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RDC/Mont Ngafula : incompréhension entre témoins et agents électoraux
 
																								
												
												
											Plusieurs problèmes se posent ce dimanche 30 décembre, le jour du scrutin en RDC.
Au College les Bâtisseurs à Mont-Ngafula qui sert de centre de vote dans cette partie de la ville, les témoins électoraux et les agents de la CENI ont failli en arriver aux mains.
Un débat houleux après la pluie a eu lieu entre les deux parties à l’arrivée des témoins dans ce centre situé au quartier Dumez à Mont-Ngafula ce dimanche 30 décembre lors du vote.
Et pour cause?
Le chef de centre demande aux seuls témoins enrôlés dans son centre d’y voter.
Or la loi électorale permet aux témoins de voter dans les centres où ils sont affectés.
C’est ce point de divergence qui a mis du feu au poudre.
Ce sujet sensible a divisé les deux camps.
« La consigne m’a été donnée par mon candidat de veiller au bon déroulement des élections mais aussi de voter dans ce centre pour me permettre de bien effectuer mon travail de témoin.
Curieusement, le chef de centre me refuse le droit de voter, » a déclaré un témoin pris dans cet échange houleux.
Le chef de centre lui ne pense pas de la même façon :
 » Les témoins qui vont voter ici sont ceux qui s’étaient enrôlés dans la même circonscription et le même centre, librement comme tout électeur.
Dans d’autres cas il s’agit des témoins qui se sont enrôlés dans la même circonscription mais pas dans le même centre de vote sauf si ces derniers ont été recommandés. C’est là où le bas blesse, a déclaré le chef de centre.
Notons aussi que certains témoins n’ont pas accéder aux bureaux sur ordre du chef de centre sous prétexte d’encombrement.
Par ailleurs l’engouement est total.
Les électeurs ont dans l’ensemble voté dans le calme et la sérénité.
La population se soumis à son choix des mandataires pour une durée de cinq ans une fois renouvelable selon la constitution du pays.
Jean-Eude’s Miense/CONGOPROFOND.NET
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RDC–Rwanda : Patrick Muyaya recadre Kigali sur la réouverture de l’aéroport de Goma
 
														Le gouvernement congolais ne transigera pas sur sa souveraineté. Réagissant au refus du Rwanda de voir rouvrir l’aéroport de Goma, annoncé par le président Emmanuel Macron lors de la Conférence humanitaire sur la région des Grands Lacs, le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, a tenu à remettre les pendules à l’heure, ce même 30 octobre 2025.
« La réouverture de l’aéroport de Goma se fera uniquement sur autorisation des autorités congolaises et uniquement pour des vols humanitaires qui seront effectués en journée », a affirmé le porte-parole du gouvernement.
Une mise au point claire, en réponse à la prétention de Kigali de se prononcer sur une question qui ne relève que de la souveraineté de la République démocratique du Congo. Muyaya dénonce ainsi « l’agitation du père, le Rwanda, encore moins celle du fils, le M23 », qui ne saurait remettre en cause la décision des autorités légitimes de Kinshasa.
Le ministre a rappelé que la Conférence de Paris, présidée par Emmanuel Macron et coparrainée par le président togolais Faure Gnassingbé, s’est tenue dans un esprit de solidarité et d’urgence humanitaire, pour venir en aide à des millions de femmes et d’enfants congolais victimes de la guerre d’agression menée par le Rwanda et ses supplétifs du M23.
« Vouloir marchander ou s’opposer à une intervention humanitaire urgente en faveur de nos compatriotes est non seulement un déni, mais aussi une autre preuve de la barbarie et du cynisme de ceux qui gouvernent par crimes », a ajouté Muyaya, dans une déclaration ferme.
Le ministre a également indiqué que les déplacés congolais réfugiés au Burundi pourront recevoir de l’aide humanitaire via l’aéroport de Bujumbura, preuve de la coordination régionale en cours pour répondre à l’urgence humanitaire.
« À Paris comme à Bruxelles, notre voix a été clairement portée et surtout entendue. Une voix qui demande la vérité, la justice et la paix, une paix durable », a conclu Patrick Muyaya, réaffirmant la détermination du gouvernement congolais à défendre la souveraineté nationale et à protéger les populations du Kivu, victimes d’une guerre imposée.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
