Analyses et points de vue
Tribune : Le mariage, science et conscience dans la vie !( Par Christus Martin TUZOLANA, étudiant en philosophie)
Introduction
Nous vous commençons cette réflexion par un exemple qui puisse être ridicule, mais dont la valeur d’exemplarité sera couronnée après coup de la réflexion qui fait de nous l’oiseau de Minerve de ce matin. Imaginons qu’un médecin qui veut faire une intervention chirurgicale se donne la liberté de prendre de la drogue avant l’intervention. Que dirons-nous de ce médecin, si jamais le patient trouvait sa nouvelle demeure dans l’au-delà de ce monde sensible, n’est-ce pas que le médecin n’a pas conscience de son travail (science) ? Tel est l’objectif assigné dans cette étude, en lieu et place de trouver des mots pour qualifier ce genre de comportement ( sorcellerie, envoûtement, …). Nous voulons rappeler à nous tous qu’aucune science ne peut bien se faire sans la conscience.
Pour dire avec certitude que 1+1=2 ou 1+1=1, c’est juste la conscience qui joue un grand rôle dans cet exercice scientifique. Ne disons-nous pas avec Rabelais que » science sans conscience n’est que ruine de l’âme » !
Pour parvenir à notre périple, nous posons comme itinéraire, d’abord la quid de la conscience, ensuite la quid de la science, enfin l’emploi de la conscience dans la science. Découvrons donc ensemble les délices philosophiques qui se veulent non seulement une simple spéculation mais surtout une application dans la vie quotidienne concrète.
1. La quid de la conscience
Beaucoup peuvent se demander si que cela veut dire quand on parle de quid. D’étymologie latine quid veut dire simplement quoi . Dans le cas précis, l’on veut juste savoir si c’est quoi la conscience. Nous n’allons pas épuiser toutes les recherches menées et traitées par de grands chercheurs dont les noms pourraient être oubliés ou non reconnus. Cependant, nous irons simplement et rapidement à la signification facile de ce qu’est la conscience. La conscience est qualifiée de manière générique comme une maîtresse qui dirige tout notre agir, toutes nos actions…
Selon la désignation de la conscience morale, Elle est le moteur, le policier roulage de notre psyché. C’est la conscience qui nous permet de dire ou de nous rassurer que telle est bonne et telle est mauvaise action.
Selon la désignation de la conscience de soi, l’on retiendra que c’est la faculté d’être conscient de lui-même ( ses actes, ses paroles, ses pensées…). Mais aussi du monde qui est à son côté. Dans la philosophie l’on définit la conscience entant que la présence constante et immédiate de soi à soi. C’est la faculté réflexive de l’esprit humain, c’est-à-dire sa capacité à faire retour sur soi-même. De ce fait, nous devons savoir que toute conscience n’est pas nécessairement la bonne, il faut donc nous disposer d’une bonne conscience et non d’une conscience émoussée, corrompue par les vices.
Une conscience qui est motivée par l’envie, le désir de persévérer dans son être dit conatus chez Spinoza. Une conscience dite bonne est celle qui ne peut tourmenter l’esprit après avoir commis ou posé un acte. Quand on a posé un acte avec la bonne conscience, on n’aura rien à se reprocher, et l’esprit restera tranquille. Ainsi, nous tenons pour dit que la conscience est un élément très important dans la vie de l’être humain, car elle permet d’éviter le mal et de faire le bien. La conscience est considérée comme une unité centrale ayant la capacité d’agir dans toutes choses. L’on ne pourra jamais négliger la valeur de la conscience dans toutes nos actions. Dès maintenant, essayons d’user d’une bonne conscience avant d’agir dans toutes entreprises pour que les résultats de nos actes soient parfaits et satisfaisants pour tous.
2. La quid de la science
Dans le langage courant des vulgaires, il est mal compris le mot science. Une fois que l’on découvre ta façon de faire les choses de manière très spéciale, les gens te qualifient d’un « homme de science ». Alors qu’il ne s’agit pas toujours de la science dans tout. Tel est l’intérêt de ce deuxième point de notre travail pour éclaircir avec la petite connaissance que nous avons de ce qu’est la science, en vue d’une bonne appréhension de notre présente recherche. Toujours dans la simplicité et dans le goût de bien vouloir vous faire comprendre les choses, nous usons de la signification simple de ce concept science.
Selon le dictionnaire Larousse, La science est dans son sens premier « la somme des connaissances » et plus spécifiquement considérée comme une entreprise systématique de construction et d’organisation des connaissances sous la forme d’explications et de prédictions testables. L’on retiendra plus simplement que la science n’est pas de la magie comme le pensent beaucoup en écoutant le mot science. Cependant elle est un ensemble des connaissances qui sont expliquées de façon systématique dans l’idée de passer même au test de ces mêmes connaissances. C’est ainsi que nous parlons de la géographie en tant que science qui étudie la description de la terre, de la médecine science de l’organisation du corps humain…
Pour n’avoir compris que la signification de la science, sans tarder à la sorte des sciences, à la vérifiabilité d’une science… Nous pensons qu’il est suffisant pour nous de vous présenter à présent l’importance du mariage science et conscience dans la vie concrète.
