Actualité
RDC : plainte contre Joseph Kabila pour expropriation des terres
Les victimes de démolition des maisons et d’expropriation des terres à Mbobero, Mbiza et de Murhundu ont saisi la justice congolaise pour plusieurs faits contre l’ex Chef de l’Etat de la RDC.
En effet, ces citoyens congolais ont porté plainte contre le Sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, après que ce dernier, à les en croire, ait expulsé via les FARDC et la police, les habitants de ce coin-là afin de ‘’s’accaparer de leur territoire depuis 2016’’.
La semaine dernière, ces ‘’victimes’’ accompagnées du collectif “Tournons la page” et de la ‘’Nouvelle dynamique de la société civile’’ ont déposé “une plainte à charge de monsieur Joseph Kabila” auprès du Procureur près la Cour de Cassation à Kinshasa/Gombe, par l’intermédiaire du Collectif des avocats de “Tournons la page”.
D’après Jean Chrysostome Kijana, vice-président de “Tournons la page” et président national de la NDSCI en RDC, cette même plainte a été déposée auprès du Procureur général de la République près le TGI de Kavumu en territoire de Kabare vu que les faits auraient été commis dans cette entité.
Lors d’une conférence de presse animée mercredi à Bukavu après dépôt de cette plainte, M. Kijana a expliquer la raison de cette action citoyenne, en ce sens qu’après les “graves crimes” commis à Mbobero, les auteurs ne devraient toujours pas rester sans être inquiétés alors qu’aujourd’hui le régime actuel prône l’Etat de droit.
A la lumière des faits, les victimes accusent l’ex chef de l’Etat congolais de destruction méchante, pillages, coups et blessures, tortures, des crimes contre l’humanité par viol et par meurtre, ce qui constitue des graves accusations.
Des faits commis par des éléments de 4 unités des FARDC et de la Police, détournés d’après les plaignants par lui, Joseph Kabila “pour ses fins personnels”.
Les habitants de Mbobero, Mbiza et d’autres villages environnants se disent victimes des actes de vols, destructions méchantes et pillages systématiques.
Berthan Vova/LA PROSPÉRITÉ
Politique
Sud-Ubangi : le Gouverneur Miché Mobonga sur une chaise éjectable, le MLC dénonce une « cabale politique »
Le parti MLC dénonce une « cabale politique » qui vise l’éviction du Gouverneur Mobonga à la tête de la province du Sud-ubangi. élu sur une majorité ambitieuse de 20 voix sur 28 votants à l’issue de la coalition politique AREP/MLC, le gouverneur est accusé d’une « incompétence administrative » et une gestion jugée « Approximative ».
Une tendance vers une motion de défiance contre le chef de l’exécutif provincial
La convocation du gouverneur Mobonga par l’Assemblée provinciale pour répondre à une question orale avec débat lui adressée par le député Papy Malumba Ndoko, déclenche un vif débat sur la crise politique majeure qui persiste depuis quelques mois dans la province. Pour certains membres de Mouvement Liberation du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, parti géniteur du gouverneur, cette démarche n’est rien d’autre qu’une cabale orchestrée par un groupe de 17 députés sur les 28 que compte l’organe délibérant, visant à évincer leur regeton.
« Le gouverneur n’ira pas se présenter devant ce groupe de conspirateurs qui cherchent à compromettre son pouvoir », déclare Freddy Bubutu, porte-parole du gouverneur.
Les communicateurs de l’Exécutif de leur côté, craignent ouvertement « une motion de défiance en gestation », arguant que les députés remettent en cause sa gestion et sa qualité de pasteur, estimant qu’il « ne maîtrise pas l’administration ».
L’assemblée provinciale, de son côté, taxe le gouverneur Mobonga « d’incompétence administrative ». Cette interpellation témoigne d’un vent de terreur qui souffle du côté exécutif provincial, illustrant une crise de confiance profonde entre gouvernants et gouvernés au Sud-Ubangi.
Blaise ABITA ETAMBE/Congo Profond.net
