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PRECOP27 EN RDC : Les travaux de Kinshasa s’achèvent sur l’adoption des principaux points de discussion

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Plus de 50 ministres et envoyés du climat se sont réunis à Kinshasa à la faveur des travaux préparatoires de la COP27. Ces assises de 3 jours, soit du 03 Octobre au 05 Octobre 2022, ont eu comme objectif commun celui de mener des négociations efficaces qui devront conduire à une mise en œuvre immédiate à la COP27 prévue en Égypte.

L’agenda adopté par toutes les parties à l’issue des travaux a souligné l’importance d’une COP27 réussie dans les questions de l’adaptation, de l’atténuation, de la finance climatique et des pertes et dommages.

Tout au long de cette Pré-COP27, Sameh Shoukry, ministre Égyptien des Affaires Etrangères et président désigné de la COP27, a clairement indiqué qu’il faut éviter une crise de confiance entre les parties. Ainsi, selon lui, les pays développés, principaux pollueurs devrons respecter leurs engagements climatiques à la COP27.

« Nous devons cultiver et développer un sentiment de confiance et de compréhension mutuelle. Nous devons tous être à la hauteur de l’occasion et faire preuve de leadership, mettre de côté les intérêts nationaux étroits et apprécier le potentiel de la coopération, du compromis et des scénarii collectifs de partenariat gagnant-gagnant « , a rappelé le Ministre Shoukry.

La 27ème Conférence des Parties sur le changement climatique se tiendra du 06 au 18 novembre 2022 à Charm el Cheikh en Égypte.

Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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