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UNFPA-RDC : Un nouveau chapitre s’ouvre avec Alain AKPADJI

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Monsieur Alain AKPADJI a été nommé Représentant Résident du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en République Démocratique du Congo (RDC) à partir du 10 septembre 2025.

Fort de plus de 25 années d’expérience, il a œuvré aux côtés des gouvernements, des organisations internationales de développement et de la Société civile pour la mise en œuvre des engagements de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) et l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

Tout au long de sa carrière, il s’est distingué par sa capacité à forger des partenariats stratégiques et à favoriser la synergie entre ONG, organisations de la Société civile, secteur privé, institutions multilatérales, gouvernements et agences onusiennes, en vue d’élaborer des politiques publiques inclusives au bénéfice des populations les plus vulnérables, notamment les femmes, les jeunes, les filles, les migrants, les réfugiés et les personnes en situation de handicap.

Avant sa nomination en RDC, Monsieur AKPADJI a exercé les fonctions de Représentant Résident du UNFPA au Burkina Faso (2022-2025). Il y a également assuré les responsabilités de Coordonnateur Résident/Coordonnateur humanitaire par intérim et d’Agent de sécurité désigné (2023-2024). Dans un contexte politique, sécuritaire et humanitaire particulièrement sensible, il a su instaurer un climat de confiance et de collaboration entre le Système des Nations Unies et les autorités de transition, tout en consolidant la coordination interinstitutionnelle autour des ODD, de la réponse humanitaire et des droits humains.

Entre 2015 et 2022, il a successivement occupé les postes de Représentant Résident par intérim et de Représentant Résident adjoint du UNFPA en Côte d’Ivoire et en République centrafricaine, contribuant à renforcer la présence stratégique et opérationnelle de l’organisation dans ces pays.

De 2003 à 2014, il a travaillé au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et dans les Ministères de la Santé du Bénin et de la RDC, notamment en tant que spécialiste du VIH/Sida et de la réduction de la pauvreté, puis coordinateur du programme du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Il a également exercé comme spécialiste régional de l’efficacité de l’aide au sein des bureaux régionaux du PNUD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Dakar), puis pour l’Afrique (Addis-Abeba). Membre du Secrétariat conjoint PNUD/OCDE sur la Déclaration de Paris et le Partenariat mondial pour l’efficacité du développement, il a joué un rôle clé dans les initiatives New Deal et COMPACT pour les États fragiles, en animant des dialogues de haut niveau avec les donateurs, les institutions régionales (NEPAD, CEDEAO, Union africaine), les OSC et les partenaires onusiens.

Avant de rejoindre le Système des Nations Unies, Monsieur AKPADJI a débuté sa carrière au Bénin, où il a travaillé avec l’USAID et l’University Research Corporation (URC) en tant que Responsable du programme intégré de santé familiale (1999-2003). Il a également exercé au sein d’organisations confessionnelles de la société civile, notamment la United Bible Society (1994-1999).

De nationalité béninoise, Monsieur Alain AKPADJI est marié et père de deux enfants. Il est titulaire d’un Master en gestion des politiques publiques de Sciences Po Paris (France) et d’un Master en économie de l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin).

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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