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RIA : Martine Bukasa quitte Kengo Wa Dondo

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La présidente de “Groupement pour l’Emergence du Congo”(GEC), Martine Bukasa, vient de démissionner de Républicains Indépendants et Alliés (RIA), plateforme politique dirigée par l’ancien président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo.

C’est ce lundi 31 août 2020 que Martine Bukasa a rendu publique sa décision finale, au cours d’un point de presse qu’elle a tenu à Fátima, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa.

Au cours de ce point de presse, l’ancienne ministre a lu, à l’intention des journalistes, sa lettre de démission adressée à “l’autorité morale” de RIA, Kengo Wa Dondo. Celle-ci contient les motivations de sa démission et du retrait de son parti politique de RIA.

L’ancienne ministre au Développement Rural a fait savoir que sa décision a été mûrement réfléchie “pour ne pas jeter en pâture un combat de longues années dans l’opposition…”.

Martine Bukasa reproche à Kengo Wa Dondo (R.I.A) d’avoir engagé la plateforme au Front Commun pour le Congo (FCC) sans au préalable en informer les partenaires politiques et recueillir les avis des partis politiques membres du groupement.

Pour Martine Bukasa, la plateforme RIA était devenue une caisse de raisonnance et n’intéresse pas les membres dans la prise d’initiatives et décisions.

Martine Bukasa et son GEC relèvent également l’incapacité de R.I.A à peser au sein du FCC. Elle déplore également le manque de transparence de la part du RIA dans le cadre des élections législatives de 2018, où la présidente de GEC s’est vue confrontée dans le contentieux électoral auprès de la Cours constitutionnelle.

Elle reproche, enfin, au RIA la non prise en compte du changement à la tête du pays.

La dame qui entend faire la politique “autrement” a été vice-ministre de l’Intérieur sous Matata Ponyo et ministre du Développement Rural sous Samy Badibanga.

Émile YIMBU/CONGOPROFOND.NET


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Campagne 2023: Analyse du comportement controversé de la RTNC et le silence du CSAC en période électorale

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En période électorale en République démocratique du Congo (RDC), la diffusion impartiale de l’information est cruciale pour garantir l’équité entre les candidats. Cependant, des préoccupations ont été soulevées quant au comportement de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et au silence de la Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC). Cet article examine objectivement ces préoccupations et met en lumière les implications sur l’impartialité des institutions et le favoritisme présumé en faveur d’un candidat, en l’occurrence Félix Tshisekedi.

Le rôle de la RTNC en période électorale

La RTNC est la principale chaîne de télévision suivie dans toute la RDC, et en période électorale, son rôle est crucial pour assurer une couverture équitable des candidats. Cependant, des allégations ont été formulées selon lesquelles la RTNC aurait accordé un traitement de faveur au candidat Félix Tshisekedi, en lui permettant d’apparaître en direct, tandis que ses concurrents n’auraient pas bénéficié de la même opportunité. Ces allégations soulèvent des inquiétudes légitimes quant à l’impartialité de la chaîne et son respect des principes démocratiques.

Le silence du CSAC

La Commission de surveillance de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) est l’organe chargé de veiller au respect des normes éthiques dans le secteur de l’audiovisuel en RDC. Cependant, le silence abasourdissant de la CSAC face aux allégations concernant le comportement de la RTNC en période électorale est préoccupant. La CSAC a la responsabilité de garantir l’équité et l’impartialité dans la couverture médiatique des élections, et son silence remet en question son rôle et son indépendance.

Implications sur l’impartialité des institutions

Les faits rapportés concernant le comportement controversé de la RTNC et le silence de la CSAC soulèvent des préoccupations plus larges quant à l’impartialité des institutions en RDC. Dans une démocratie fonctionnelle, il est essentiel que les médias publics agissent de manière impartiale et fournissent une couverture équitable à tous les candidats. De même, les organes de régulation doivent faire preuve d’indépendance et d’intégrité pour garantir des élections libres et équitables.

Le comportement controversé de la RTNC en période électorale et le silence de la CSAC face à ces allégations jettent une lumière inquiétante sur l’impartialité des institutions congolaises. La diffusion équitable de l’information et la garantie d’élections libres et équitables sont des éléments essentiels pour renforcer la démocratie en RDC. Il est impératif que des mesures soient prises pour enquêter sur ces allégations, garantir l’impartialité des médias publics et renforcer l’indépendance des organes de régulation. Seule une véritable transparence et un engagement en faveur de l’intégrité permettront de rétablir la confiance du public dans ces institutions clés.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain


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