À la Une
Université du Kwango : Une pétition pour faire partir le prof. abbé Akenda !
Les agents de l’université du Kwango ne veulent plus de leur recteur, le prof abbé Akenda Kapumba. Ils ont saisi plusieurs autorités et demandent son renvoi.
Dans une pétition initiée le 15 juillet et adressée au ministre de l’ESU (Enseignement supérieur et universitaire), le Collectif du personnel académique, scientifique, technique et ouvrier s’insurge contre son mode de gestion et sollicite une enquête urgente [sur la gestion de l’université, NDLR], “à l’issue de laquelle des décisions objectives doivent être prises pour sauver la vie de cette institution”.
Pour convaincre le ministre, le Collectif énumère un nombre de griefs à charge de l’abbé Akenda Kapumba. Des fautes étalées sur plusieurs chapitres en huit pages. Les pétitionnaires accusent notamment le recteur de megestion, des détournements des sommes d’argent et de matériels de l’université, de l’exposition de l’institution à des sanctions administratives, et même de fermeture.
Un signataire qui a requis l’anonymat assure que prof Akenda Kapumba dirige l’Université du Kwango de manière à faire compromettre son avenir et ainsi obtenir sa fermeture.
44 signatures ont été récoltées en quelques heures. Des agents et cadres de l’administration de cette université, déterminés à faire partir le jésuite.
Selon Lupsain Mukanza, secrétaire du département et l’un des initiateurs de la pétition contre le recteur, Akenda ne mérite pas la confiance d’un seul agent, au regard de tous les actes de sabotage posés contre l’institution qu’il dirige.
Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET
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Tentative de grève des chauffeurs poids lourds : Judith Suminwa prend des mesures et rassure les transporteurs routiers
Le Gouvernement prend toutes les mesures urgentes nécessaires pour éviter la grève des chauffeurs de véhicules poids lourds qui opèrent sur la route nationale numéro 1 (RN1). A cet effet, la Première Ministre a reçu ce mardi à la Primature, une délégation de l’Intersyndicale des transporteurs routiers et celle de la Fédération des Entreprises du Congo ( FEC) pour une séance de travail à laquelle ont aussi pris part le Vice-premier Ministre, Ministre des Transports et son collègue de l’Economie.
La patronne de l’Exécutif Central a, lors de ces échanges, écouté d’une oreille attentive les revendications de l’Intersyndicale des transporteurs routiers, relatives au respect des résolutions de la tripartite de novembre 2023.
Ambroise Tshiyoyo Ngalamulume, premier vice-président de la FEC, a salué les premières dispositions prises par le Gouvernement, et apprécie la qualité des échanges avec la Première Ministre.
“Nous sommes venus, secteur privé et intersyndicale, rencontrer la première Ministre au sujet des engagements que la Commission tripartite avait pris il y a une année, et qui connaissait des difficultés pour sa mise en œuvre. Et à la suite de cette non mise en œuvre rapide de dispositions prises lors de la tripartite, il y a des problèmes avec les membres de l’intersyndicale. Nous sommes venus échanger avec la Première Ministre au sujet de toutes ces dispositions, et on a trouvé des solutions à court et long terme pour résoudre les problèmes qui nous concernent, qui sont liés notamment au transport des marchandises dans différents endroits de la République Démocratique du Congo“, a déclaré Ambroise Tshiyoyo.
Dans le même élan, le président de l’Intersyndicale des transporteurs de poids lourds, André Tshikoji Tshinkenke, se dit confiant suite aux assurances données par la Première Ministre, Judith Suminwa, pour désamorcer cette crise dans le secteur routier.
“Nous constatons qu’il y a une volonté affichée de la Première Ministre de pouvoir rencontrer les revendications de nos membres. Et nous allons en tenir compte. Aujourd’hui, nous sommes un peu convaincus que ça va accoucher d’une solution qui répondra aux attentes des transporteurs“, a confié ce dernier.
La Cheffe du Gouvernement a notamment instruit pour la mise en place d’une commission mixte de suivi de ce dossier, a déclaré le président de l’Intersyndicale des transporteurs routiers.
“On a eu trop d’intervenants opportunistes dans ce secteur là et ça n’a pas facilité la tâche. Maintenant qu’il y a un Comité de suivi qui sera géré par le Gouvernement avec la contribution de tous les intervenants du secteur routier, il y a moyen de pouvoir identifier les situations qui peuvent conduire au blocage et des grèves, anticiper sur toutes les situations pour éviter qu’on se replonge dans la crise actuelle. Ça donne aussi la possibilité de contrôler les patrons des entreprises de transports qui se comportent comme ils veulent et paient les travailleurs selon leurs désirs, parce que nul n’est au-dessus de la loi”, a-t-il conclu.
Le Gouvernement tient à éviter une paralysie des activités économiques sur l’axe routier National numéro 1 qui approvisionne Kinshasa en produits alimentaires et autres. La Première Ministre a pris l’engagement de multiplier tous les efforts pour protéger le panier de la ménagère.
CELCOM PRIMATURE
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