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11e édition du FESPAM : Tout est fin prêt pour le lancement ce samedi soir à Sibiti !

L’équipe technique est entrain de s’activer pour la réussite du lancement officiel de la 11e édition du festival panafricain de musiques (Fespam), ce 13 mai à Sibiti dans le département de la Lekoumou, en République du Congo sous le patronage du premier ministre Anatole Collinet Makosso.
En tout cas, il faut dire que l’ambiance va être au rendez-vous tout à l’heure. Le podium est en cours de montage, c’est-à-dire à dire qu’il n’est pas encore surélevé en attendant que les lumières soit montées. La tribune officielle suit le même rythme.
Nous apprenons que le premier ministre et sa délégation accompagnés par la ministre de l’Industrie culturelle, Lydie Pongau, rejoignent Sibiti en milieu d’après-midi pendant que le public et les artistes musiciens ainsi que leurs groupes attendant que l’heure arrive vite pour que l’on passe à la suite du programme retenu d’ici au 15 juillet, jour du festival.
Pour l’après-midi de ce samedi 13 mai, jour du lancement, plusieurs groupes monteront sur le podium comme Extra Musica Zangul de Roga-Roga, Extra Musica Nouvel horizon de Bébert Etou et Extra-Musica international de Quentin Moyascko le Grand Moïse. Ce dernier profitera de présenter tout dernier single « Ya Nzambé » sorti le 4 septembre 2022 sur toute les plateformes de téléchargement.
Pendant que nous mettons sous presse, Dolisiana, l’orchestre mythique de Dolisie, du Niari, est présentement entrain d’assurer l’animation sur fond d’un carnaval pour mieux plonger les populations dans l’avènement.
La ville de Sibiti est ainsi en ébullition comme l’a voulu la Mairie qui a hissé des banderoles sur le mur souhaitant la bienvenue aux festivaliers conduits de main de maître par le commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye.
‘‘ La fête sera belle cet après midi », apprend on sur le boulevard de cette ville.
Achille Tchikabaka
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RDC : Le gouvernement salue les sanctions de l’UE contre le M23 et le Rwanda et appelle à des mesures plus fortes

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a accueilli favorablement les nouvelles sanctions imposées par l’Union Européenne (UE) à l’encontre de plusieurs hauts gradés des Forces rwandaises de défense (RDF), de certaines entités économiques et de cadres du groupe armé M23.
Ces sanctions s’inscrivent dans une dynamique internationale plus large, après celles déjà annoncées récemment par les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et le Canada contre le Rwanda. Selon les autorités congolaises, ces mesures renforcent la reconnaissance de la responsabilité directe du gouvernement rwandais dans la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Le gouvernement congolais accuse les forces rwandaises d’avoir violé délibérément l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays. Ces dernières sont pointées du doigt pour des crimes graves, notamment la mort de plus de 8 500 civils, des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, incluant des attaques contre des hôpitaux, des enlèvements d’enfants, des exécutions sommaires et des violences sexuelles.
Face à cette situation, la RDC salue particulièrement les sanctions européennes visant l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz, ainsi que la raffinerie d’or de Gasabo. Ces sanctions sont perçues comme une avancée importante dans la lutte contre le pillage des ressources minières congolaises par le Rwanda.
Si le gouvernement congolais se félicite des sanctions en cours, il appelle néanmoins la communauté internationale à aller plus loin. Il plaide notamment pour la mise en place d’un embargo sur les minerais extraits illégalement en RDC et exportés par le Rwanda.
En outre, Kinshasa demande la suspension de la participation du Rwanda aux forces de maintien de la paix des Nations Unies et une transparence accrue sur les transferts d’armes vers Kigali. L’objectif ultime étant d’obtenir le retrait immédiat et sans condition des troupes rwandaises du territoire congolais.
Malgré ces tensions, la RDC réaffirme son engagement en faveur d’une résolution durable et pacifique du conflit qui secoue la région des Grands Lacs. Le gouvernement congolais souligne son implication dans les processus diplomatiques en cours et rappelle l’importance de la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui recommande des mesures pour garantir la stabilité dans la région.
À travers cette position ferme, Kinshasa entend renforcer la pression internationale sur Kigali et mettre un terme à l’ingérence rwandaise dans l’Est de la RDC, tout en poursuivant son engagement pour une paix durable.
Dorcas Ntumba/ Congoprofond.net
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