À la Une
Affaire “Alesh/Bracongo” : disparition mystérieuse de la vidéo de la chanson reprise dans le spot publicitaire

Alors que la Bracongo avait fait une intervention forcée en requérant la SOCODA et l’agence “360 Communication” pour la conforter dans ses moyens de défense, l’audience de ce lundi 21 septembre a connu une mise en état. En clair, puisque les éléments formels de plaidoirie ne sont pas réunis, il revient donc aux deux parties d’échanger leurs pièces et moyens et arguments à développer devant les juges.
Toutes les parties étaient représentées, ce lundi, par leurs conseils, y compris la présence du plaignant lui-même, l’artiste musicien Alain Chirwisa Kaposo alias “Alesh”.
Un fait marquant relevé lors de l’audience: la disparition d’un élément formel de preuve imputée à la Bracongo.
A en croire Me Danny Oleko, c’est la Bracongo qui a supprimé la vidéo de son compte “YAKA”. Ainsi, il a demandé au tribunal de prendre acte pour en tirer toutes les conséquences.
Les avocats de la BRACONGO ont réagi à cette accusation en déclarant que « la suppression n’est pas synonyme d’inexistence ». Une espèce d’aveu venant tristement de cette multinationale accusée d’avoir utilisé à des fins commerciales et sans autorisation la chanson « Youyou » de l’artiste ALESH dans un publireportage de promotion d’un de ses produits.
Notons que la même vidéo contient en elle-même les chansons des artistes suivants : ALESH, FALLY IPUPA, NAZA et MHD. Reste à savoir si les autres artistes avaient autorisé la BRACONGO à utiliser leurs chansons.
L’on se souviendra que lors de la première audience, la partie demanderesse avait voulu que soit balancé la vidéo publicitaire de peur qu’elle celle-ci soit supprimée.
Cela était inscrit dans la liste des éléments des preuves qui fondaient la demande.
“L’affaire est renvoyée au 7 octobre pour mise en état parce que c’est la première fois que le tribunal est saisi à l’égard des intervenants forcés,… Le 07 octobre, éventuellement, si nous parvenons à mettre à l’état, il peut y avoir plaidoirie”, conclut Me Dany Oleko.
Baby Mosha/CONGOPROFOND.NET
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.
Le rôle de la RTNC en période électorale
La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.
Le silence du CSAC
La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.
Implications sur l’impartialité des institutions
Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.
Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain
There is no ads to display, Please add some