3. L’emploi de la conscience dans la science
Dans ce dernier point de notre travail, nous voulons prouver combien est important le mariage de ces deux concepts (conscience et science) dans la vie concrète. Telle est sans doute la téléologie de notre réflexion. Nous en voulons ainsi, pour que nous ne puissions plus faire les éloges du manque de conscience dans la science comme nous n’arrêtons de le faire en multipliant les justificatifs comme envoûtement, distraction, sorcellerie et que sais-je encore.
La science, nous l’avons dit précédemment, est l’ensemble des connaissances que chaque personne peut avoir, selon que son domaine d’étude l’oriente. Reprenant notre tout premier exemple dans cette réflexion concernant la médecine, nous pouvons dire que la médecine est une science qui s’occupe de l’organisation du corps humain. La personne qui exerce la médecine est bel et bien un médecin, nous le savons tous. Si un médecin n’a pas conscience de la science qui est son domaine d’étude, peu importent ses compétences il ne saura jamais exercer son service comme il se doit. C’est ainsi que nous avons donné l’exemple du chirurgien qui veut intervenir après avoir pris de la drogue, ce ne serait pas une question d’envoûtement ni de la distraction mais du manque de conscience dans la science si le patient perdrait sa vie.
Prenons le cas d’un étudiant qui, malgré les difficultés rencontrées à l’université, ne cesse de suivre les cours comme il se doit, et à la fin de ses études parvient à faire des exploits de réussite, l’on ne dira pas de cet étudiant qu’il est magicien ou un autre mot sinon qu’il était juste conscient de la science qu’il faisait. Pour dire simplement que la conscience est généralement indispensable dans la vie, et elle est aussi particulièrement indispensable à la science.
Conclusion
Pour clore notre travail, nous pensons ainsi pour que la science reprenne sa valeur, en lieu et place d’en faire un mauvais usage comme c’est le cas actuel dans la fabrication des bombes, des virus qui dérangent la vie humaine, nous devons y ajouter une grande quantité de la conscience qui soit bonne. Le monde scientifique actuel est dirigé par des personnes qui manquent de la conscience.
Raison pour laquelle nous souffrons de situation comme le réchauffement climatique, la malformation des enfants causée par des bombes nucléaires.Cette petite étude avait pour finalité de rappeler à nous tous qu’aucune science ne sera parfaite sans une bonne conscience. Car tout exercice scientifique a une finalité qui sera subie en premier lieu par les humains. Ainsi donc, nous devons user de notre bonne conscience pour que la science ne soit pas une ruine de l’âme.
Christus Martin TUZOLANA
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Actualité
Influenceurs : Les nouvelles célébrités de la bêtise érigées en modèle en RDC
Dans un monde où l’absurde semble devenir la norme, le phénomène des « influenceurs » prend des proportions inquiétantes, particulièrement en RD Congo. Ces personnages cabotins et dédaigneux à l’esprit étriqué, souvent plus préoccupés par le nombre de likes que par le contenu de leur discours, s’érigent en modèles pour une jeunesse en quête d’identité.
Mais de quels modèles parle-t-on réellement ? Il suffit de parcourir les réseaux sociaux pour comprendre la nature de ces « influenceurs ». Entre dénudement provocateur et insultes à gogo, ils semblent avoir trouvé la recette pour devenir célèbres : choquer, déranger et, surtout, ne rien proposer de constructif. Ces comportements sont récompensés par des prix officiels, comme si la bêtise devait être célébrée.
Quelle ironie ! Dans un pays où les défis socio-économiques sont immenses, on préfère ériger en héros des individus qui ne brillent que par leur vacuité. Attribuer le titre d’« influenceur de l’année » à quelqu’un qui ne fait que se dénuder sur Instagram ou se livrer à des joutes verbales stériles sur les réseaux sociaux, c’est comme offrir un prix Nobel de la paix à un seigneur de guerre et fauteur de troubles.
Cela en dit long sur notre société et sur les valeurs que nous choisissons de promouvoir. Quelles qualités ces influenceurs possèdent-ils pour être considérés comme des modèles ? Leur capacité à attirer l’attention ? À dégrader le débat public ? À vendre une image déformée de la réalité ? Si c’est cela, alors nous sommes en droit de nous interroger sur les critères de notre admiration.
Le problème ne réside pas seulement dans ces « célébrités » éphémères, mais aussi dans la jeunesse qui les suit aveuglément. En leur attribuant une importance démesurée, nous alimentons une culture de la superficialité, où les likes deviennent un substitut à la véritable reconnaissance. Quel avenir bâtissons-nous pour nos jeunes en leur offrant comme référence des individus dont les seules compétences semblent être le vide et le bruit ?
Il est grand temps de repenser ce que signifie être un « influenceur » en RDC. Au lieu de céder à la facilité et de célébrer la bêtise, pourquoi ne pas promouvoir ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à la société ? Ceux qui, par leur engagement, leur créativité ou leur intellect, inspirent une véritable émulation ? Nous devons questionner ces choix et exiger que les valeurs que nous véhiculons reflètent un idéal plus noble.
Alors, chères autorités de la RDC, à quoi bon ériger la bêtise en exemple sociétal ? La jeunesse congolaise mérite mieux que des modèles de vacuité. Il est temps de mettre fin à cette glorification de l’insignifiance et de choisir des influenceurs qui influencent réellement, qui élèvent le débat et qui construisent une société meilleure. Ne laissons pas la bêtise devenir notre héritage.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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