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Diplomatie

UA : Addis-Abeba accueille, du 7 au 9 juillet, la 1ere Journée Africaine de l’Intégration

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A l’initiative de la Commission de l’Union Africaine (CUA), à travers son département d’ETTIM (Développement Economique, Tourisme, Commerce, Industrie et Mines), du Secrétariat Technique de la ZLECAf (Afcta), de l’OCDE et de A-e Trade Group, en collaboration avec le gouvernement d’Ethiopie, la Journée Africaine de l’Intégration sera donc organisée à Addis-Abeba en capitale Ethiopienne au siège de l’Union Africaine, 7 au 9 juillet 2023.

En effet, cette conférence qui va s’étendre sur trois jours va débattre autour du thème : « Accélérer la création d’emplois, autour d’un marché de l’inclusion numérique et financière à l’ère de la ZLECAf ».

Il faut rappeler que c’est en 2013, que les États membres de l’Union africaine avaient convenu de « l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons », avec comme unique objectif d’œuvrer pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses citoyens, représentant une force dynamique sur la scène internationale.

L’objectif global du tout premier forum sur la création d’emplois en Afrique 2023, sera donc une occasion à la fois pour la CUA, l’OCDE et A e-Trade de dévoiler de façon officielle des produits et services dans le cadre de l’initiative de finance intelligente. Cette commémoration fournira une plate-forme qui assurera une large participation de tous les secteurs. Ce, malgré l’adoption et la mise en œuvre de la ZLECAf, les résultats dans la réalisation des objectifs de le Traité d’Abuja, celui de connecter divers acteurs de l’écosystème africain de l’innovation et de l’entrepreneuriat, y compris des expositions de produits et services innovants, y compris la plate-forme Sokokuu et les initiatives connexes.

Aussi, ce forum aura pour but de créer des synergies qui ouvriront la voie à l’écosystème africain de l’innovation, de discuter des politiques pertinentes et des défis pratiques et de la création d’emplois à l’échelle du continent, d’envisager des solutions pratiques en collaboration avec les décideurs politiques pour les opportunités d’entrepreneuriat d’accès des jeunes ainsi que l’emploi ; de créer des synergies qui ouvriront la voie à l’écosystème africain de l’innovation inclus; discuter des politiques pertinentes et des défis pratiques et de la création d’emplois à l’échelle du continent,etc.

En outre, ce forum va également discuter des politiques pertinentes et élaborer des solutions pratiques, d’établir des partenariats et une collaboration entre l’Afrique et d’autres régions en Startup, fournir des informations pertinentes et des divertissements culturels en Afrique Forums de création d’emplois ainsi que présenter les industries créatives telles que la mode, les arts et le numérique. Favoriser la participation des citoyens en vue d’inculquer un engagement indéfectible en faveur de l’intégration régionale, de la création d’emplois et de l’innovation en Afrique, de créer un nouvel état d’esprit positif sur l’importance de l’intégration en tant qu’outil pour accélérer la création d’emplois et la reprise économique pandémie de COVID19, célébrer les progrès réalisés dans la mise en œuvre du programme d’intégration africaine y compris, le lancement de l’AFCTA et sa mise en œuvre, réfléchir et partager les enseignements tirés en vue d’accélérer la création d’emplois décents pour les jeunes.

Toutefois, il y a lieu de signaler que dans sa répartition ce forum va comprendre : un dialogue intergenérationel, une exhibition et la remise des prix. Il réunira des Chefs d’Etats, des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales, les ministres du genre et de la jeunesse, le secteur privé, la société-civile (jeunes et femmes) des partenaires au développement, des étudiants, des membres des communautés économiques régionales (RECS)

Melba Muzola/CONGOPROFOND.NET

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Judith Suminwa : Une reconquête diplomatique au nom de la souveraineté congolaise

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Un an après sa prise de fonction, la Première ministre Judith Suminwa incarne le renouveau diplomatique de la République Démocratique du Congo. Portée par une vision claire et une volonté de rupture, elle a repositionné le pays au cœur des débats internationaux, impulsé des réformes de fond au ministère des Affaires étrangères et imposé une doctrine nouvelle : celle d’une diplomatie souveraine, offensive et citoyenne.

