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Retrait de signature: Félix Tshisekedi comme son père en 1984

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L’histoire est un perpétuel recommencement.Et les faits risquent de donner raison à Félix Tshisekedi, malgré une certaine opposition après le retrait de sa signature de l’accord de Genève.
Cet épisode de la vie politique congolaise ressemble fort à celle qu’a connue l’ex Zaïre en 1984.

En 1984, Mobutu accepte le principe d’une deuxième tendance au sein du MPR.
Ce, après d’âpres négociations avec les 13 parlementaires. Ces derniers acceptent de renoncer à leur idée de créer un parti politique, l’UDPS. Le MPR reste le seul et unique parti politique.
Pour ce, les deux partis signent “les accords de Gbadolite” avec effet immédiat. Kibassa Maliba, Kapita, Ngalula et bien d’autres intègrent les institutions de la république.
Ils prennent des postes notamment dans le gouvernement et le Comité central.
Tshisekedi est le seul qui demande l’autorisation d’aller se faire soigner à l’étranger. Mobutu se presse de lui octroyer une autorisation de sortie.
Question de ménager ce monsieur qui a défié le Maréchal du Zaïre.

Il se rend à Genève… Oui la même où les leaders de l’opposition se sont réunis pour choisir le candidat commun.
Une fois qu’il a posé ses pieds sur le bord du Lac Léman, Tshisekedi père fait une déclaration fracassante: il retire sa signature des accords de Gbadolite.
Coup de tonnerre à Kinshasa et finalement l’UDPS naitra. Il continuera ses péripéties jusqu’à nos jours.

32 ans après, son fils Félix marche sur le même pas que son père. Il accepte, contre toute attente, de suivre la voix de la base de l’UDPS en retirant sa signature après l’avoir apposée sur l’accord de Genève. Espérons que l’avenir lui donne raison comme avec son père.

TMB/ CONGOPROFOND. NET


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Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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