Politique
Sakania : Le système éducatif, cheval de bataille du candidat numéro 07 Jean Kalombo
En marge du lancement, ce dimanche 19 novembre 2023, de la campagne électorale sur toute l’étendue du territoire national pour les élections générales prévues le 20 décembre 2023, dans la territoire de Sakania ( Haut-Katanga), Jean KALOMBO, candidat numéro 07 sur la liste de 4AC, a affiché ses ambitions.
En effet, cet acteur politique a démarré sa campagne électorale par une conférence de presse sur les antennes de la Radio Télévision DEOGRACIAS, une chaîne communautaire de Kasumbalesa.
Licencié en Droit public et Docteur en Science Économiques, département de Gestion financière, le candidat n°07 a, durant son exposé, mis un accent particulier sur l’enseignement primaire Secondaire et professionnel. Pour Jean KALOMBO, il est impérieux de revoir le système éducatif congolais en accordant plus d’importance aux langues nationales. » Une fois élu député national, ma première proposition de loi sera la revisitation du système éducatif congolais. Aujourd’hui, nos enfants ne maîtrisent pas toutes nos quatre langues nationales, parce que notre système éducatif accorde plus d’importance à la langue française. Nous devons apprendre aux élèves dans nos langues locales », déclare devant les journalistes le candidat numéro 7 à la députation nationale.
S’agissant des problèmes qui minent le territoire de Sakania, Jean KALOMBO, ancien président de l’association des représentants des transporteurs en douane, évoque la dépendance alimentaire qui tue l’économie de la RDC au profit de l’économie zambienne. Farouchement opposé au tribalisme dans sa contrée, Jean Kalombo rappelle à ses frères et soeurs electeurs que ce mal constitue un frein au développement de la République Démocratique du Congo.
Joseph MALABA/Congoprofond.net
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Politique
Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège
Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.
Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.
Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.
Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.
Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.
« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.
Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.
Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.
Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.
Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.
Rédaction
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