Une diplomatie de combat au service de la paix et de la justice

Dès son investiture, Judith Suminwa a annoncé la couleur : la diplomatie congolaise ne serait plus silencieuse ni subordonnée. Elle porterait désormais, haut et fort, la voix d’un peuple agressé, notamment dans l’Est du pays. Cette orientation stratégique s’est traduite par une présence affirmée sur les grandes scènes internationales : au sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, au sommet conjoint EAC–SADC à Dar-es-Salaam, ou encore au Conseil des droits de l’homme à Genève.

Sous sa coordination directe, et avec l’impulsion du Président de la République, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a mené un plaidoyer puissant. Le point d’orgue de cette offensive ? L’adoption, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de la résolution 2773, un texte historique qui consacre la reconnaissance formelle des violations massives des droits humains et du droit international en RDC, en pointant sans détour l’implication du Rwanda.

« Le conflit en RDC n’est pas un simple problème africain : c’est une crise majeure du droit international », a asséné la ministre, avec l’appui total de la Première ministre.

Cette victoire diplomatique est perçue comme un tournant : un réalignement stratégique des partenaires internationaux, et un pas décisif vers la fin de l’impunité dans la région des Grands Lacs.

Réformer pour servir : la diplomatie au service des citoyens

Mais ce redéploiement extérieur s’est accompagné d’un travail de fond. Judith Suminwa n’a pas seulement donné une voix à la RDC dans les enceintes internationales : elle a aussi rénové l’appareil diplomatique de l’intérieur.

À son initiative, une task force interministérielle regroupant les Affaires étrangères, les Finances et le Budget a vu le jour pour fluidifier la gestion administrative, sécuriser les rémunérations des diplomates et mieux articuler les efforts de coopération et de paix.

Le ministère a également engagé une modernisation inédite de ses services :

– Réduction du prix du passeport de 99 à 75 dollars ;

– Suppression des paiements informels, vecteurs de corruption ;

– Numérisation complète des paiements via banques ou plateformes en ligne, pour plus de transparence ;

– Lancement du visa électronique (e-visa), gage d’efficacité et de crédibilité.

Ces réformes, saluées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, tournent la page de décennies d’opacité et de dysfonctionnements.

La diaspora, enfin reconnue comme acteur stratégique

Autre chantier emblématique : la valorisation de la diaspora congolaise, longtemps ignorée dans les politiques publiques. Le gouvernement a instauré, sous la houlette de Judith Suminwa, une carte consulaire biométrique uniformisée, facilitant l’accès aux services consulaires dans les pays d’accueil.

Ce geste politique fort acte la reconnaissance du rôle vital des Congolais de l’étranger, dont les contributions économiques, sociales et politiques sont devenues indispensables au développement national.

Une doctrine diplomatique fondée sur la souveraineté, l’efficacité et la dignité

L’année écoulée aura été celle du sursaut et de la reconquête. Dans un contexte régional tendu, Judith Suminwa s’est imposée comme la cheffe de file d’un gouvernement de cohérence, d’autorité et de résultats. Sa marque est là : une diplomatie structurée, alignée sur les intérêts de la RDC, résolument tournée vers la paix, la justice et la souveraineté.

En un an, elle a su réhabiliter l’image de la RDC, restaurer le respect dû à ses institutions, et replacer les Congolais — de l’intérieur comme de l’étranger — au cœur du projet diplomatique.

À l’aube de la deuxième année de son mandat, Judith Suminwa ne se contente plus de diriger un gouvernement : elle incarne une doctrine, une ligne, une ambition. Celle d’un Congo debout, écouté, et respecté.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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