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Accra: atelier continental ce lundi sur le réexamen biennal de la Déclaration de Malabo

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La Commission de l’Union Africaine (CUA), en collaboration avec l’agence de l’Union Africaine pour le développement du Nepad (AUDA-NEPAD), les experts des pays membres ainsi que les communautés économiques régionales (CER), organisent ce lundi 18 mars 2019 l’: « Atelier continental de formation sur le réexamen biennal par rapport à la Déclaration de Malabo ».

Cette rencontre aura lieu à Accra au Ghana et va devoir réunir à son tour les différents experts du 18 au 22 mars 2019, dans la capitale Accra au Ghana, précisément au Swiss Spirit Hôtel and Suite Alisa.

 

A en croire les informations reçues des organisateurs de cette rencontre, cet atelier de cinq jours est en principe organisé par la Commission de l’Union Africaine à travers le département de l’agriculture et de l’économie rurale avec comme objectif principal d’examiner des nouveaux outils et directives techniques pour la collecte des données qui permettront de mieux rendre efficacement compte la production du deuxième rapport biennal.

 

En effet, selon le programme qui a été ainsi établi dans le cadre de cet atelier, les personnes focales des différents états membres de l’UA qui participent aux activités du PDDAA(programme détaillée pour le développement de l’agriculture en afrique), les différents experts des ministères en charge de l’agriculture et du suivi et évaluation, ainsi que les délégués des instituts nationaux de statistiques seront donc conviés à cette rencontre continentale.

Leurs buts au cours de cet atelier: participer à la formation sur les lignes directrices techniques de l’examen biennal du PDDAA, de prendre part à la formation sur les nouveaux outils de saisis des données pour l’examen biennal électronique en tant que modèle d’élaboration des rapports sur la performance des pays ; d’être outillés par rapport aux informations sur le mécanisme de coordination et la feuille de route continentale pour la soumission du premier rapport biennal à la conférence de l’UA.

En effet, le cycle inaugural d’examen biennal et de responsabilité mutuelle avait été approuvé par les Etats membres à Accra en avril 2016 et c’est au cours de l’année 2018, qu’a pu débuter le processus de préparation du deuxième rapport semestriel qui a son tour devrait être soumis à l’assemblée du mois de janvier 2020 des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UA.

 

Abordant ainsi la question relative aux différentes thématiques qui vont être abordées lors de cet atelier continental, il faudrait d’ores et déjà retenir entre autres : le processus d’examen biennal de la déclaration de Malabo, la formation sur les profils des indicateurs, la formation sur l’outil d’évaluation biennale électronique ainsi que les perspectives d’avenir.

 

Toutefois, il sied de signaler que cet atelier fait donc suite à la formation des experts organisée en décembre 2018, dont l’objet était la formation des formateurs organisée par la Commission de l’Union Africaine en vue de disposer des ressources humaines capables d’être déployées dans les pays et apporter un soutien d’appoint à la collecte des données et à l’élaboration des
rapports.

M.M./CONGOPROFOND.NET

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Évariste Méambly : « Vaincre ! » ou l’art de transformer l’adversité en engagement

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Issu d’un village reculé de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Guémon, Évariste Méambly signe un ouvrage aussi intime que politique : « Vaincre ! » Bien plus qu’une autobiographie, ce livre est une ode à la résilience, à l’action et à la foi en l’avenir. De ses débuts modestes à ses responsabilités d’entrepreneur prospère, puis de député engagé, l’auteur y retrace un itinéraire atypique, jalonné de luttes, de doutes, mais surtout de volonté tenace.

Une enfance enracinée, une ambition tenace

Dans les premières pages de « Vaincre ! », Évariste Méambly revient sur son enfance dans le pays Wê, au cœur d’une société marquée par les traditions, la solidarité villageoise, mais aussi les limites d’un environnement rural souvent négligé. C’est dans ce contexte qu’il développe très tôt le goût de l’effort, la rigueur, et cette obsession de ne pas subir sa condition. Le récit, sans pathos inutile, explore avec une lucidité désarmante les combats quotidiens d’un jeune garçon rêvant d’un avenir autre.

Entrepreneur, député, bâtisseur

Le parcours de Méambly est ensuite celui d’un homme qui ose : créer, entreprendre, représenter. À travers ses expériences professionnelles et politiques, il partage les coulisses d’un engagement souvent mal compris. Il raconte, sans fioritures, les choix parfois risqués qu’il a dû faire, les alliances nécessaires, les renoncements imposés. Élu député de Facobly, il défend avec ferveur les intérêts de sa région et milite pour un développement équitable entre les différentes zones du pays. « Vaincre ! » devient alors aussi une tribune pour un modèle de gouvernance plus inclusif et décentralisé.

L’engagement comme ligne de force

Ce qui frappe tout au long du livre, c’est la cohérence d’un engagement : Méambly n’a jamais dissocié son ascension personnelle du sort collectif. Développement local, réconciliation nationale, formation de la jeunesse… autant de causes qui l’habitent. Il évoque les tensions post-électorales, les fractures sociales ivoiriennes, mais aussi les possibilités de reconstruction. Loin des discours lénifiants, il plaide pour un sursaut éthique dans la vie publique et pour un leadership ancré dans la proximité.

Un témoignage sans fard

« Vaincre ! » n’est pas un récit triomphaliste. Évariste Méambly y confesse ses échecs, ses hésitations, les périodes de découragement. Ce sont justement ces moments de fragilité qui donnent au livre sa profondeur et sa sincérité. Le style est direct, parfois cru, mais toujours empreint d’une volonté de vérité. En filigrane, une réflexion sur la réussite, non comme un aboutissement personnel, mais comme une capacité à se rendre utile aux autres.

Un appel à l’action

En publiant « Vaincre ! », Évariste Méambly ne cherche ni à se justifier ni à se glorifier. Il propose un modèle, un exemple possible parmi d’autres, pour une jeunesse ivoirienne souvent désorientée. Son récit est celui d’un homme qui a refusé le fatalisme, qui a su écouter les siens sans se trahir, et qui croit encore que la politique peut être un vecteur de transformation.

Un livre à lire pour comprendre non seulement un parcours de vie, mais aussi les aspirations profondes d’une Côte d’Ivoire en quête de cohésion et de justice.

Tchèques Bukasa/CONGO PROFOND.NET

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