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TP Mazembe: L’effectif s’enrichit avec les signatures d’Ernest Luzolo et Robert Wilangi

C’est officiel depuis le samedi 07 août 2021, l’administration du Tout Puissant Mazembe a officialisé les signatures d’Ernest Luzolo Sita, latéral gauche en provenance de l’ASV.Club, et de Robert Wilangi, ailier droit venu de Sanga Balende. Ils se sont tous les deux engagés pour 5 ans (2026).
Dans l’optique de renforcer son ossature dans tous les compartiments cette saison, le champion de la Ligue nationale de football (Linafoot) Ligue 1 a fait signé un contrat de 5 ans à plusieurs jeunes joueurs en cette période de mercato. Outre Robert Wilangi et Ernest Luzolo, il y a aussi le gardien de but Saidi Baggio, les milieux offensifs Zemanga Soze et Mercey Ngimbi, ainsi que Moïse Kaniki, Atiba Radjabu, Suleman Shaibu.
Le technicien français Dumas Franck, nouvel entraîneur de Mazembe, prépare déjà l’équipe pour la nouvelle saison.
Désiré Rex Owamba/CONGO PROFOND.NET
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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?
Le choc des cultures et des valeurs
Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.
Que dit la loi congolaise ?
Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.
Liberté individuelle ou norme collective ?
La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.
Une ligne fragile à ne pas franchir
Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?
En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.
Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net