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SADC : Lancement du Conseil des ministres à Antananarivo, avec la RDC représentée par Anzuluni et Mazenga

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Le Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a débuté ce mardi 12 août 2025 à Antananarivo, Madagascar, en préparation du 45ᵉ Sommet des Chefs d’État et de gouvernement, prévu pour le 17 août au Centre de conférence d’Ivato. Les travaux se poursuivront jusqu’au jeudi 14 août 2025.

Rasata Rafaravavitfika, la ministre malgache des Affaires étrangères, a officiellement pris la présidence de ce Conseil pour un mandat d’un an (août 2025 – août 2026), succédant au professeur Amon Murwira, ministre des Affaires étrangères et du Commerce international du Zimbabwe.

La République démocratique du Congo est représentée par Floribert Anzuluni, ministre de l’Intégration régionale, accompagné de Didier Mazenga, ministre du Tourisme. Ces deux membres du gouvernement de Suminwa participeront aux discussions stratégiques sur l’avenir de la coopération régionale.

Sous le thème « Promouvoir l’industrialisation, la transformation du système agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente », cette rencontre a pour objectif de renforcer l’intégration régionale, de dynamiser la capacité industrielle, de moderniser l’agriculture et de favoriser une transition énergétique durable et inclusive.

Le Sommet du 17 août marquera également le passage de la présidence de la SADC d’Emmerson Dambudzo Mnangagwa, Président du Zimbabwe, à Andry Rajoelina, Président de Madagascar.

Les travaux porteront notamment sur les avancées réalisées dans le cadre du Plan indicatif régional de développement stratégique (RISDP) 2020-2030, ainsi que sur le rapport du Président de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité.

Madagascar, membre de la SADC depuis août 2005, accueille pour la première fois un sommet de cette ampleur.

Désiré Rex Owamba/Congoprofond.net

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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

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Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?

Le choc des cultures et des valeurs

Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.

Que dit la loi congolaise ?

Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.

Liberté individuelle ou norme collective ?

La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.

Une ligne fragile à ne pas franchir

Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?

En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.

Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net

 

 

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