Actualité
Souveraineté économique : La PM Judith Suminwa défend un partenariat sud-sud gagnant-gagnant avec le Maroc
La diplomatie africaine prend un tournant prometteur alors que la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a été reçue ce mardi au Palais Royal par le Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. Cette rencontre, qui s’inscrit dans un cadre plus large de coopération et de partenariat, souligne l’héritage des relations bilatérales entre les deux pays, qui remontent à plusieurs décennies.
Des sujets essentiels abordés lors de la rencontre
Lors de cette rencontre, la Première Ministre a pu aborder des thèmes essentiels pour l’avenir des deux pays. Elle a souligné l’importance d’un partenariat stratégique, plaçant la souveraineté africaine et l’échange économique au cœur des discussions.
« Je suis venue aujourd’hui rencontrer le Chef du Gouvernement chérifien parce que je suis à la tête d’une délégation congolaise avec un certain nombre de ministres, mais aussi des membres du patronat congolais. Nous sommes dans un forum économique qui parle de la nécessité de la souveraineté africaine et des échanges économiques entre Africains, raison pour laquelle je suis ici à Rabat. Nous avons, au cours de cette rencontre, échangé sur nos relations bilatérales, la manière de pouvoir les renforcer et dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant au niveau économique », a dit Judith Suminwa Tuluka
Vers une intégration économique régionale
Les affirmations de Judith Suminwa Tuluka montrent sa volonté de faire avancer les intérêts congolais tout en favorisant un climat d’échanges fructueux avec le Maroc. Les discussions se sont concentrées sur la façon dont les deux pays peuvent tirer parti de leurs ressources respectives pour bâtir une économie plus résiliente et intégrer les marchés africains.
Les rencontres comme celle-ci entre la RDC et le Maroc sont cruciales pour le soutien au développement économique du continent, en vue d’un avenir où l’intégration économique régionale sera la norme. Cette visite représente non seulement une opportunité de renforcer les liens bilatéraux, mais aussi un engagement à exploiter le potentiel immense que représente l’Afrique sur la scène mondiale.
Un avenir prometteur
Avec des perspectives d’avenir brillantes et des opportunités d’investissement à explorer, cette collaboration pourrait ouvrir la voie à un véritable partenariat gagnant-gagnant. Les pas effectués aujourd’hui par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et son homologue Aziz Akhannouch sont des marqueurs d’une dynamique positive pour la coopération entre la RDC et le Maroc, et par extension, pour l’Afrique dans son ensemble.
Une coopération qui s’inscrit dans le temps
La coopération entre le Maroc et la RDC a longtemps été marquée par des échanges économiques, culturels et politiques, établissant une base solide pour un dialogue constructif. Les deux nations ont toujours entretenu des liens amicaux, fondés sur des valeurs de solidarité africaine et de coopération sud-sud. De nombreuses initiatives ont été lancées pour promouvoir les échanges commerciaux et les investissements mutuels, témoignant d’un engagement commun à renforcer la souveraineté et le développement économique sur le continent.
CELLCOM PRIMATURE
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À la Une
Égalité du genre en RDC : les femmes appelées à déconstruire les coutumes et reconstruire les comportements nouveaux
Au cours d’un débat sur le rôle de la Femme dans le développement, organisé mercredi à Kinshasa par Top Congo FM et DW, les femmes de la République démocratique du Congo ont été appelées à adopter des comportements nouveaux à partir de leurs foyers respectifs pour atteindre leur place de l’égalité avec les hommes.
L’une des intervenants à ce débat Grâce Lula, coordinatrice du Cadre permanent de concertation des femmes congolaises, a insisté que lorsqu’on veut changer la donne, il est crucial de commencer par abolir les coutumes avilissantes réduisant la femme à un être inférieur à son partenaire ou à l’homme de manière générale.
« Après avoir tu déconstruis ce que la coutume avait construit, commence maintenant à reconstruire en adoptant des comportements nouveaux, en mettant par exemple l’enfant fille et l’enfant garçon au même pied d’égalité ou les responsabiliser de la même manière. Ne ramenez pas votre enfant fille derrière le rideau, comme vous avez été mise», a exhorté Grâce Lula.
Elle soutient que la reconstruction doit se faire grâce aux différents apports acquis à des formations, des voyages permettant le brassage et le mixage des cultures, la lecture, etc. , qui doivent constituer un apprentissage au foyer.
Pour sa part Gabriella Mwimba Budra, spécialiste des questions d’égalité dans l’Administration publique, a fait remarquer qu’il y a encore des barrières qui s’érigent à la pleine participation des femmes à la gestion de la chose publique, mais aussi dans d’autres activités en dehors du secteur public. Ces dernières doivent être levées pour permettre à la femme de contribuer au développement du pays.
Elle a salué les efforts du gouvernement pour l’égalité du genre dans l’Administration publique, notamment la prise d’acte récente, du vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, qui permet à ce que les femmes puissent concilier leur vie familiale à la vie professionnelle.
Un élan qui ferait avancer l’agenda égalité au sein de de l’administration publique, notamment en adoptant un cadre juridique qui permettrait d’avancer cette égalité, en prenant des mesures pour la favoriser et veiller pour que les données soient mises à la disposition du public. Ceci, pour que les politiques publiques qui seront formulées soient efficaces.
Les hommes ne doivent pas s’abuser de leur pouvoir, notamment en exerçant des violences sur les femmes, a soutenu Clément Dinda Beya, secrétaire exécutif du Réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre en RDC (Rheeg-RDC).
« Les femmes savent ce qu’elles font concernant l’égalité du genre. Dans le Rheeg-RDC, nous savons ce que nous faisons, ce que les hommes engagés pour l’égalité font, en passant par le droit sexuel reproductif et par le rôle des hommes dans l’exécution des tâches ménagères, en luttant contre les VBG », a-t-il confié.
Il convient de noter que ce débat a connu également la participation de la ministre du Genre, Léonie Kandolo, de la ministre du genre honoraire Gisèle Ndaya et de plusieurs femmes et hommes venus de différentes structures.
Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET
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