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Affaire « 100 jours »: Daniel Massaro, l’extravagant frère de Kamerhe, en cavale !

Le dénommé Shangalume Nkingi Daniel alias » Massaro » a pris la fuite et n’a pas répondu à l’invitation du parquet général près de la Cour d’Appel de Kinshasa/Matete ce mardi 14 avril 2020.
Conseiller au ministère du Budget, l’intéressé est poursuivi du chef de détournement des deniers publics, selon l’article 145 du CPL II dans le cadre des enquêtes sur les travaux de 100 jours du programme d’urgence du chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
Un avis de recherche lui vient d’être lancé par le procureur général Kisula Betika Adler pour que le commissaire provincial et l’inspecteur en chef de la brigade criminelle puissent le retrouver.
Il leur est prié, en cas de découverte, de l’appréhender sous bonne escorte et de l’acheminer au parquet général près de la cour d’appel de Kinshasa/Matete.
Il convient de souligner que c’est dans la
matinée de ce mardi 14 avril qu’était attendu ce cousin de Vital Kamerhe devant la justice.
Cité dans des dossiers sombres de détournement, à travers son entreprise Kaser 3D, Daniel Massaro aurait bénéficié de plusieurs marchés pour l’entretien extérieur de la Cité de l’OUA, du Stade des Martyrs, du Mausolée de la N’sele et de la Maison Présidentielle de la N’Sele pour les mois d’avril, mai et juin 2019 pour une bagatelle somme de plus de 500.000 USD.
Célèbre dandy de la capitale, Daniel Massaro s’est illustré, depuis l’accession de son frère au pouvoir, dans des extravagances les plus insolites, notamment la présentation de son charroi automobile dans les réseaux sociaux et de ses biens matériels les plus chers. Sa renommée est très criante dans les milieux des show-biz kinois.
Sain Jean-Eude’s Miense/CONGOPROFOND.NET
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Lubumbashi : Le Service National accusé à tort sur une concession de 23 hectares à Kabulameshi

À Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le Service National, organe rattaché à la Présidence de la République, déploie ses activités dans une concession de 23 hectares située sur l’avenue Général Muyumba, dans le quartier Kabulameshi. Sur ce site, une maçonnerie et un atelier de fabrication de bancs sont en construction, destinés à approvisionner les établissements scolaires et universitaires de la région.
Mais ces derniers jours, des voix se sont élevées pour accuser injustement le Service national d’occupation illégale ou d’activités douteuses. Des rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux affirment même que le Service aurait été « espionné », ou qu’il se serait approprié la concession. Des allégations fermement démenties par le conseiller juridique du propriétaire du terrain, M. Noka Watkin.
« Cette concession appartient à M. Noka Watkin. Elle fait 23 hectares, et cela fait plus de quarante ans que nous y sommes. Ce que vous voyez aujourd’hui est le fruit d’un long travail. Rien n’existait au départ. Le Service national est ici en tant que locataire, et ses ouvriers utilisent des outils qui lui appartiennent », a-t-il expliqué.
Il insiste : « Le Service national n’a jamais été espionné. Il n’est pas en conflit de propriété. Il mène des actions utiles à la communauté tout en respectant son statut de locataire. »
Présent dans la province depuis plusieurs mois, le Service national cherche à reproduire l’expérience de Kaniama Kasese et à se rapprocher des bénéficiaires locaux. Dans cette optique, l’installation d’un atelier de production de mobilier scolaire répond à un besoin concret dans le secteur éducatif.
Face aux attaques diffamatoires, le Service national appelle à la retenue et encourage les parties en désaccord à saisir la justice pour un règlement apaisé et légal du différend. Il réaffirme sa volonté d’agir dans la transparence et le respect des droits de chacun.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET