vers le Rwanda, alimentant ainsi le financement des opérations du RDF/M23. Ce réseau de pillage, orchestré par des éléments du RDF/M23, semble fonctionner comme une machine bien huilée. Les chariots automobiles des territoires congolais sont convoyés sans avertissement.
Les camions remplis de ressources riches, tels que l’or, le coltan et les diamants, traversent la frontière en toute impunité. Les preuves photographiques et vidéos font état de ces transferts illégaux, tandis que des rapports d’ONG internationales attestent de l’ampleur de ce vol organisé. Alors que la RDC est en proie à une crise humanitaire et économique sans précédent, Corneille Nangaa Yobeluo et Willy Ngoma continuent de se taire sur ce pillage.
Leur absence de réaction soulève des questions sur leur loyauté et leur allégeance aux véritables maîtres de la situation, à savoir Paul Kagame et James Kabarebe. Ce silence assourdissant ne fait qu’aggraver le sentiment de trahison parmi la population congolaise, qui se sent abandonnée par ces dirigeants ignobles qui passent leur vie à se présenter en libérateurs tout en introduisant le loup dans la bergerie pour appauvrir le peuple Congolais et tuer ceux qui résistent.
Tout en mettant en lumière cette situation tragique, il est impératif d’appeler à la mobilisation des consciences. La communauté internationale doit prendre conscience de l’ampleur du pillage des ressources congolaises et des conséquences désastreuses pour la stabilité et le développement de la région. Des mesures doivent être prises pour renforcer la transparence au lieu d’afficher un mépris coupable.
Protéger les droits humains et apporter une assistance aux victimes de cette occupation brutale est une urgence absolue. Le pillage systématique des ressources par le RDF/M23 représente non seulement une injustice économique, mais aussi une hécatombe humaine. D’aucuns ne mesurent pas encore le degré d’animosité qui s’installe durablement dans cette partie de notre pays contre ce régime criminel du Rwanda.
Il est crucial de dénoncer ces actes et de demander des comptes aux responsables afin que la RDC puisse retrouver sa souveraineté et sa dignité. Ce combat pour la justice commence par la reconnaissance des faits et l’implication de chaque acteur, tant local qu’international, dans la lutte contre cette exploitation insoutenable. Les biens de ces criminels confisqués doivent être restitués à la RDC.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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