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RDC: Sama Lukonde s’investit pour la campagne de Faustin Luanga au poste de Secrétaire Exécutif de la SADC

En perspective de la candidature de la RDC au Secrétariat Exécutif de la SADC, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a échangé, ce lundi 12 juillet à la Primature, avec le Ministre de l’Intégration Régionale, Didier Mazenga, qui était accompagné du candidat de la RDC, Faustin Luanga.
« Nous voudrions d’abord signaler que la RDC a présenté sa candidature comme étant éligible au niveau de la SADC. C’est la candidature du professeur Luanga Faustin au poste de Secrétaire exécutif. Les élections étant prévues le 04 août 2021, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, chef du gouvernement, nous a invités pour travailler, faire un programme parce que nous devons commencer la campagne. C’est pourquoi nous avons échangé avec Son Excellence Monsieur le Premier Ministre avec qui nous avons discuté comment nous allons faire le déplacement pour la campagne dans les pays membres de la SADC. Le professeur Luanga a tous les atouts. Vous le savez, la candidature du professeur Luanga a été présentée non seulement parce qu’il est professeur, mais il a l’expertise. Cela a été témoigné au niveau du Mozambique lorsque nous avions tenu la réunion, le sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et des Gouvernements. Ils sont passés à l’interview. Il a présenté comment il va diriger cette organe très important pour nous. Le professeur Luanga a cette expertise pour pouvoir prendre le bâton de commandement. Etant donné que le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est président en exercice de l’Union africaine, il est de bon droit que le professeur Luanga ou bien la RDC puisse gagner ce poste pour accompagner Son Excellence Monsieur le président de la République dans sa mission », a déclaré Didier Mazenga à l’issue de l’audience avec le Premier Ministre.
Tchèques Bukasa
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Enfants soldats à l’Est de la RDC : le CEPEF alerte sur des violations graves et plaide pour une action urgente

La Convention internationale des droits de l’enfant ainsi que la Loi portant protection de l’enfant interdisent formellement le recrutement d’enfants par les groupes et forces armés. Pourtant, dans l’Est de la République démocratique du Congo, des enfants sont encore enrôlés, de gré ou de force, par des groupes armés, souvent en raison du manque de combattants adultes.
Le 4 octobre 2012, le gouvernement congolais a adopté un Plan d’action visant à lutter contre le recrutement et l’utilisation d’enfants ainsi que contre d’autres violations graves de leurs droits. Ce plan figure dans les engagements de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Le Cercle d’études pour la protection de l’enfant et de la famille (CEPEF), une structure initiée par des chercheurs universitaires et des experts en travail social œuvrant pour la promotion des droits de l’enfant, la protection des familles et la réinsertion socio-économique des enfants et jeunes en situation de rue, dénonce aujourd’hui les violations graves dont sont victimes les enfants dans le conflit armé opposant le M23, soutenu par le Rwanda, aux forces gouvernementales.
Fort de l’arsenal juridique existant, le CEPEF plaide auprès des autorités compétentes pour l’actualisation du Plan d’action pour le retrait des enfants associés aux forces et groupes armés, ainsi que pour la mise en place de mécanismes rigoureux d’évaluation de leur âge.
Dans cette perspective, les assistants sociaux, les experts de terrain, les responsables militaires et civils des services concernés doivent se réunir — avec l’appui technique du CEPEF — afin de réfléchir à un programme de Démilitarisation, Démobilisation et Réinsertion (DDR) des enfants soldats.
La paix, dit-on, se prépare. Mais quelles seront les conséquences psychosociales pour ces enfants dont les droits ont été bafoués ? Alors que l’on évoque la fin de la guerre, il est plus que jamais urgent d’agir pour eux.
Osée MUKOKO ZANGA