Connect with us

Education

Tshikapa : des enseignants de l’EDU-NC Kasaï 1 manifestent contre le retard et l’impayement de leurs salaires

Published

on

Des enseignants relevant de la direction provinciale de l’Éducation nationale et nouvelle citoyenneté (EDU-NC Kasaï 1) ont pris d’assaut, ce lundi à Tshikapa, les installations des banques Afriland First Bank et Advans Banque, toutes situées le long du boulevard Lumumba.

Répondant à l’appel de Faustin Mputu Kalala, président de l’intersyndicale des enseignants de l’EDU-NC Kasaï 1, les manifestants entendaient dénoncer l’impayement de plusieurs mois de salaires pour certains, ainsi que le retard persistant dans la paie pour d’autres.

À Afriland, une délégation a été reçue par les responsables de l’agence locale qui ont apporté quelques éclaircissements sur la situation. Selon les informations recueillies, le blocage concerne le mois de septembre 2025 pour les enseignants payés par Advans Banque, tandis que pour Afriland First Bank, il s’agit des mois de juin et septembre 2025, ainsi que des frais de fonctionnement du mois de juin.

Mécontents, plusieurs enseignants ont exprimé leur ras-le-bol, allant jusqu’à barricader l’entrée de l’agence Advans, empêchant tout mouvement d’entrée et de sortie. La matinée a ainsi été marquée par des jets de projectiles et une paralysie des activités bancaires.

Avant de se rendre à Advans, les manifestants étaient passés par le gouvernorat où une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du gouverneur, Faustin Kambala Ilunga. Ce dernier leur a transmis des assurances et des promesses d’un suivi auprès des autorités compétentes.

Par ailleurs, des sources proches du dossier révèlent que l’agence locale d’Equity BCDC, qui joue à Tshikapa le rôle de la Banque centrale du Congo, fait face à une panne technique. Une équipe technique est attendue de Kinshasa pour y remédier, mais en attendant, les fonds ne sont pas disponibles pour alimenter Afriland. Une opération manuelle serait envisagée, mais elle nécessite une autorisation expresse du gouverneur de la Banque centrale, André Wameso.

Dans ce contexte, certains observateurs suggèrent une démarche conjointe des députés nationaux élus du Kasaï et du gouverneur provincial auprès de la haute direction de la Banque centrale à Kinshasa, afin de débloquer rapidement la situation.

Pour sa part, le directeur provincial de la DINACOPE, Jean-Claude Banjana Muila Muindila, affirme avoir transmis un rapport circonstancié à sa hiérarchie.

Faustin Nkumbi/Congoprofond.net

Spread the love

À la Une

Lubumbashi : D’anciens Kulunas fabriquent 2.100 bancs pour les écoles de Katuba et du camp Vangu

Published

on

Un geste hautement symbolique pour l’avenir de la jeunesse du Haut-Katanga. Le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik a procédé ce jeudi à la remise officielle de 2.100 bancs-pupitres destinés à deux écoles emblématiques de la ville : l’Athénée de Katuba (1.700 bancs) et le complexe scolaire du camp Vangu (400 bancs), réservé aux enfants des militaires.

Particularité de cette action : ces bancs ont été entièrement fabriqués par d’anciens Kulunas, jeunes autrefois livrés à la délinquance urbaine, aujourd’hui réinsérés grâce au programme du Service National de Kabulameshi.
Formés à la menuiserie, à la discipline et au travail, ces jeunes deviennent les acteurs d’un changement concret, contribuant directement à l’amélioration des conditions d’apprentissage de milliers d’élèves.

« Ce que nous voyons ici est le fruit d’une vision présidentielle claire : offrir une éducation de qualité à tous les enfants du Congo et donner une seconde chance à notre jeunesse », a salué le lieutenant-général Kasongo Kabwik lors de la cérémonie.

Cette initiative s’inscrit dans la continuité du programme de gratuité de l’enseignement impulsé par le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant suprême des FARDC. Par cette action, l’État renforce son rôle de protecteur et d’éducateur, jusqu’au cœur même des écoles militaires.

« Nos enfants méritent des conditions d’étude dignes. Le développement n’est pas un luxe, c’est un droit et ce droit commence toujours sur un banc d’école », a rappelé un cadre du Service national.

À travers ces bancs sortis des ateliers de Kabulameshi, c’est toute une philosophie de réinsertion et de reconstruction nationale qui prend forme : celle d’un État qui ne renonce ni à sa jeunesse ni à son avenir.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

Spread the love
Continue Reading