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RDC : Mutombo Dikembe admis dans l’Ordre des héros nationaux “Lumumba-Kabila”
La République Démocratique du Congo honore la mémoire du basketteur Dikembe Mutombo. Félix Tshisekedi vient, par ordonnance présidentielle, de décorer l’ancien basketteur à titre posthume.
Déjà durant le match RDC-Tanzanie, comptant pour le compte des éliminatoires de la CAN MAROC 2025, des hommages à Dikembe ont défilé sur l’écran géant du stade des Martyrs au-delà d’une minute de silence du début du match. Tard dans la soirée, il a été honoré de la plus belle des manières en l’admettant dans les Ordres nationaux des Héros nationaux Lumumba-Kabila (même si pour les uns cela aurait dû intervenir pendant qu’il était vivant).
D’origine RD Congolaise, Dikembe Mutombo, né le 25 juin 1966 à Barumbu est mort le 30 septembre 2024 à Atlanta (Géorgie). Il était un joueur professionnel congolais de basket-ball.
Ce jeudi 10 octobre, celui qu’on surnommait « Le Mount Mutombo“, 2,18 mètres, est honoré par son pays. Nouvelle rendue publique par la porte-parole du Président de la République, Tina Salama.
« Considérant les mérites de l’intéressé, est admis à titre posthume dans l’Ordre national « Héros nationaux » Kabila-Lumumba au grade de Grand Officier, M. Mutombo Mpolondo Dikembe Jean-Jacques », a-t-elle écrit sur X.
Célèbre pour son jeu très défensif, Mutombo, multiprimé pour ses performances sportives en NBA mais aussi pour son engagement humanitaire dans son Congo natal, est mort en ce début de semaine, à l’âge de 58 ans.
Dikembe avait été huit fois All-Star dans les années 1990 et 2000. Il avait été élu quatre fois Défenseur de l’année, finissant aussi trois fois meilleur contreur et deux fois meilleur rebondeur. Hall of Fame.
Vérité Johnson/CONGOPROFOND.NET
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N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger
Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.
La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.
D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.
« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.
Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.
” Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.
“ Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.
Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.
Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.
Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET
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