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Rentrée scolaire 2022-2023 : Le gouvernement optimiste sur la reprise  effective le 5 septembre sur toute l’étendue du

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Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Mwaba et son homologue de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ont co-animé, ce lundi 22 août 2022, un briefing presse spécial sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2022-2023 en République Démocratique du Congo.

Prenant la parole, Tony Mwaba a dressé le tableau restitutif des assises de Mbuela Lodge au Kongo Central qui ont débouché sur la signature d’un rapport final entre le banc gouvernement et le banc syndical composé de toutes les organisations syndicales en règle.
« On n’est pas allé là bas pour prendre de nouveaux engagements mais plutôt pour évaluer les engagements de l’année dernière. Presque tous les engagements ont été exécutés sauf le 2ème et 3ème pallier », a indiqué le ministre Tony Mwaba.

Confirmant la rentrée scolaire 2022-2023 au 5 septembre 2022 dont le lancement officiel interviendra à Ngandajika dans la province de Lomami, Tony Mwaba a rassuré que le gouvernement congolais a pris ses responsabilités décidant, de concert avec 33 organisations syndicales qui ont pris part à Mbuela, de mettre en place une feuille de route dans l’objectif d’avancer.

« Il n’y a jamais eu une année blanche à l’EPST. Elle sera lancée le 05 septembre comme décidé par le gouvernement. L’EPST a inscrit dans le budget 2023 les priorités du secteur de l’éducation », a expliqué le ministre de ce secteur.

Tony Mwaba qui a, en outre, souligné qu’après les travaux de Mbuela Lodge à l’issue desquels le banc syndical est reparti satisfait du degré d’engagement pris par le gouvernement, s’est dit optimiste sur la conférence budgétaire qui s’en est suivie et qui permettra au ministère de l’EPST d’avoir des fonds pour l’amélioration des conditions socio-professionnelles des enseignants.

Au cours de cet échange avec la presse, le ministre est revenu sur son itinérance de 9 mois effectué dans 58 provinces éducationnelles de la RDC.
« En 9 mois on a fait le tour du Congo dans les 58 provinces éducationnelles pour palper du doigt l’effectivité de la gratuité de l’enseignement. Elle est effective sur tout le territoire du pays dans toutes les écoles primaires publiques mécanisés mais pas dans l’enseignement de base. Nous avons également lancé la campagne « pas une école sans banc ». Et le fond de promotion de l’éducation et de la formation nous ont appuyé pour remettre de bancs à certaines écoles », insiste Tony Mwaba.

Il a aussi démontré noir sur blanc, à l’aide d’un tableau explicatif, les acquis de la gratuité de l’enseignement.

En effet, avant la gratuité, le nombre d’écoles était à 41.739 et 64.788 après, soit une augmentation de 23.049 équivalent à 55%.

Aussi, l’enveloppe salariale est passée de 70.154.552.544 ( avant la gratuité) à 213.199.138.434 après la gratuité.

Sur le dossier Exetat, le ministre Tony Mwaba justifie le retard de publication des résultats par le fait qu’il y a une nouvelle réforme introduite dans le secteur d’éducation avec la première édition du Test national de sélection, d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP). Ainsi, les trois épreuves ( TENASOSP, TENAFEP et EXETAT) se passent au même moment et ce sont les mêmes opérateurs qui prennent en charge la publication.

Mais, rassure-t-il, désormais en intervalle de 1 jour, 5 provinces seront publiées.

Pour sa part, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a démontré la volonté du gouvernement à faire du secteur de l’éducation un pilier incontournable du développement durable.

Il a, à cet effet, rassuré que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour que la rentrée scolaire 2022-2023 soit apaisée. Une chose est sûre, la rentrée scolaire sera effective le 5 septembre 2022 sur toute l’étendue du territoire national.

Cellule de communication Ministère de la Communication et des Médias 

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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

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À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.

Un passionné méthodique et tenace

Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».

« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.

Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.

Un visage de la francophonie luxembourgeoise

Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.

« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »

Un rêve en lettres majuscules

Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.

Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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