Actualité
Tribune/RDC : Tout d’abord le Coronavirus et ensuite rien que lui( par Roméo Ngalumete Ayinepa Étudiant en Philosophie)

Le monde est entrain de crier sa peine et sa souffrance pour cette attaque de Covid-19. Le virus est devenu le seul sujet mondial qui intéresse tous les continents. Les hommes sont focalisés rien que sur cela. Le virus crée le traumatisme dans la vie des gens. Dans les médias rien que lui, dans les réseaux sociaux toujours lui, voir-même nos conversations amicale et familiale, il reste notre seul sujet. Le désespoir est de partout, car aucun remède efficace n’est présent jusque-là. Le covid-19 dans son début était déclaré par l’OMS comme une épidémie, parce qu’il était uniquement dans le monde Orient, précisément en Chine (Wuhan), mais maintenant il est déclaré par la même OMS comme une pandémie, parce qu’il attaque le monde entier dans ses cinq continents. Le futur pour notre monde devient un sujet de tâtonnement. Les chrétiens et les croyants voient dans cela un événement plus spirituel, ils prédisent déjà la fin du temps, voir même du monde. Ils appellent tout le monde au changement de vie pour hériter le paradis.
Le même virus touche et attaque notre cher pays la RDC. La même situation qui est décrétée au niveau mondial, est aussi décrétée ici : la fermeture des écoles, universités, instituts supérieurs, églises, et d’autres institutions privées et l’état. Tous les marchés sont fermés, hormis les articles alimentaires. Le Président de la République déclare un état d’urgence sur toute l’étendue de la RDC, et c’est le début d’une nouvelle crise sociale et économique. Mais le problème se pose au niveau de la gérance de cette crise. Le gouvernement provincial est vu auprès de la population kinoise comme un gouvernement incompétent, qui possède un manque de maturité. Le problème remonte jusqu’au niveau du gouvernement général. Mais aucune bonne décision n’est prise jusque-là pour satisfaire la vie de cette population misérable qui vit au taux du jour. Le doute ne cesse de traverser l’esprit kinois. La population périphérique n’admet pas encore que le virus a bel et bien sa demeure ici parmi nous. Les autres disent que c’est une maladie uniquement pour les personnes riches.
En effet, la seule impression que donne le gouvernement est le manque de politique d’anticipation. Bien sûr que le virus est nouveau pour tout le monde, on ne sait comment le gérer, mais la question de la gérance de la population n’est pas un fait nouveau. Aujourd’hui tout le monde sait que le confinement général est parmi le meilleur remède contre le covid-19. Mais ce remède ne peut être appliqué ici, parce que le gouvernement ne sait pas encore comment prendre en charge la vie quotidienne de toute cette population kinoise. D’ailleurs, la prise en charge sanitaire pose énormément des problèmes. Manque des lits, des appareils respiratoires, des hôpitaux misent à la disposition de la population. Même le corps médical cherche à décréter la grève. L’unique et la seule solution pour cette population kinoise est Dieu, même si les églises sont fermées. La foi de cette population est tellement grande que même Dieu est persuadé.
Cependant, le gouvernement a le droit de mener une politique claire pendant ce temps de crise, c’est-à-dire, d’annoncer à la population tous les biens misent à son égard. Voir même toutes les informations nécessaires pour éviter les confusions et les imaginations dans des têtes des congolais. Chacun donne des informations et prend des décisions d’après lui, sans consulter les personnels influents. Aucun n’ignore que les décisions du gouvernement sont temporaires, c’est-à-dire elles changent du jour au lendemain. Manque de concertation ? Manque d’expérience ? Manque de responsabilité ? Manque de l’art de gouverner ? Aujourd’hui on fait appel à la caisse de solidarité, pendant que chacun de congolais ignore combien manque à la caisse du gouvernement pour que les individus puissent combler son vide. Aucune philosophie anticipative ne se discute en moment, genre « la situation sociale et économique après le coronavirus ».
Mais dans tout ça, chacun de nous est le seul maître et responsable de sa santé. Aucune autre personne ne peut l’être pour nous. Nous devons prendre entre nos mains notre propre pris en charge, même avec le peu que nous possédions, au lieu d’espérer sur une promesse irréalisable. Et n’oublions pas de bien prendre soin de notre propre psychologie. Ne soyons pas troubler par les différentes informations, soyons trop critiques pour cela. Et si nous tombons malades, nous savons déjà que nous n’avons pas de traitement thérapeutique. Les journaux aiment bien nous faire rêver, mais la réalité est que nous n’avons pas de traitement qui accélère la guérison, mais nous verrons que ce n’est pas si grave si nous travaillons notre propre psychologie de manière optimiste. Certes, on nous parle beaucoup d’antiviraux (comme la chloroquine et le remdésivir), mais pour guérir de cela, luttons d’abord contre le « syndrome de l’autostop » : celui du patient qui se laisse porter par le système de santé, comme « un poids mort ». Non seulement, nous sommes des patients avec une foi aveugle dans la médecine, mais nous avons des attentes délirants ! Tout ça ne fait que réduire nos chances de guérison. La médecine en 2020 n’est pas omnipotente. Le médecin en 2020 n’est pas un dieu qui opère des miracles. Ça facilite le travail de tous si nous gardons cela en tête, que nous aussi nous participons à la guérison. Que Dieu nous protège et protège la Rd. Congo et le monde entier.
Roméo Ngalumete Ayinepa
Étudiant en Philosophie.
À la Une
Plus d’un milliard de pertes dans la fraude minière : L’État mise sur Didier Kaku Kingwabidi pour inverser la tendance

Par arrêté interministériel en date du 16 avril 2025, Didier KAKU KINGWABIDI, Inspecteur Général des Mines, a été nommé Coordonnateur National de la Commission Nationale de Lutte contre la Fraude et la Contrebande Minière (CNLFM).
Cette désignation s’inscrit dans une volonté affirmée du gouvernement congolais de renforcer la gouvernance du secteur minier, en proie à des défis majeurs : fraude à grande échelle, contrebande systémique, et exploitation illégale parfois orchestrée par des groupes armés.
La nomination de l’actuel patron de l’Inspection Générale des Mines, reconnu pour sa rigueur et son expertise, vise à doter la CNLFM d’un leadership solide et crédible, capable de porter une réforme ambitieuse.
Ce changement à la tête de la CNLFM représente un jalon important dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les pratiques illicites dans le secteur minier-un phénomène qui coûte chaque année plus d’un milliard de dollars au Trésor public. À travers ce geste fort, les autorités réaffirment leur engagement à protéger les ressources naturelles du pays et à garantir une exploitation minière profitable à l’économie nationale.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET