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Tribune: L’unité dans la diversité en RDC : Chemin du ” Progresso”. Par  Théophile-Pater KALALA LUSUE

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D’aucun n’ignore les situations dans lesquelles  tergiversent l’Afrique en général et la R.D.Congo en particulier ; des crises socio-politico-religieuses qui minent notre ” maison commune ” qu’est le Congo. Le pays est devenu une terre des guerres et des conflits, une terre des divisions entre politiques, peuples et entre les confessions religieuses. D’où nous nous proposons,  tout au long de cet article,  d’aborder une thématique qui nous est un appel et une exhortation et l’une des pistes de développement pour un Congo-fort-uni. Une réflexion menée qui s’avère un cri, un appel à l’unité en dépit de nos différences pour sauver et sauvegarder ce qui nous ” unit”. La dite thématique tournera autour de trois points. Dans le premier il sera question de l’unité dans la diversité en politique; le deuxième entre les peuples et entre les confessions religieuses. Et viendra un point qui abordera les risques que courent le pays à la négligence de l’appel lancé et enfin une conclusion bouclera notre trame.

 

  1. En Politique

L’activité politique, c’est la sphère considérée  le centre de la gestion de la Res Publica et en même temps considérée comme étant à la base des problèmes qui dégradent notre société.

En effet, toucher ce domaine dans cette thématique s’avère une condition sine qua non. Puisque les acteurs politiques, en dépit de leurs tendances, sont appelés, tous, à se donner corps et âme pour sauver et pour promouvoir la chère Patrie-Mère. Tous, des tendances confondues, ont l’obligation de travailler pour le bien de tous. Au-delà des  différences, le peuple est au centre de toutes les préoccupations, la question du pays est l’objet de tout projet. Tous, de tendances différentes, ne peuvent ne pas lutter pour le ” populorum progresso” et d’en être les protagonistes. Le souci de tous est ce besoin d’aider le pays à prendre ses pédales, à prendre l’essor. Le pays n’est pas réservé à un groupe qui exclurait les autres. Pour bâtir, ” un pays plus beau qu’avant” il s’avère important de s’unir tout en dépassant les différences qui divisent et qui détruisent. Ainsi, nous pouvons tous dire ” nous peuplerons ton sol et nous assurons ta grandeur”. Le Congo est une préoccupation de de tous et sa solution, comme telle, dépend également de tous. Tous ont la même mission qui est celle de tirer le pays du gouffre : Congo objet de débats et centre de préoccupations.

Les différences politiques ne peuvent pas bloquer ou constituer des murs, des entraves, voire même des barrières qui empêcheraient le développement. Ces différences doivent, au contraire et  avec un même cœur, contribuer au ” Progresso”. Le pays est quelque à aimer, à protéger et à développer. Telle est la sainte  mission de tout congolais. Son développement, tout comme sa destruction, dépendent d’eux. Chaque acteur politique, malgré ses idéologies, est un élément de construction et non de destruction. L’unité dans la diversité en ce sens vaut la peine.

 

  1. Entre les peuples

Le développement d’un pays part également des rapports que les peuples entretiennent entre eux, sûrement en dépit de leurs différences socioculturelles. L’essor d’un peuple n’a jamais eu pour point de départ la division, la discrimination, la ségrégation tant religieuse que culturelle ou politique. Au contraire, des tendances discriminatoires et ségrégationnistes sont des anti- développements. La force d’un peuple c’est son unité.

Ainsi dit,  L’éclosion du Congo ne viendra point de nos tendances divisionnistes, séparatistes pire encore tribales mais plutôt de l’unité entre peuplement, tout en dépassant ce qui nous divise pour ce qui nous ” unit”. Pour sauver le pays, les peuples sont appelés à s’unir malgré nos penchants culturels. Que les différences soient des richesses, des pierres de construction d’un Congo digne.

 

  1. Entre les confessions religieuses

L’implication à la gestion du pays n’est pas l’apanage d’un groupe, d’une classe politique mais tous. Chaque citoyen est appelé à dire un mot sur la Res publica. Puisque c’est l’affaire qui touche toutes les couches de la société, toutes ses instances et ses institutions. C’est de cette manière que les confessions religieuses s’imprègnent pour aider le pays et les peuples à sortir de l’affreuse situation. Elles ont pour mission de prêcher le salut de l’homme dans toutes les dimensions : spirituelles, politiques et sociales. Non seulement pour prêcher les miracles, mais aussi, et surtout, d’aider le pays à retrouver sa place, aider le peuple à se réjouir de sa terre, de tirer le pays du gouffre, de la chaotique situation.  Dans le même ordre d’idée, toutes les confessions religieuses, au-delà de leurs rituels et croyances, sont appelées , au nom du bien de tous, à pouvoir s’unir à la situation du pays dans le même diapason. Le plaisir d’un Pasteur n’est pas la souffrance de ses brebis plutôt sa préoccupation et son insomnie. Garder silence devant la réalités du pays, c’est y participer et en être complice. De même ne rien faire ou ne pas réagir c’est vouloir la perte et la souffrance du peuple.

