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RDC: RJSSR plus que jamais déterminé à promouvoir la santé sexuelle et reproductive à travers des informations de qualité basées sur des évidences

Le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive( RJSSR), basé à Kinshasa, a tenu sa première assemblée générale annuelle le vendredi 5 février dernier au Cercle Elais dans la commune de la Gombe.
Le rapport des activités réalisées par l’association au cours de ces deux dernières années, l’état des lieux du Réseau sur le plan administratif, la planification et la validation du plan d’action annuel, voilà les points essentiels qui ont fait l’objet de cette réunion organisée avec l’appui de l’ONG internationale Ipas qui travaille pour l’amélioration de l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive dans le monde.
Parmi les activités à poursuivre cette année, le RJSSR a inscrit dans son planning la vulgarisation du Protocole à la charte Africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique, dit le « Protocole de Maputo ».
Ratifié par la RDC en 2008 et publié dans le Journal officiel il y a 3 ans, la mise en œuvre de ce traité a, depuis, connu des avancées dans le pays. L’on peut noter l’endossement par le ministère de la Santé publique des normes et directives relatives à l’application de l’alinea 2 de l’article 14 dudit protocole, ce qui constitue la dernière étape du processus de validation des normes.
D’autres étapes restent à franchir afin de disponibiliser effectivement les services d’avortement sécurisé dans les formations sanitaires.
Entretemps, la communication demeure un maillon important dans cette démarche. La population en général, les femmes et filles, en particulier, ont besoin de connaître les dispositions du Protocole de Maputo, en cette matière afin de les appliquer.
Pour rappel, à l’alinea 2 de l’article 14, ce Protocole engage les États parties à prendre toutes les mesures appropriées pour protéger les droits sexuels et reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement sécurisé en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la vie de la mère ou du fœtus, ou encore la santé physique ou mentale de la mère.
Ainsi, à travers des activités d’information et de sensibilisation planifiées, le RJSSR va contribuer à la vulgarisation de cet instrument juridique, et aussi à mettre à la disposition de la population toutes les informations nécessaires à l’avancement des droits des femmes et des filles relatifs à leur santé sexuelle et reproductive.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Service National : Des ex-Kulunas, stagiaires à l’U-Arena, formés par la société turque Milvest

Arrivée depuis le 3 mars dernier, une unité spéciale constituée de 250 bâtisseurs, stagiaires professionnels à l’U-Arena de Kinshasa, a été félicitée par le général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik ce lundi 17 mars. Pour le général major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, ce partenariat s’avère nécessaire, puisque formés à plusieurs métiers de façon, ces bâtisseurs ont bénéficié d’une formation professionnelle.
« Nous avions voulu profiter de leur expertise pour former nos bâtisseurs dans ces filières-là, à savoir la maçonnerie, la plomberie, l’électricité, la peinture. Et aujourd’hui, eux-mêmes sont fiers d’avoir ces enfants. C’est le début de cette professionnalisation », a dit le général-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
Et de continuer: « Le sentiment qui m’anime, c’est aussi ce sentiment de joie, parce que ces enfants sont très disciplinés. C’est comme ça que plusieurs personnes parfois doutent même que ces enfants soient ceux qu’on appelait autre fois des Kulunas. Ce sont des enfants qui ont été pris de force à un moment donné par la police qui les a confiés au Service national. Mais aujourd’hui, ils sont là, libres et entrain de travailler, parce qu’ils ont suivi la formation à Kanyama Kasese au Service national ».
Ce partenariat avec la société Milvest inclut une formation théorique. De ce fait, le lieutenant-général Jean-Pierre Kasongo Kabwik a donc pris part ce jour àun enseignement sur les mesures de sécurité à observer dans un chantier.
D’un chantier à un autre, à l’hôpital général de Kintambo, les bâtisseuses se distinguent particulièrement en précisant que cette formation paramilitaire et aux métiers ne concerne pas que les hommes. Les femmes également peuvent construire leur nation. Le général -major Jean-Pierre Kasongo Kabwik se dit satisfait par l’avancement des travaux de construction des nouveaux bâtiments et de la réhabilitation de l’ancien bâtiment hospitalier.
Rappelons que ces jeunes sont ceux confiés au service national pour êtrerecyclés, remodelés, instruits, rééduqués et réinsérés par le moyen d’un apprentissage de plusieurs métiers. Soumis à un programme de rééducation et à une formation paramilitaire qui est suivie de l’apprentissage des métiers afin de faire d’eux des « bâtisseurs de la nation ». Ce lot est arrivé à Kinshasa depuis le 3 mars 2025 pour se professionnaliser.
Monica Bubanji/CongoProfond.net
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