À la Une
Session de mars 2022 à l’Assemblée nationale : Priorité aux réformes électorales
Procédant à l’ouverture de la session ordinaire de mars 2022,le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a dit attendre des élus un agenda législatif susceptible de lever les obstacles juridiques à la tenue des élections prévues en 2023. Se référant à la «feuille de route», de la Commission Electorale Nationale Indépendante, il a souhaité l’examen avec diligence des textes ayant trait aux réformes électorales, en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif, et transparent et de respecter le délai constitutionnel .
La priorité doit donc être accordée à l’examen de la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 9 mars 2006 tel que modifié par la loi n°11/003 du 26 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales.
Christophe Mboso a également plaidé en faveur d’une loi qui comportera des dispositions susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité pour une large participation des femmes et des jeunes au prochain cycle électoral, étant donné que ces deux catégories représentent près de 70% du corps électoral.
Selon lui, le débat politique du moment est loin d’aborder les préoccupations des Congolais, car ceux-ci attendent de leurs élus l’examen et l’adoption en urgence des lois et le contrôle parlementaire sur des sujets qui ont un impact réel sur leur vécu quotidien, leur sécurité et leur social.
Il estime que les Congolais, dont la grande majorité est encore confrontée aux besoins existentiels, se préoccupent plus des problèmes liés à la santé, à l’éducation, à la sécurité, à la qualité des infrastructures de base, à la sécurité alimentaire, à l’accès à l’eau potable et à l’électricité, au respect des droits humains et à la corruption.
Au nombre des priorités de la session parlementaire de mars, Mboso entend aussi soumettre à l’appréciation des députés nationaux, la poursuite des réformes électorales, la sécurité alimentaire, la protection et la promotion des droits de l’Homme, des libertés publiques, l’amélioration de la gouvernance du climat des affaires ainsi que la lutte contre la corruption.
Sur le plan sécuritaire, il a rappelé que l’Est du pays est toujours en proie à l’activisme des groupes armés nationaux et étrangers, dont les ADF, le M23 et autres, qui continuent à semer la mort et à se livrer à de graves violations des droits humains parmi les populations civiles ainsi qu’au pillage des ressources naturelles. Raison pour laquelle le chef de l’Etat avait décidé de placer les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu sous le régime de l’état de siège, sans oublier l’insécurité qui sévit au Sud-Kivu et dans le Tanganyika ,ainsi que quelques actes isolés de criminalité et de banditisme dans certaines grandes agglomérations du pays.
Au plan sanitaire, le speaker de la Chambre basse du Parlement encourage la population à continuer à observer les gestes barrières en vue de contenir la propagation de la Covid-19.
Par ailleurs, Christophe Mboso a exhorté le gouvernement à se pencher sur la sécurité alimentaire, notamment en Ituri et Nord-Kivu vu le déplacement de nombreux compatriotes et la précarité des ménages confrontés à un accès très difficile à la nourriture.
Yves Kadima/Le Phare
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RDC : La Première ministre saisie de l’appui de la Monusco pour la prise en charge des détenus de Makala
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, ce mercredi 04 août 2024, à l’immeuble du Gouvernement, la délégation de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC, conduite par la Représentante spéciale adjointe pour la protection et les opérations à la MONUSCO, Vivian van de Perre.
Au cours de cette rencontre, la MONUSCO a annoncé à la Première Ministre sa disponibilité à apporter une assistance sanitaire et psychosociale aux prisonniers affectés après la tentative d’évasion, la nuit du 1er au 2 septembre 2024.
Les femmes victimes de viols dans la prison centrale de Makala sont visées en urgence dans ce programme d’aide sanitaire de la MONUSCO.
« Nous souhaitons exprimer nos sincères condoléances suite à cet événement tragique qui s’est déroulé dans la prison centrale de Makala. Nous sommes profondément attristés par la perte des vies humaines et par les blessures subies par les détenus. Nos pensées vont dans des familles des victimes en cette période difficile et douloureuse et nous avons offert notre assistance au Gouvernement », a dit en liminaire Mme Vivian van de Perre.
«Nous apportons en urgence notre assistance sanitaire et soutien immédiat aux victimes de cette tentative d’évasion , particulièrement aux femmes avec des kits pour la prévention des maladies », a-t-elle précisé.
La cheffe de la délégation de la MONUSCO a, par ailleurs, salué l’engagement et la détermination de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka dans la protection du territoire national ainsi que la sécurité des personnes et de leurs biens.
A ce sujet, le Gouvernement a déjà commencé à mettre en œuvre les actions prévues au pilier 2 de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028) afin de garantir une meilleure sécurité à la population.
CELCOM PRIMATURE
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