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Analyses et points de vue

Selon Jean Thierry Monsenepwo « Voici les vraies raisons des attaques contre le Gouverneur du Haut-Uélé, Jean Bakomito »

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Depuis son élection à la tête du Haut-Uélé, Jean Bakomito fait l’objet d’attaques virulentes. Pourtant, à y regarder de près, ces attaques ne visent pas tant l’homme que la vision qu’il incarne : celle d’une gouvernance alignée sur la politique nationale du chef de l’État, Félix Tshisekedi, et déterminée à rompre avec les anciens schémas.

1. Un défenseur assumé de la vision présidentielle

Depuis sa prise de fonctions, Jean Bakomito s’est positionné comme un relais fidèle de la vision du Président de la République : relier les provinces à la dynamique nationale de développement, de service public et de réhabilitation des infrastructures.
Il refuse de voir le Haut-Uélé réduit au rôle de « base arrière » d’intérêts partisans. Cette posture dérange, car en s’attaquant à certaines influences locales, il remet indirectement en cause des réseaux qui prospéraient dans l’ombre.

2. La fin d’une zone de confort pour certains intérêts

Pour nombre de ses détracteurs, le Haut-Uélé représentait une zone d’intérêts informels héritée de l’ancienne gouvernance locale, notamment de l’écurie de Corneille Nangaa.
Mais Bakomito a décidé d’y mettre fin, notamment :
• en renforçant la transparence dans le secteur minier, allant jusqu’à suspendre certaines exploitations illégales ;
• en intervenant personnellement auprès des populations marginalisées ou sinistrées, prouvant un engagement de proximité.

Ces réformes ont fragilisé des circuits d’intérêts opaques. D’où la multiplication des campagnes visant à le discréditer.

3. Des réalisations concrètes qui parlent d’elles-mêmes

Il faut remonter à plusieurs années pour retrouver un gouverneur aussi actif dans la reconstruction du Haut-Uélé. Sans prétendre tout avoir accompli, Jean Bakomito affiche déjà des résultats tangibles :
• un gouvernement provincial bâti autour de sept piliers stratégiques (routes, santé, électricité, eau, sécurité, etc.) pour la période 2024-2028 ;
• une main tendue pour la réconciliation entre communautés dans les zones de conflits frontaliers ;
• un appui constant aux nouvelles recrues des FARDC à Isiro, gage de son engagement pour la sécurité ;
• une reconnaissance publique à travers les Haut-Uélé Awards, saluant son action politique.

Autant d’initiatives qui tranchent avec le statu quo et dérangent ceux qui préfèrent l’immobilisme.

4. Pourquoi ces attaques maintenant ?

Parce que :
• le cap vers plus de transparence et de responsabilité ébranle des réseaux d’influence bien établis ;
• la visibilité croissante de Bakomito met en lumière des pratiques anciennes qu’on voudrait garder dans l’ombre ;
• un gouverneur en phase avec la vision présidentielle réduit l’espace de manœuvre de ceux qui utilisaient la province comme zone de repli politique ou économique.

5. Un message à la population du Haut-Uélé

Ces attaques ne visent pas seulement Jean Bakomito, elles visent le progrès que vous appelez de vos vœux : des routes praticables, des services publics efficaces, une gouvernance responsable.
Soutenir votre gouverneur, c’est soutenir votre dignité, votre développement et l’avenir du Haut-Uélé.
À ceux qui doutent ou critiquent, il faut poser la question : à qui profite vraiment le blocage du changement ?

En conclusion

Jean Bakomito ne gouverne pas pour entretenir une province en veilleuse, mais pour la propulser vers l’avant. Ses réformes dérangent, parce qu’elles rompent avec une logique ancienne d’appropriation et d’immobilisme.
Le choix à faire est clair : celui du progrès, de la transparence et de la construction collective.

Rédaction

Analyses et points de vue

Rebaptiser le stade Tata Raphaël « Ali-Foreman » : une insulte à la mémoire nationale (Tribune de Régis Ngudie)

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L’annonce de la volonté de rebaptiser le stade Tata Raphaël en “stade Ali-Foreman” a de quoi choquer plus d’un Congolais. Car derrière ce nom se cache une mémoire, une histoire et une gratitude que nul ne devrait effacer.

Construit dans les années 1950, le stade de Kalamu n’est pas qu’une enceinte sportive. Il est le fruit du génie et du dévouement du Père Raphaël de la Kethulle de Ryhove, missionnaire belge et grand bâtisseur, qui voua sa vie à l’éducation, au sport et à la jeunesse congolaise. En le baptisant « Tata Raphaël », le peuple reconnaissait un père, un éducateur, un visionnaire.

Certes, le combat du siècle qui opposa Mohamed Ali à George Foreman en 1974 demeure un moment historique. Ce fut un événement mondial, une vitrine de l’Afrique et une fierté pour Kinshasa. Mais ce combat, aussi glorieux soit-il, ne dura qu’une nuit. Il n’a pas bâti le stade. Il n’a pas formé nos jeunes. Il n’a pas porté les espoirs d’un peuple.

Rebaptiser ce lieu mythique « Ali-Foreman » revient donc à effacer la mémoire de son fondateur et à réduire notre patrimoine à un souvenir étranger. C’est oublier que le sport congolais a eu ses pionniers, ses éducateurs, ses bâtisseurs. C’est refuser de reconnaître que notre histoire mérite d’être racontée par nos propres symboles.

Mohamed Ali et George Foreman sont des légendes mondiales, mais leur gloire ne doit pas se substituer à celle de nos héros du quotidien. Le Congo n’a pas besoin d’importer des noms pour exister. Il a besoin de se souvenir de ceux qui ont cru en lui quand il n’était encore qu’une promesse.

Le stade Tata Raphaël n’est pas seulement un bâtiment : c’est un héritage moral. Le rebaptiser, c’est blesser la mémoire du peuple congolais et tourner le dos à un pan entier de notre identité.

Préservons donc ce nom, non par nostalgie, mais par fidélité. Car effacer un nom, c’est effacer un visage, et le visage de Tata Raphaël reste celui de la mémoire et de la dignité du Congo.

Régis MBUYI NGUDIE
(Philosophie-Journaliste-penseur libre et consultant en communication)

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