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Goma : les élèves des écoles publiques prêts à descendre dans la rue pour réclamer les cours !

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Les élèves des écoles publiques de la ville de Goma disent être fatigués de jouer à la prolongation des vacances trois semaines après la rentrée officielle des cours. A les en croire, cette grève sèche déclenchée par leurs enseignants depuis le 4 octobre dernier leur cause plus du mal que du bien, sans oublier tous les retard accumulés à l’occasion de cette privation des cours.

Interrogé ce lundi 25 octobre 2021, Jean-Paul Muhindo, un de leurs porte-paroles, laisse entendre que suite à cette situation, plusieurs enfants élèves sont aujourd’hui confondus aux enfants dits de la rue. ‘’Vraiment nous regrettons. On ne sait pas ce qui se passe! On a déjà payé tous les frais relatifs à la rentrée scolaire, mais les cours n’ont jamais repris !», dit-il.

Au nom de ses collègues, ce jeune élève invite le gouvernement congolais à prendre ses responsabilités en mains.

Selon lui, si rien n’est fait de manière urgente, les élèves de Goma, comme tous ceux d’autres coins du Nord-Kivu, se verront obliger de passer à la vitesse supérieure caractérisée par des marches des colères et autres. ‘’ Nous annonçons au gouvernement de la RDC que si une fois rien n’est fait, on va se révolter ou même passer à autre chose ; par ce que nous en avons déjà assez. Vraiment nous lui recommandons de de prendre ses responsabilités en main, sinon nous on va agir à leur place. Cette situation fait que nous soyons confondus aux enfants dans la rue, or c’est le contraire’’, martèle l’élève Jean-Paul Muhindo.

Au gouverneur militaire du Nord-Kivu, ces élèves recommandent de jouer au pont entre leurs enseignants et le gouvernement central afin que leur question soit définitivement réglée. Selon ces élèves, avant l’état de siège, les cours se déroulaient normalement et chaque fois que la situation semblait instable l’autorité politique cherchait une solution. ‘’Avant la venue du gouverneur militaire au Nord-Kivu, on étudiait. Mais depuis qu’il est là, rien ne va. Alors, il doit prendre ses responsabilités. Si les cours ne reprennent pas, on va grever, on va se révolter et agir de notre manière’’, ajouté cet élève visiblement sidéré.

Malgré toute cette pression, les enseignants des écoles privées ne décolèrent pas et affirment que ce mouvement de grève prendra fin seulement le jour où l’enseignant congolais trouvera des réponses à ces revendications. Aux dires de Georges Minani Baraberao de la Force Syndicale Nationale (FOSYNAT), ‘’ce sont des individus mieux payés par l’état congolais qui veulent martyriser l’enseignant congolais, en le maintenant dans des conditions de vie de plus en plus minables’’.

Notons que ce lundi 25 octobre 2021, les élèves prévoyaient rencontrer le gouverneur militaire du Nord-Kivu, chose qui n’a pas été faite, les portes du gouvernorat leur ont été fermées au nez et le service du protocole refusant de les annoncer au cabinet du gouverneur.

Franck Kaky/CONGOPROFOND.NET


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Santé

Santé : La Société Civile appelle à une lutte contre le paludisme plus équitable et respectueuse des droits humains

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Lors du Forum Annuel de la Plateforme de la société civile pour l’élimination du paludisme (CS4ME), qui s’est tenu le 23 avril 2024, une déclaration a été adoptée appelant à une prise en compte accrue des droits humains, de l’équité et du genre dans la lutte contre le paludisme. Alors que la Journée mondiale contre le paludisme approche le 25 avril, la société civile mondiale s’est engagée à renforcer ses efforts pour accélérer l’élimination de cette maladie dévastatrice.

La déclaration souligne l’importance de mettre en place des initiatives qui favorisent le respect des droits de l’homme et garantissent l’accès équitable à des services de lutte contre le paludisme de qualité. Elle reconnaît également le rôle crucial des femmes dans la riposte au paludisme et plaide en faveur de leur participation à la prise de décision sur les stratégies et les interventions. De plus, elle souligne la nécessité d’accorder une attention particulière aux populations vulnérables, telles que les personnes déplacées, les réfugiés et les personnes handicapées, afin de garantir leur accès aux services de prévention et de traitement.

Les signataires de la déclaration appellent les décideurs de la lutte contre le paludisme à lever les obstacles à l’accès des populations vulnérables, à atteindre les 20% de la population qui ne bénéficient pas encore de services de lutte contre le paludisme, et à respecter les droits de l’homme de toutes les personnes ayant besoin de ces services. Ils insistent également sur la gratuité des services antipaludiques pour les populations ciblées et sur la nécessité de garantir une qualité de soins respectant les droits humains de tous, indépendamment de leur statut social.

En tant que société civile, les signataires de la déclaration s’engagent à poursuivre leur plaidoyer à tous les niveaux pour atteindre ces objectifs. Ils soulignent que l’engagement significatif de la communauté est essentiel pour garantir le respect des droits de l’homme, de l’équité et du genre dans les politiques de lutte contre le paludisme. En travaillant en collaboration avec les gouvernements, les partenaires internationaux, les dirigeants locaux et les autres parties prenantes, ils s’efforceront de rendre les programmes de lutte contre le paludisme plus équitables, respectueux des droits et transformateurs en termes de genre. L’élimination du paludisme dans le monde est ainsi envisagée comme une réalité imminente.

Désiré Rex Owamba/CONGO PROFOND.NET


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