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UNESCO : Tony Mwaba pour l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel

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Le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (Epst) Tony Mwaba Kazadi s’est exprimé, le mercredi 10 novembre 2021, à la 41e session de la conférence générale de l’UNESCO à Paris, en France. Dans son discours, il a salué l’appui de l’UNESCO dans plusieurs domaines en RDC, entre autres, l’enseignement. Tony Mwaba a également plaidé pour que la « Rumba congolaise » obtienne un caractère multinational reconnu.

« Mon pays a adhéré aux nombreux instruments normatifs du secteur culturel, notamment la Convention de 2003 sur la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Dans le cadre de cette convention, nous attirons l’attention particulière de l’organisation (UNESCO Ndlr) sur le dossier d’inscription multinationale de la « Rumba congolaise » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité soumis par les deux Congo », a déclaré du haut de la tribune de l’UNESCO le ministre Tony Mwaba.

Ce membre du gouvernement Sama-Lukonde pense qu’à travers cette inscription, les capitales les plus rapprochées du monde, Kinshasa et Brazzaville, auront des interactions culturelles fortes et adaptées au monde depuis plusieurs années. « L’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité renforcera le pont culturel entre les deux capitales les plus rapprochées du monde que sont Kinshasa et Brazzaville, et consacrera une pratique culturelle adaptée mondialement depuis des décennies », a-t-il dit.

Rappelons-le Tony Mwaba séjourne à Paris depuis le lundi 8 novembre 2021, où il participe à cette 41e session générale de la conférence de l’UNESCO.

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Journée mondiale de la géodiversité : La RDC, un trésor géologique encore méconnu

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Le monde a célébré, ce lundi, la Journée mondiale de la géodiversité sous le thème « One Earth, Many Stories » (Une Terre, plusieurs histoires). Cette journée vise à mettre en lumière la richesse géologique de notre planète et à rappeler l’importance de mieux connaître, protéger et intégrer ce patrimoine dans les politiques de développement durable.

En République démocratique du Congo, cette célébration revêt un sens particulier. Pays-continent aux ressources naturelles inestimables, la RDC possède une diversité géologique exceptionnelle, souvent négligée dans les débats scientifiques et environnementaux. Du rift Albertin aux monts Mitumba, des hauts plateaux du Kasaï aux plaines alluviales de la cuvette centrale, le territoire congolais abrite une mosaïque de formations géologiques uniques et un sous-sol parmi les plus riches au monde.

Pourtant, cette géodiversité reste peu étudiée et rarement valorisée. L’attention se concentre presque exclusivement sur les ressources minières (cuivre, cobalt, or ) au détriment de la compréhension des paysages géologiques eux-mêmes, de leur histoire et de leur rôle essentiel dans l’équilibre écologique.

Des enjeux majeurs pour la RDC

– Préservation : de nombreux sites géologiques sont aujourd’hui menacés par des exploitations anarchiques et le manque de cadre de protection.

– Éducation géoscientifique : rares sont les établissements scolaires et universitaires qui intègrent la géodiversité dans leurs programmes.

– Tourisme géologique : un potentiel énorme reste inexploité dans un pays abritant des volcans actifs, des grottes spectaculaires, des lacs de cratère et des formations rocheuses singulières.

– Planification territoriale : plusieurs provinces manquent encore de cartes géologiques détaillées, indispensables à une gestion rationnelle du territoire.

La Journée mondiale de la géodiversité offre à la RDC une opportunité unique de repenser la gestion de son patrimoine naturel. Valoriser non seulement les ressources que recèle le sous-sol, mais aussi les récits qu’il porte (ceux de l’évolution géologique, climatique et biologique du pays) pourrait constituer un levier pour un développement durable et identitaire.

Les géologues congolais, les universités, les institutions environnementales et les autorités publiques sont appelés à unir leurs efforts pour documenter, protéger et vulgariser cette dimension méconnue mais essentielle du patrimoine national.

Blaise ABITA/CongoProfond.net

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