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Rumba patrimoine de l’humanité : Jimilito Melacampe rend hommage aux chroniqueurs de musique ce samedi à Bandal 

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En marge de l’inscription de la rumba congolaise comme patrimoine de l’humanité, le chanteur Jimilito Melacampe tient à rendre hommage au  » Journaliste chroniqueur de musique », un des principaux acteurs de ce succès qui a fait la fierté de la RDC. Il donne rendez-vous aux amoureux de la rumba ce samedi 15 janvier 2022 à l’espace « Chez la Jolie » à Bandal Inga Suka ( Entrée Joyeux Lutins) à 16h30 pour célébrer cet événement avec les chevaliers de la plume et du micro.

Plus qu’incarner un icône intemporel de la musique, le King Kester Emeneya, son idole, Jimilito éblouie, étoffe et rend ses lettres de noblesse à la rumba en la poussant dans ses limites tout en s’imprégnant de son époque.

De Gina Efonge Isekofeta à Stino l’As de la chorale, en passant par Jolie Mubiala, Fafa de Molokaï, Célé Le Roi et tant d’autres, Jimilito Melacampe incarne le plus jeune de cette famille nombreuse avec un talent immense et une personnalité bouleversante.

De son vrai nom Jimmy Mesa, Jimilito est né à Kinshasa au quartier Bon Marché, dans la commune de Barumbu, d’un père médecin et d’une mère business-woman.

Après l’obtention de son Diplôme d’État chez les Frères des écoles chrétiennes à Tumba mission, il fit des études universitaires à l’Université Protestante au Congo (UPC) à Kinshasa où il obtient son graduat en Droit économique et social (2008). Prenant une pause avec les sciences, Jimilito a plutôt fait le choix de l’art d’Orphée, scrutant les studios d’enregistrement et les orchestres de Kintambo. Il se fait remarquer comme parolier chanteur et à l’occasion il fait la connaissance du vieux Tony, ancien saxophoniste du trio Madjesi.

Renouant avec les études universitaires, Jimilito termine sa licence en Droit économique et social en 2011.

Détenteur d’un autre brevet de manager en management et gestion des entreprises, il n’arrive toujours pas à se séparer de la musique. Il enregistre ses premières chansons au studio des Oblats avec la participation de l’ingénieur de son Amberson Saïd.

Adoubé par le King lui-même !

En 2012, il fit la connaissance, entant que parolier chanteur, du grand King KESTER EMENEYA qui le surnommera « JIMILITO ». Lui reconnaîssant l’intelligence de la technique en chant, Kester Emeneya lui dit :  » Jimilito, tu as du Melacampe dans ta voix… ». VOXENGO est un surnom lui donné par un arrangeur de sons étonné de son aptitude à jongler facilement sa voix et à s’adapter à diverses octaves.

Ancien consultant en communication à la CNSS( ex INSS), il collabore simultanément avec Joly BAKI AMEN MUBIALA, le jeune frère du King KESTER EMENEYA. En 2016, il fit une descente en retraite à Matadi où il est initié en déclaration en douane et à la logistique douanière. Soucieux de perpétuer la philosophie de son idole, il initie une multitude de projets musicaux à tendance « Emeneya ». C’est la naissance de la doctrine de l' »EMENEYISME ».

Ayant gagné la confiance des « King boy’s », le bureau solide du défunt King KESTER EMENEYA, ses animateurs GUY KIMVULA, SERGE MAKOBO, RICHARD EKAMBO, JEAN JACQUES KANDE, ALAIN BATANTU, PIETRO MUBIALA, GUILAIN SANTIMA, etc. ont ainsi décidé de l’accompagner dans les travaux de l’album en perspective intitulé « BUTESHI ».

Grâce à ces inconditionnels du « Grand Kisimbi », Jimilito Melacampe s’est attiré la sympathie de plusieurs soutiens autrefois proches du King KESTER EMENEYA. Il s’agit, notamment de l’ABBÉ JEAN LEON KATSHIOKO, GERARD MUSOKI, MIFUNE KIABELVA, LOLO MUTIMA LE COEUR, TONINO FERNANDO, EUGÈNE MUNGALA, JEAN JACQUES MBUA, MAITRE PAMARA M’PIMPA, HONORABLE DHEDHE MUPASA, JULES N’SANA, COLONEL MOPEPE, SEBA MAIMONA, AMANDA ANUARITE, SAFRO MANZANGI, DANY TAKEZO, AUGUY LUTULA, ANITA BABIN, EUGÈNE MUSENGI, LUXENES MUSENGI, etc.

Actuellement, Jimilito Melacampe est dans la fièvre de la préparation du maxi-single « ESSUYEZ VOS LARMES », dont la sortie est prévue en fin janvier 2022. Cet opus connaîtra la participation du légendaire DINO VANGU, AUGUY LUTULA, DJUDJUCHE LUVENGOKA, DIDIERO BASS, DES IVOIRIENS ARRANGEURS DE SONS ELEINGAN TABY ET DON-GUY.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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