À la Une
Violences sexuelles: médias et OSC de Kinshasa adoptent ensemble un plan de collaboration

Journaliste pour les droits humains a réuni, ce mardi 09 février, quelques membres des organisations de la Société civile et les journalistes de Kinshasa, pour un atelier de formation dont l’objectif est d’améliorer la collaboration entre eux afin de fournir des informations sur les violences sexuelles. Une façon pour les OSC et les journalistes de s’approprier les notions sur les Droits humains.
À cet effet, la coordinatrice du projet « Canada monde : femmes et filles », Lucie Ngusi, affirme que dans le cadre de ce projet, JDH a réuni 22 participants, dont les hommes et les femmes des medias ainsi que les organisations de la société civile pour améliorer d’avantage leurs connaissances sur les droits humains, la collecte et la communication sur les violences sexuelles.
Pendant les échanges facilitées par l’UCOFEM, les OSC et les journalistes se sont pointés du doigts. Les OSC accusent les journalistes de monnayer les informations et les journalistes quand eux disent que l’accès aux informations auprès des OSC est très difficile.
Finalement, les linges salles ont été nettoyés et désormais les OSC se sont engagées à communiquer régulièrement les informations sur les violences sexuelles. Et les journalistes ont promis de réaliser des reportages sur les droits humains, plus particulièrement sur les violences sexuelles.
Pascaline Zamuda, consultante en genre et en communication, pense que si les journalistes ont du mal à recueillir les informations sur les violences sexuelles c’est parce qu’ils ne respectent pas certains paramètres.
Après s’être informé sur la thématique, le journaliste doit chercher à connaître la structure qui accompagne la victime ensuite traiter cette information avec beaucoup de délicatesse, a-t-elle précisé.
« la question de la sexualité étant encore un tabou dans nos communautés. Les victimes prennent beaucoup de risque en acceptant de dénoncer . Un mauvais traitement de l’information peut faire que la survivante soit victimiser d’avantage. Elle peut être rejeter ou stigmatiser. Ainsi, dans le traitement d’une information aussi sensible qu’est le viol, le journaliste se doit de munir des techniques pour mettre en confiance la survivante », nous a confié Pascaline Zamuda.
Somme toute, les OSC et les professionnels des médias se sont engagés à s’impliquer dans la lutte contre les violations des droits humains, sur les violences sexuelles et basées sur le genre et l’impunité.
Elda Along/ congoprofond.net
There is no ads to display, Please add some
À la Une
L’AJC réclame la libération sans conditions de Célestin Ngoma Matshitshi, Secrétaire Permanent et Porte-parole du PALU

À l’attention des autorités compétentes,
L’Association des Jeunes Conscients (AJC), en tant qu’entité politique et citoyenne engagée pour la paix, la justice et l’épanouissement des jeunes congolais, tient à exprimer sa profonde préoccupation suite à l’arrestation d’un homme intègre et patriote, en la personne de M. Célestin Ngoma Matshitshi, Secrétaire Permanent et Porte-parole du Parti Lumumbiste Unifié (PALU), survenue le 13 mars 2025 au Cabinet de Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, Maître Constant MUTAMBA TUNGUNGA.
Nous dénonçons fermement l’arrestation de Maître Célestin Ngoma Matshitshi, qui a été perpétrée au moment où il honorait, avec déférence et dans un esprit de respect envers les institutions, un rendez-vous avec une autorité établie, à savoir le Ministre d’État, Ministre de la justice et garde des sceaux, Maître Constant MUTAMBA.
Nous sommes par conséquent au regret de constater que Maître Célestin NGOMA Matshitshi, qui œuvre inlassablement pour le bien-être et l’émergence de notre pays, a été arrêté de manière arbitraire, sans sous-bassement judiciaire, ni preuves tangibles. Sinon, comment comprendre que cinq jours après son enlèvement dans le bureau du plénipotentiaire gouvernemental, ayant qui pis est la justice dans ses attributions, un responsable de haut rang de la trempe de Maître Célestin NGOMA Matshitshi, officiellement domicilié à une adresse de notoriété publique, soit toujours détenu dans les géoles de la Direction Générale de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), sans avoir la moindre possibilité d’être jusqu’ici présenté à son juge naturel ?
Faut-il rappeler ici que, pour accéder à la magistrature suprême, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, faisant de l’instauration de l’état de droit son cheval de bataille, avait réussi à convaincre le souverain primaire sur sa détermination à fermer aussitôt tous les lieux de détention autres que ceux relevant de l’administration pénitentiaire ? Notre désolation est donc grande de réaliser que 6 ans plus tard, sous la dispensation de l’héritier du Docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire, les prisons clandestines continuent de prospérer comme au beau vieux temps de la dictature.
À en croire les informations relayées par des radios périphériques, Maître Célestin NGOMA Matshitshi a été enlevé par les services de sécurité, sous prétexte qu’il aurait des «accointances virtuelles » avec l’AFC-M23; une accusation à la soviétique qui semble totalement infondée et dénuée de toute véracité.
Au demeurant, nous, membres de l’Association des Jeunes Conscients, sommes fermement convaincus que cette arrestation demeure un acte injustifié, qui ne reflète en aucun cas l’amour inébranlable de M. Ngoma Matshitshi pour sa patrie. En effet, M. Célestin Ngoma Matshitshi n’a jamais cessé de se battre, de manière pacifique et engagée, pour la stabilité et l’épanouissement de notre nation. Lui qui, tout au long de sa longue carrière politique, a toujours œuvré pour l’unité, la prospérité et la solidarité des Congolais, mérite de la part des institutions de la République un traitement pour le moins compatible avec la charte des nations unies pour les droits de l’homme et autres instruments juridiques pertinents.
De ce qui précède, nous avons l’insigne honneur de réclamer avec force la libération immédiate et sans condition de M. Célestin Ngoma Matshitshi, ainsi que l’arrêt de toutes les poursuites injustifiées à son encontre. Car cette situation malencontreuse s’apparente à un déni flagrant des droits de l’homme et à une atteinte délibérée à la liberté d’expression et d’engagement politique, piliers essentiels de la démocratie et de l’état de droit.
Dès lors, l’Association des Jeunes Conscients se tient prête à mener toutes les actions pacifiques nécessaires pouvant garantir la libération de M. Ngoma Matshitshi et la défense subséquente du droit à la justice, à la paix et à la dignité humaine. Aussi appelons-nous toutes les forces vives de la nation à se mobiliser pour faire entendre la voix de ceux qui se battent pour un avenir meilleur pour notre pays.
Fait à Kinshasa, le 17 mars 2025
Association des Jeunes Conscients (AJC)
Président Fidèle SHIMUNA Alube
There is no ads to display, Please add some