L’attitude du bon samaritain( Lc  10, 25-37) est un exemple pour toutes les confessions religieuses. Puisqu’elles sont au service de Dieu et de l’humanité. Elles incarnent  également la mission du Christ qui est celle de ” libérer les opprimés ( Lc  4, 17-21) et voire la mission de Moïse ( Ex 3, 7-12; 3, 16-20). La situation que vit le pays doit faire écho dans les oreilles et être une interpellation. Seule une unité constituera une force. Lutter pour le pays en ce sens est et sera le signe d’amour qu’elles ont pour la nation. Le pasteur se préoccupe toujours de la vie de ses brebis. Telle est l’attitude que les confessions religieuses doivent avoir pour le pays en dépit de différences.

Et comme dit un proverbe  Lunyoro: ” Quand les mâchoires se rencontrent, elles brisent un os”.

 

  1. Les risques

Le pays court des dangers qui puissent être à la base de plusieurs facteurs. Puisque, tout en  refusant de s’unir, dans nos différences pour le bien de tous, le pays présente des risques ou dangers ci-après :  le tribalisme, la discrimination socio-politico-religieuse et culturelle,  des guerres civiles, l’égocentrisme, l’egocratie, la division, et tant d’autres. Nous vivons et nous vivrons les éléments précités parce que nos intérêts nous étouffent, nos différences nous empêchent d’aller à la rencontre de l’homme. Nous cultivons et nous cultiverons l’animosité, et l’antagonisme est, et sera notre hymne de tous les jours, La trahison notre discussion incessante. Le patriotisme quitte et quittera nos cœurs. L’esprit ségrégationniste prend et prendra le devant dans les activités de nos sociétés, etc.

Pour boucler en boucle, aborder la question de l’unité dans la diversité, dans le cas de notre pays, s’avère une attention majestueuse pour nous permettre de le construire ensemble malgré nos différences. On ne monte pas sur un arbre à l’aide d’une seule main, dit un proverbe Pangwe. Ainsi dit, seule l’unité aidera notre chère-mère-patrie à aller de l’avant, à se développer, à sortir de la crise socio-politico-religieuse et culturelle. Nos tendances discriminatoires ne permettent pas et ne permettront au pays de se construire. Ce sont au contraire des murs et barrières de ” Progresso”. Si et seulement si nous sortir le pays du chaos, de shoah, de labyrinthe, mettons-nous ensemble pour rendre le pays habitable. Nous sommes différents des uns  Puisque, les crapauds ne coassent que quand il pleut, dit un proverbe Bété.

 

CONGOPROFOND.NET

 

 

 

 

 


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Présidentielle 2023 : Fatshi triomphe à Kisangani 

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Kisangani, la ville martyre de la province de la Tshopo, a vécu une ambiance sans pareil ce mercredi. Les Boyomais ont assiégé les abords de l’aéroport international de Bangoka et ont réservé un accueil exaltant au candidat Président numéro 20.

Noyé dans la foule, il était difficile pour Félix Tshisekedi de se frayer un chemin pour atteindre la Place de la Poste, lieu du meeting, au regard de la marée humaine qui avait envahi les installations aéroportuaires et les principales artères de la ville.

Chants, danses et slogans en l’honneur du candidat Président numéro 20 ont marqué ce moment historique, avant les échanges proprement dits dans cet espace où l’attendait une foule immense depuis les premières heures de la journée.

Sur place, Félix Tshisekedi, visiblement très ému par cet accueil, est resté à l’écoute de ses hôtes. Jeunes et vieux ont ainsi fait part à leur Président, de leurs différentes préoccupations. Le candidat numéro 20 s’est montré rassurant et convaincant.

« Ceux qui ont spolié une partie de terre de la commune urbano-rurale de Lubunga seront interpellés », a notamment indiqué Félix Tshisekedi. Aux femmes des militaires, il a annoncé l’amélioration de la solde de leurs époux avec la loi de programmation militaire déjà promulguée.

Dans cette forte communion, les Boyomais ont clairement fait leur choix : consolider les acquis, le 20 décembre prochain, en votant le candidat Président de la République numéro 20.


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