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RDC/ Nord Kivu : la Police accusée de ne pas respecter la procédure légale à Walikale

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Le Bureau d’Etudes et d’appui au Développement du Territoire de Walikale, BEDEWA en sigle, une organisation membre de la société civile forces vives de la RDC, au Nord- Kivu et dans le Walikale accuse les éléments de la police de mauvais comportement et du non respect de la procédure légale.
Dans un communiqué de presse du 08 mai 2019, cette ONG spécialisée aussi bien dans le respect des droits humains dénonce le manque de professionnalisme qui caractérise certains policiers du district territorial de la PNC Walikale jusqu’à présent.
Pour ce, le BEDEWA cite deux cas concrets:
Il s’agit d’abord d’un OPJ basé à Hombo-Nord dans le territoire de Walikale, le sous- commissaire JOSUÉ Akoli.
Il est accusé d’être à la base des multiples violations des droits humains dans cette partie du pays.
Lors des arrestations des personnes présumées auteurs des infractions.
Ce dernier lorsqu’on lui reproche, il se dit être le frère du commandant de la PNC Walikale.
« Lors de notre visite au cachot de la PNC Hombo-Nord en date du 29/04/2019 dernier, nous avions rencontré parmi les 3 détenus deux enfants mineurs dont l’âge varie entre 14 et 15 ans poursuivis pour vol simple des poissons, téléphone et habits. Il s’agit de :
– Gloire MALASI, âgé de 15 ans originaire de Manje Hombo- Est; et
– La vie KOFI, âgé de 14 ans originaire de Hombo-Nord, quartier Fongola. Après vérification l’OPJ précité avait arrêté ces enfants dans son cachot pendant 17 jours, du 12/4 au 29/4/2019 sans les remettre devant leur juge naturel afin de déterminer ou pas le sort de leur culpabilité, » dénonce le BEDEWA.

Un autre cas est celui d’un autre policier toujours basé à Hombo répondant au nom de FARIJI MANDELA
Il se fait que ce dernier est en même temps policier à Hombo et secrétaire du groupe armé Kifuafua.

Un autre cas est celui d’un OPJ basé à Walikale centre à l’État Major communément appelé KINOIS.
« Ce dernier sans aucun respect strict des dispositions pertinentes de la déclaration universelle des droits de l’homme et des peuples du 10/12/1948, et celles du code pénal congolais en vigueur LI et II parmi lesquelles, une personne arrêtée doit être informée en temps du motif de son arrestation. Il vient d’arrêter d’une façon irrégulière ce 08/05/2019 une dame de 5 enfants, abandonnée de son mari lors ce qu’elle revenait de l’école vers 17h, répondant au nom de FAIDA KISA. Cette dernière en voulant demander le motif de son arrestation, l’OPJ incriminé a pris méchamment la pauvre dame, l’auditionnant et vite l’acheminer au cachot, » peut on lire dans le communiqué de presse du BEDEWA.

Et d’ajouter:
« C’est pendant ce temps, qu’un bagarre va surgir poussant ainsi à la pauvre dame de piquer une crise en tombant sur terre et à présent elle est internée à l’hôpital général de référence de Walikale dans un état critique ».
Au delà même des cas précités, beaucoup des policiers du district territorial de la PNC/ Walikale seraient caractérisés par une ivresse exagérée selon l’ONG.
« Ils prennent de la boisson fortement alcoolisée du matin midi et soir, sans crainte ni contrôle de leur comportement sociale.
Certains seraient confondus avec les citoyens congolais délinquants et qui ont passé beaucoup des années à Walikale sans permutation aucune de leur hiérarchie, » dénonce cette organisation de la société civile.
Face à cette réalité désastreuse, le BEDEWA demande en toute urgence aux responsables de la PNC chacun à ce qui le concerne en RDC et au Nord-Kivu en particulier de vérifier ces allégations et d’agir sans relâche non seulement en infligeant des sanctions exemplaires aux récalcitrants, mais aussi en procédant à la permutation des policiers de Walikale dans d’autres provinces de la RDC, et accélérer le processus de la réforme de la PNC.
Et ce, afin de sauver la réputation de ces agents de l’ordre dans cette partie de la République.
Obedi Kamala B., Coordonnateur territorial et point focal du BEDEWA interpelle les députés nationaux et provinciaux élus du Nord-Kivu pour qu’ils puissent mener un suivi honnête et régulier à cette cause qu’il estime d’intérêt général.

TMB/CONGOPROFOND.NET

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Scrabble : Le Luxembourgeois Garcia Ndunga défie l’élite mondiale au Canada

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À 49 ans, Garcia Ndunga s’apprête à relever un défi de taille : représenter le Luxembourg lors du 53ᵉ Championnat du monde de Scrabble francophone, du 11 au 18 juillet 2025. Originaire du Grand-Duché mais né au Congo, ce passionné de lettres croisées défendra les couleurs de son pays dans plusieurs catégories, face à des centaines de joueurs issus d’une quinzaine de nations.

Un passionné méthodique et tenace

Membre actif du seul club francophone de Scrabble au Luxembourg, basé à Beggen, Garcia Ndunga n’est pas un débutant dans l’univers du jeu. Régulièrement classé premier au niveau national, ses performances au sein du club lui ont valu son billet pour ce prestigieux rendez-vous international. Il y disputera les compétitions dans les catégories « Élite », « Blitz », « Parties Originales » et « Par Paires ».

« Finir dans les 50 premiers serait un excellent résultat », confie-t-il avec réalisme, mais aussi ambition. Dans la catégorie « Élite », il devra faire preuve de concentration, de vocabulaire étendu et de stratégie : toutes les parties y sont jouées en duplicate, un mode où chaque joueur utilise exactement les mêmes lettres, garantissant une égalité parfaite des chances. Le talent, dès lors, fait toute la différence.

Le « Blitz », quant à lui, reprend les mêmes règles que le duplicate mais en version accélérée : la réactivité est primordiale. Ajoutez à cela les parties originales, avec des variantes surprenantes, et l’épreuve en duo, et l’on obtient un programme dense, exigeant, mais exaltant.

Un visage de la francophonie luxembourgeoise

Garcia Ndunga incarne aussi une diversité précieuse : celle d’une francophonie active, bien vivante au Luxembourg. Originaire de République démocratique du Congo, il représente un visage multiculturel du Scrabble, tout en contribuant à faire rayonner ce sport cérébral dans un pays où il reste encore discret.

« On suppose qu’il y a des joueurs dans des villes comme Esch-sur-Alzette, Dudelange ou Ettelbruck. Mais ils ne savent pas forcément que notre club existe », déplore-t-il. Avec une quarantaine de membres, le club de Beggen, qu’il souhaite voir devenir une fédération nationale reconnue, ambitionne d’élargir son impact au-delà de la capitale. « Une reconnaissance officielle nous permettrait d’organiser des tournois, de mieux nous faire connaître et de dynamiser la pratique dans tout le pays. »

Un rêve en lettres majuscules

Et pourquoi pas un jour viser le sommet ? Garcia n’écarte pas l’idée de devenir champion du monde : « J’aimerais bien, mais cela demande un gros investissement en temps. Pour l’instant, ce n’est pas possible, mais pourquoi pas plus tard », lance-t-il, le regard tourné vers l’avenir.

Son parcours inspire. Dans un univers où les figures médiatisées sont rares, il incarne une passion tranquille, rigoureuse, portée par la conviction que les lettres aussi peuvent faire voyager. Après tout, de Beggen à Trois-Rivières, il n’y a que quelques milliers de kilomètres et quelques bons mots à aligner.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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