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RDC: USA, Canada, Japon, etc. ont pris note du discours de F. Tshisekedi et soutiennent les réformes 

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La situation politique tendue en République Démocratique du Congo préoccupe au plus haut niveau la Communauté Internationale.

Dans un Communiqué conjoint rendu public mardi 08 décembre 2020, les États-Unis, le Canada, la Corée du Sud, le Japon, la Suisse et le Royaume-Uni disent avoir pris note du discours du chef de l’État, Félix Tshisekedi, prononcé dimanche 06 décembre 2020 annonçant l’officialisation de l’Union Sacrée de la Nation par la nomination imminente d’un informateur en vue d’identifier une nouvelle majorité parlementaire.

Afin d’assurer le bien-être des citoyennes et citoyens de la RDC, ces pays appellent toutes les parties à « travailler de bonne foi et à s’engager pacifiquement dans le processus politique, en évitant toute action qui pourrait générer violence ou insécurité à travers le pays ».

Se considérant fidèles partenaires du peuple Congolais, les États-Unis, le Canada, la Corée du Sud, le Japon, la Suisse et le Royaume-Uni réaffirment leur engagement à soutenir un processus de réforme visant à garantir le changement que le peuple congolais demande.

D’après ces pays, il s’agit notamment le renforcement de la démocratie et des institutions de la République, la lutte contre la corruption et l’impunité, la consolidation de la paix et de la sécurité et la création d’une prospérité inclusive pour toutes et tous.

À l’heure actuelle, le divorce FCC-CACH est consommé. À la chambre basse du parlement, le bureau d’âges a été installé en vue d’examiner les pétitions visant les membres du bureau de l’assemblée nationale chapeauté par Jeanine Mabunda.

Une situation dénoncée par le FCC de Joseph Kabila Kabange, qualifiant celà de « Coup d’État parlementaire ». Une réunion s’est tenue dans la soirée du mardi autour du Coordonnateur du FCC Néhémie Mwilanya Wilondja, Jeanine Mabunda et d’autres regroupements du FCC en vue de tabler sur la situation.

D’après le Président du bureau d’âges Mboso Nkodia, la plénière pour examiner les pétitions visant Mabunda et Cie est prévue ce jeudi 10 décembre 2020.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET

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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

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En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.

Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.

Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.

Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.

« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.

« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.

Une question de souveraineté et de dignité nationale

Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.

La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.

En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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